Syndicate content
Mis à jour : il y a 5 heures 34 min

Revue de presse de l’April pour la semaine 5 de l’année 2024

5 février, 2024 - 18:26

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

Projets libres ! Episode 15 : /e/OS, un OS android dégoogelisé

5 février, 2024 - 09:57

Dans ce nouvel épisode, nous partons à la rencontre de Gaël Duval, pour parler de /e/OS.
/e/OS est une version d'Android dégoogelisée, que Gaël a créé.

Avec lui nous abordons les sujets suivants :

  • ses expériences passées
  • la genèse du projet
  • l'articulation entre le projet communautaire et la société commerciale (Murena)
  • les différentes sources de financement
  • la collaboration avec les fabricants de téléphones, en particulier Fairphone
  • le travail sur les smartphones Murena, le retour d'expérience du Murena 1 et le Murena 2
  • la FairTEC
  • les défis à venir du projet
Télécharger ce contenu au format EPUB

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Libre en Fête 2024 : appel à participation

4 février, 2024 - 15:15

L'initiative Libre en Fête de l'April revient pour la 23ème année consécutive : pour accompagner l'arrivée du printemps, des événements de découverte du logiciel libre et de la culture libre en général seront proposés partout en France autour du 20 mars 2024, dans une dynamique conviviale et festive.

Le Libre en Fête

À l’occasion du Libre en Fête, tous les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres (GULL), les espaces publics numériques (EPN), les bibliothèques et médiathèques, les clubs informatiques, les fablabs et hackerspaces, et toute autre organisation ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre en général sont invitées à organiser des évènements à destination du grand public. Le site du Libre en Fête donne toutes les informations nécessaires pour participer à l’initiative.

Organiser un événement

Les événements organisés dans le cadre du Libre en Fête peuvent prendre de multiples formes : conférence de découverte, atelier d’initiation - à un logiciel libre, à un service en ligne libre ou à un projet collaboratif dérivé des principes du Logiciel Libre comme Wikipédia ou OpenStreetMap -, fête d’installation, exposition de panneaux sur le logiciel libre comme l'Expolibre, diffusion de vidéos ou films sur le logiciel libre, mise à disposition de postes informatiques sous logiciel libre, de jeux vidéos libres, etc. Bien sûr, il est possible de proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte. Et si vous prévoyez un fond musical, pensez à diffuser des titres sous licence libre - vous pouvez regarder du côté de la playlist de l’émission de radio de l’April Libre à vous !.

La coopération entre différentes organisations au niveau local est vivement encouragée. Les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de Logiciels Libres (GULL) peuvent notamment être sollicités en raison de leurs connaissances et de leur expertise en matière de Logiciel Libre. D’autres structures peuvent mettre à disposition d’autres ressources telles que les locaux, le matériel informatique et multimédia, voire des compétences en communication et/ou animation. Ainsi, le Libre en Fête, c’est aussi l’occasion de nouer de nouveaux partenariats et/ou de renforcer des liens existants. Des liens utiles pour la recherche de partenaires sont disponibles sur le site de l’initiative.

N’hésitez pas à utiliser et personnaliser les visuels (logos, bannières, affiche…) disponibles sur le site du Libre en Fête pour votre communication.

Référencer son événement

Le référencement d’un événement dans le cadre du Libre en Fête se déroule au travers du site de l’Agenda du Libre, en ajoutant le mot-clé libre-en-fete-2024 (sans accent) lors de sa soumission. Votre événement apparaîtra alors automatiquement sur le site du Libre en Fête.

Proposer un événement pour le Libre en Fête 2024

Liste de discussion et contact

Une liste de diffusion a été mise en place pour que les organisations participant à l’initiative puissent échanger leurs expériences et idées. L’inscription à cette liste est libre.

Pour toute question sur le Libre en Fête, vous pouvez contacter l’équipe de coordination.

Faites circuler cette annonce, merci !

Télécharger ce contenu au format EPUB

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Agenda du Libre pour la semaine 6 de l’année 2024

4 février, 2024 - 15:03

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 32 événements (France: 30, internet: 1, Québec: 1) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire [FR Le Blanc] Install' Partie GNU/Linux - Le lundi 5 février 2024 de 14h00 à 17h30.

Install' Partie (Sessions de rattrapage)

Pour ceux qui ont raté le 27 janvier:

diagnostiquer son ordi, installer GNU/Linux, discuter Logiciels Libres

[FR Milly-sur-Thérain] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le lundi 5 février 2024 de 17h00 à 19h00.

Le premier vendredi de chaque mois, l'association OISUX propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l'utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d'exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres

C'est l'occasion aussi de mettre en avant l'action des associations fédératrices telles que l'April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

L'atelier aura lieu dans les locaux de la mairie.

[FR Grenoble] L'Atelier de Bidouille (ABIL) - Le lundi 5 février 2024 de 19h00 à 21h00.

L'Atelier de Bidouille Informatique Libre (ABIL) est ouvert à tous·tes les personnes qui n'arrivent pas à résoudre des problèmes avec leur ordinateur:

  • trouver et installer un logiciel
  • utiliser et/ou apprendre à utiliser un logiciel
  • réinstaller ou installer un système d'exploitation
  • monter un ordinateur
  • réparer un ordinateur
  • créer et/ou mettre à jour un site oueb
  • … ou d'autres choses sur un ordinateur

L'atelier permet de résoudre son problème en compagnie de bénévoles et des participants qui ne sont ni expert·e·s en informatique, ni réparateur·rice·s, mais qui ont l'habitude de la "bidouille" et seront là pour vous aider à trouver l'information là où elle se trouve (si elle existe).

Pendant les ateliers, l'ABIL met à disposition du matériel: postes de travail, unités centrales à remonter ou installer, écrans, claviers, souris, pièces détachées, connexion Internet…

Attention, l'ABIL ne met à disposition que des systèmes d'exploitation et des logiciels libres. Si vous souhaitez résoudre un problème sur un système ou logiciel non-libre, apportez votre machine pour participer à l'atelier, muni des licences du système d'exploitation et/ou des logiciels concernés.

[internet] Émission «Libre à vous!» - Le mardi 6 février 2024 de 15h30 à 17h00.

L'émission Libre à vous! de l'April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

Le podcast de l'émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l'émission, quelques jours après l'émission en général.

Les ambitions de l'émission Libre à vous!

La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet.

Depuis mai 2018, l'April anime une émission d'explications et d'échanges sur la radio Cause Commune sur les thèmes des libertés informatiques.

Libre à vous ! se veut avant tout une émission d’explications et d’échanges sur les dossiers politiques et juridiques que traite l'April, et sur les actions qu'elle mène.

Pour les libertés informatiques en général, et pour le logiciel libre en particulier.

Libre à vous ! c'est aussi un point sur les actualités du Libre, des personnes invitées aux profils variés, de la musique sous licence libre, des actions de sensibilisation.

Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d'action, tel est l'objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

L'émission dispose:

[FR Lyon] Soirée Pizza - Le mardi 6 février 2024 de 18h00 à 22h00.

Venez discuter avec nous d'informatique, d'écologie, de solidarité ou de logiciels libre, autour d'un verre ou d'une part de Pizza.

Ambiance sympathique et détendue.

Tous les mardis.

[FR Paris] Markdown comme langage de programmation - Le mardi 6 février 2024 de 18h30 à 20h00.

Markdown est un langage de balisage léger, très répandu dans les documentations et manuels en ligne avec les avantages des langages de programmation ou interprétés.

Cependant, il est possible d'aller plus loin avec Markdown. C'est ce que Christophe montrera dans sa session. Voici une occasion de voir la transformation des données en une transformation dynamique, voire beaucoup plus…

Intervenant: Christophe Villeneuve est Consultant Open Source à Atos/Eviden. Il est impliqué dans de nombreuses technologies tels que PHP, Drupal, MariaDB, Mozilla Firefox, Lizard secu… Il est aussi chroniqueur radio, auteur de Livres d'articles dans différents magazines et le PHPère des elePHPants.

Meetup du magazine Programmez!

[FR Croix] Atelier Local-Low-Tech - Le mardi 6 février 2024 de 19h00 à 22h00.

L'Association Club Linux Nord Pas de Calais est présent tous les premiers mardis du mois aux Petites Cantines, à Croix.

Au cours de ces séances, nous vous proposons d'installer le système d'exploitation libre Linux et/ou les logiciels libres que vous utilisez sur votre ordinateur.

Si votre ordinateur est récent et que vous vous voulez vous donner les moyens de maîtriser les informations qui y entrent et en sortent, ou si votre ordinateur devient poussif…

Pensez à nous rendre visite, c'est gratuit et on vous donnera toutes les clés pour que vous puissiez faire le choix qui vous convient

Pratiques dans l'industrie ferroviaire : un train de retard…

3 février, 2024 - 13:36

Une histoire, comme il en est tant, hélas, de pratiques anticoncurrentielles dans l’industrie. Oubliez les imprimantes et les tracteurs, cette fois-ci, nous passons à une étape supérieure : les trains. Oui, oui, les trains, vous avez bien lu.

Si les faits se confirment, un constructeur de train polonais aurait été pris en flagrant délit de pratiques anti-concurrentielles.

    Sommaire Les faits

    Au printemps 2022, le premier des onze trains du modèle Newag Impuls 45WE, exploités par la compagnie régionale Koleje Dolnośląskie en Basse-Silésie, est en fin de vie. Leur maintenance est gérée par la société Serwis Pojazdów Szynowych, (SPS), qui a remporté l’appel d’offre, pour un prix total d’environ 5,1 millions d’euros (22 millions de złoty). Cette inspection est obligatoire, après un million de kilomètres. Le constructeur à l’origine des trains, la société Newag, a également participé à l’appel d’offres, mais leur prix était supérieur d’environ 696 000 € (3 millions de złoty).

    L’entretien d’un train est une affaire complexe : chaque pièce doit être démontée et envoyée aux fabricants concernés pour ensuite être ré-assemblées à leur retour. SPS effectue l’inspection conformément au manuel fourni, d’environ vingt mille pages. Une fois le premier train remonté, l’ordinateur de bord indique le succès de l’opération et la conformité de l’ensemble. Cependant, les onduleurs ne fournissent pas de tension aux moteurs et le train n’avance pas, sans que personne ne comprenne. Les techniciens de service recherchent, vérifient et re-vérifient les composants, parcourent les instructions – et ne trouvent aucune réponse.

    Koleje Dolnośląskie dispose de onze trains Impuls et, selon le calendrier, un autre est en cours de maintenance. Tandis que le premier est toujours immobilisé, le deuxième train arrive, subit la même révision, avec malheureusement, le même résultat. Tout fonctionnait parfaitement avant la maintenance, mais les moteurs refusent de démarrer une fois celle-ci terminée. Pour empirer la situation, le constructeur refuse d’aider.

    Nous avons maintenant deux trains à l’arrêt dans l’atelier. Le troisième rate l’inspection en raison d’une panne de batterie, et un quatrième train est envoyé à sa place. La société décide d’utiliser la quatrième pour remorquer une des locomotives en panne. Cependant, une fois connectée à l’une d’entre elle, la nouvelle locomotive s’arrête également, mais la raison semble différente et totalement inconnue.

    Pendant ce temps, dans un autre atelier, à Szczecin, une autre locomotive Impuls tombe en panne, dans des circonstances très similaires : elle ne redémarre pas après la maintenance.

    Le problème devient si grave que les médias s’en mêlent et relatent l’affaire. Les six trains les plus longs de Koleje Dolnośląskie étant hors service, les horaires doivent être réduits, des trains de remplacement doivent être envoyés, et les passagers s’entassent dans des trains trop courts. Newag explique que les trains sont bloqués par un « système de sécurité », mais rien n’est mentionné dans les pages du manuel.

    Chaque journée d’un train immobilisé dans l’atelier coûtant plusieurs milliers de zlotys en pénalités contractuelles, et avec plusieurs trains en attente, la tension chez SPS augmente. Le problème n’étant identifié ni par les mécaniciens ni par les électriciens, quelqu’un finit rechercher des hackers polonais, et contacte le groupe Dragon Sector. SPS prend donc contact avec eux, dont les représentants incrédules finissent par signer le contrat. Le projet est entrepris par des membres de Dragon Sector, spécialement ceux connus pour avoir hackés le BIOS de portables Toshiba — Michał « Redford » Kowalczyk et Sergiusz « q3k » Bazański. Kuba « PanKleszcz » Stępniewicz, qui a de l’expérience dans l’automatisation industrielle, se joint également à l’équipe.

    L’équipe se met rapidement au travail et Kuba part en voyage à l’atelier. Une fois sur place, ils reçoivent un train qui ne roule pas, deux ordinateurs de rechange et les fichiers SDK du fabricant de l’ordinateur. Ils commencent par écouter le bus de données CAN (Controller Area Network), mais sans information sur les protocoles, la tâche s’avère ardue. Ils tentent de télécharger le microcode de l’ordinateur de bord, mais la documentation du SDK permet uniquement les mises à jour, pas d’inspecter la version installée.

    La première tentative d’utilisation d’une ancienne version du micrologiciel, sur un ordinateur de rechange se solde par un échec : l’ordinateur ne répond plus. Ils trouvent finalement l’interface de débogage sur le dernier ordinateur de rechange, et octet par octet, en extraient la mémoire. L’ordinateur est basé sur l’architecture Infineon TriCore, souvent utilisée dans l’industrie automobile, et les chercheurs finissent enfin par examiner le code en utilisant une version modifiée de Ghidra.

    Les travaux avancent doucement, mais l’échéance approche et les trains tombent toujours en panne. Dos au mur, Koleje Dolnośląskie, décide de coopérer avec Newag sur l’entretien des trains en panne, y compris ceux qui, selon l’appel d’offres initial, devaient être entretenus uniquement par SPS. Le contrat devant être résilié d’ici une semaine, les chercheurs se mettent à travailler de plus belle.

    Le groupe est enfin en possession de tous les micro-logiciels des trains, autant ceux en état de marche que ceux en panne. Chacun des trains ayant des fonctionnalités particulières et une version différente du logiciel, l’analyse est difficile, mais ils commencent à identifier une piste. Entre un ordinateur en état de marche et un autre en panne, certaines plages de mémoire diffèrent. Une fois corrigées sur un ordinateur en panne, celui-ci démarre enfin. Le test étant effectué sur un ordinateur isolé sur un bureau, il s’arrête dès que le logiciel détecte qu’il manque le reste du train, mais il est prêt à faire fonctionner les onduleurs.

    Moins de 24 heures avant la date fatidique, les chercheurs identifient des paramètres supplémentaires pour faire démarrer le train. Malheureusement, le condensateur du dernier ordinateur de bord en état de marche brûle pendant les expériences. Après un nouveau brainstorming et de nombreuses tentatives pour combiner deux ordinateurs endommagés en un seul, le premier est réparé, et à 2 heures du matin, la veille de l’heure apocalyptique, les chercheurs configurent l’ordinateur qui fera démarrer le train.

    Un de nos héros monte à bord d’un train (d’une autre compagnie) pour rejoindre l’atelier avec un ordinateur probablement en état de marche devant les représentants des chemins de fer de Basse-Silésie, qui ont annoncé leur visite pour 9h30. Malheureusement, le train que prend le chercheur pour se rendre sur place est en retard. Finalement, dans la matinée, un chercheur équipé d’un ordinateur arrive sur les lieux et le connecte au train en panne. Et celui-ci ne bouge pas… Un autre brainstorming identifie le dernier drapeau oublié et à 8h42 le train parvient enfin à démarrer !

    La délégation de Koleje Dolnośląskie, voyant à 9h30 que les trains ont une chance de reprendre vie, ne résilie pas le contrat avec SPS.

    Pourquoi le train est tombé en panne ?

    Déterminer comment faire démarrer le train ne représentait qu’une petite partie du problème. Il fallait maintenant découvrir pourquoi il était tombé en panne.

    Des mois d’analyse et de rétro-ingénierie ont permis de révéler des conditions extrêmement intéressantes inscrites dans le code logiciel de différents trains fournis par Newag. Après des centaines d’heures passées à étudier les codes émis par des dizaines de trains, il a été possible d’identifier des mécanismes provoquant des pannes soudaines dans les trains.

    Les valeurs numériques 53,13845 et 17,99011 trouvées dans le code informatique semblaient familières à première vue. Il s’est rapidement avéré qu’il s’agissait de coordonnées GPS, indiquant les environs de la gare de Bydgoszcz Główna, ou, plus précisément, le centre de service PESA situé juste à côté. Bientôt, les coordonnées d’autres services susceptibles d’effectuer des réparations et des inspections de trains en Pologne ont également été trouvées. Ci-dessous, nous montrons le pseudo-code de l’algorithme :

    check1 = 53.13845 < lat && lat < 53.13882 && 17.99011 < long && long < 17.99837 ; check2 = 53.14453 < lat && lat < 53.14828 && 18.00428 < long && long < 18.00555 ; check3 = 52.17048 < lat && lat < 52.17736 && 21.53480 < long && long < 21.54437 ; check4 = 49.60336 < lat && lat < 49.60686 && 20.70073 < long && long < 20.70840 && (this->lock_function_test & 1) ; check5 = 53.10244 < lat && lat < 53.10406 && 18.07817 < long && long < 18.08243 ; check6 = 50.12608 < lat && lat < 50.12830 && 19.38411 < long && long < 19.38872 ; check7 = 52.77292 < lat && lat < 52.77551 && 18.22117 < long && long < 18.22724 ;

    Les paires de coordonnées définissent les zones d’atelier. Il existe une condition inscrite dans le code informatique qui exige que le train soit désactivé s’il passe au moins dix jours dans l’un de ces ateliers. L’un des ateliers appartient à Newag lui-même - mais une condition logique différente a été définie pour ses coordonnées, probablement à des fins de test.

    D’autres surprises furent bientôt découvertes. Il s’agissait notamment du blocage du train lorsqu’un de ses composants (vérifié par son numéro de série) était remplacé. Une option permettant d’annuler le verrouillage a également été découverte — cela ne nécessitait pas de définir des indicateurs au niveau de la mémoire de l’ordinateur, mais uniquement la séquence appropriée de clics sur les boutons dans la cabine et sur l’écran de l’ordinateur de bord.

    Lorsque les informations sur le lancement réussi des trains Impuls sont parvenues aux médias, les trains ont reçu une mise à jour logicielle qui supprimait cette possibilité de « réparation ». Un code a été trouvé sur un autre train lui indiquant de « casser » après avoir parcouru un million de kilomètres.

    Vérifier la date…

    Une situation assez cocasse a été rencontrée dans une autre escouade qui a refusé de démarrer, le 21 novembre 2022, alors qu’elle n’était pas sur place à ce moment-là. L’ordinateur signale une panne du compresseur, les mécaniciens n’ont, pourtant, identifié aucune panne sur le compresseur. Les pantographes ne fonctionnant toujours pas, l’analyse du code informatique a détecté une condition de crash suivante, qui signalait une panne de compresseur :

    si le jour est supérieur ou égal au 21 et si le mois est supérieur ou égal à 11 et si l’année est supérieure ou égale à 2021

    La situation était amusante, car le train devait être inspecté en novembre 2021 (un an avant la panne), mais par coïncidence, la condition n’a pas fonctionné. Le train a été entretenu un instant plus tôt et n’a été relancé qu’en janvier 2022 - et cette date ne répondait plus à la condition logique sophistiquée décrite ci-dessus. C’est probablement l’incapacité de l’auteur du logiciel à écrire correctement des conditions qui a obligé à attendre le 21 novembre 2022 pour que l’on puisse constater l’effet prévu.

    Surprise matérielle

    Les surprises ne se cachent pas seulement dans les logiciels informatiques. Dans l’un des dépôts, les chercheurs ont découvert un dispositif signé comme « convertisseur UDP / CAN », permettant vraisemblablement une communication à distance avec le train. Le supprimer n’a pas empêché quoi que ce soit de fonctionner. L’analyse a montré que l’ordinateur de bord envoyait des informations sur l’état du verrouillage à cet appareil et que l’appareil lui-même était connecté à un modem GSM.

    Pas seulement à Wrocław

    L’information selon laquelle le service SPS avait réussi à réparer les trains Newag « cassés » est rapidement parvenue à d’autres services. Cela s’est avéré être un problème assez courant. À Wrocław, ils ont analysé 13 rames Impuls, mais celles qui circulaient à Koleje Mazowieckie sont également tombées en panne (une unité), deux à Opole, quatre à Cracovie, une à Zielona Góra, quatre à Szczecin et une à SKM. Heureusement, chacune a été réparée à l’aide d’un outil développé par nos chercheurs, qui supprime les verrous logiciels de l’ordinateur de bord. Au total, nos collègues ont analysé le logiciel de 29 trains, et seulement cinq ont trouvé des surprises allant au-delà des instructions d’exploitation officielles.

    La suite

    Nous laissons l’évaluation des solutions utilisées par le fabricant aux lecteurs et clients de cette entreprise. Il est intéressant de noter que, même si des poursuites judiciaires sont en cours, il est difficile de trouver en Pologne une institution qui ferait autre chose qu’exprimer un intérêt amical dans cette affaire.

    Nous n’avons connaissance d’aucune mesure prise par « l’Office de la protection des consommateurs et de la concurrence », ni par « l’Office du transport ferroviaire », qui semble pourtant appropriée. Cette dernière à pour rôle de surveiller les pratiques des sociétés qui travaillent avec les organisations gouvernementales locales. Que des voyageurs aient subi des désagréments ou forcés à utiliser des transports alternatifs pendant des mois semble pourtant éligible à un dédommagement.

    La seule institution connue à avoir pris des mesures est le CERT Polska, qui a été informé de la découverte par les chercheurs. Le commentaire que nous avons reçu montre que CERT Polska a informé les « autorités compétentes » et que l’affaire est traitée par les autorités chargées de l’application de la loi.

    Nous félicitons les meilleurs hackers polonais pour leur découverte intéressante et l’exécution professionnelle de la commande. Décidément rien n’est plus motivant qu’une date limite demain matin.

    L’article ci-dessus n’est qu’un bref résumé de la présentation donnée lors de la conférence Oh My H@ck le 5 décembre 2023 par les membres de l’équipe : Jakub Stępniewicz, Sergiusz Bazański et Michał Kowalczyk. L’article a omis de nombreux détails et une grande partie technique de l’analyse — nous ne pouvons qu’espérer que cela motivera les auteurs de l’étude à rédiger et publier son cours. Mis à jour le 05/12/2023 à 16h00

    Réponse de l’Office des transports ferroviaires (UTK)

    Nous avons reçu la position officielle de l’Office des transports ferroviaires (UTK), que nous citons intégralement ci-dessous :

    Le président de l’UTK est au courant de l’affaire et a vérifié les informations concernant les analyses effectuées sur les logiciels des véhicules ferroviaires et coopère également avec les services compétents à ce sujet. En collaboration avec CERT Polska (une équipe créée pour répondre aux incidents violant la sécurité Internet), une réunion avec le constructeur ferroviaire a été organisée. Les véhicules répondent aux exigences essentielles précisées dans les dispositions des directives européennes. C’est la personne qui commande le véhicule qui détermine les conditions de service et de garantie dans le cadre de la liberté contractuelle. Ces exigences sont incluses dans les contrats d’achat de trains. Toute limitation des capacités de service, y compris les limitations introduites dans le logiciel, peut constituer un éventuel litige civil entre le client et le fabricant. Le président de l’UTK n’est pas l’autorité compétente en la matière.

    Conformément à l’art. 41 alinéa 2 de la loi du 5 juillet 2018 relative au système national de cybersécurité (texte consolidé : Journal des lois de 2023, articles 913, 1703), l’autorité chargée de la cybersécurité du secteur des transports (hors sous-secteur du transport par eau) est l’autorité compétente en matière de cybersécurité.
    Ministre chargé des questions de transports.

    Liens Télécharger ce contenu au format EPUB

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Une balade au FOSDEM

    3 février, 2024 - 13:33

    Ces 3 et 4 février 2024 ont lieu à Bruxelles le FOSDEM, Free and Open Source Software Developers' European Meeting ou Réunion européenne des développeurs de logiciels libres et open source, une conférence ayant lieu tous les ans à l’Université Libre de Bruxelles (la bien nommée) depuis 2001.

    Lors de l’édition 2023 du FOSDEM j’avais lu ce Tweet sur le réseau social qui s’appelait encore Twitter:

     Plus de 20 [ans] que l’ULB accueille le #FOSDEM, évènements majeurs de la communauté opensource.
    Mais ce n’est pas assez « tape à l'œil » pour qu’un média belge en parle un peu ;(

    Ce compte était publié par le compte Bad Service Belgium qui se spécialise dans le partage d’expérience de mauvais service en Belgique.

    Ça tombe bien, quand bien même LinuxFr.org n’est peut-être pas un « média belge », j’y étais en 2023, et à l’occasion de l’édition 2024 du FOSDEM je vous propose donc une présentation de ce rassemblement incontournable, illustrée de mes photos de l’année dernière.

    Sommaire De la difficulté de voir les événements liés aux logiciels libres être couverts par la Presse

    Le constat de Bad Service Belgium ne s’applique pas seulement à la Belgique.

    En décembre dernier Stéphane Bortzmeyer a partagé dans la rubrique liens de LinuxFr.org la conférence de Loris Guémart intitulée « Les journalistes se moquent des logiciels libres, je vous explique pourquoi ». Cette conférence avait eu lieu lors du Forum PHP organisé par l’AFUP. Ce journaliste d’Arrêt sur images avait commencé sa conférence par questionner pourquoi il n’y pas de journalistes couvrant l’évènement.

    En 2022 lors du salon Open Source Experience (OSXP), en discutant avec Nÿco sur le stand LinuxFr.org, j’avais émis l’idée d’aller au FOSDEM en 2023 pour faire un reportage photo comme celui que j’avais fait pour les Journées Méditerranéennes du Logiciel Libres et de le la démopartie Alchimie en 2013.

    Car un événement de plus de 20 ans d’âge réunissant plus de 8000 spécialistes à la pointe de la technologie ça mérite l’intérêt et le détour.

    Mais qu’est-ce que le FOSDEM ?

    Créé à l’initiative de Raphaël Bauduin en 2001 sous le nom de OSDEM pour Open Source Software Developers' European Meeting (le F de Free fut ajouté plus tard), le FOSDEM rassemble chaque année des milliers de développeurs de logiciels libres du monde entier, aussi bien utilisateurs, contributeurs bénévoles, ou salariés d’entreprises travaillant dans ce domaine ou ayant un intérêt dans le logiciel libre, et probablement aussi certains de leurs employeurs.

    L’événement se passe sur deux jours, et accueille une grande quantité de conférences sur des sujets divers et variés en rapport avec le logiciel libre.

    Une conférence au FOSDEM

    Se faufiler parmi la foule pour prendre cette photo ne fut pas chose aisée…

    L’évènement reçoit régulièrement pour ses conférences des personnes renommées comme Larry Lessig et Alan Cox en 2003 et 2005, Theo de Raadt, Jimmy Wales et Richard Stallman en 2005, Keith Packard et Miguel de Icaza en 2007, Andrew Tanenbaum et Greg Kroah-Hartman en 2008.

    Vous êtes journaliste et vous ne connaissez pas ces noms ? C’est le moment de commencer à potasser le sujet. Cette liste est incomplète et s’arrête en 2008 ? Je vous invite à écrire les articles qui permettront de compléter et sourcer la page Wikipédia.

    Au café libre - « Libre à vous ! » du 23 janvier 2024 — Podcasts et références

    2 février, 2024 - 11:18

    Cent quatre-vingt-dix-septième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

    • sujet principal : Au café libre (actualités chaudes, ton relax) : débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques
    • la chronique « Ma Dada » de Xavier Berne sur logiciels utilisés par les administrations
    • la chronique « Lectures buissonnières » de Vincent Calame, bénévole à l’April, sur le livre « Une histoire des libertés associatives » de Jean-Baptiste Jobard
    • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

    Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

    Télécharger ce contenu au format EPUB

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    OpenConcerto 1.7.3

    2 février, 2024 - 09:51

    OpenConcerto est un logiciel complet de gestion d’entreprise incluant : gestion commerciale, comptabilité (dont la comptabilité analytique) et paye. Il dispose également d’une interface de caisse pour les points de vente et d’un système de préparation de commandes (picking). Modulaire, le logiciel propose des greffons pour la DSN 2024, la gestion de prospects, planning, SAV, la création d’étiquettes GS1, GED…

    La suite de la dépêche aborde les détails de cette nouvelle version et nous invitons tous les utilisateurs des versions précédentes à mettre à jour leur logiciel.

    OpenConcerto est disponible pour GNU/Linux, macOS et Windows (7,8,10 et 11). Une version Cloud est proposée pour une solution clef en main.

    OpenConcerto est un progiciel de gestion intégré (PGI, ERP en anglais pour Enterprise Resource Planning) proche en architecture de Microsoft Dynamics Nav. Au niveau des fonctionnalités, vous trouverez les grands classiques des produits « en boîte », mais également les éléments d’un PGI complet, comme la gestion multi‐société, multi‐poste, multi‐utilisateur ou encore la traçabilité.

    Devis, factures, avoirs, commandes, règlements et bons de livraison : tout y est. Le logiciel permet de gérer facilement la comptabilité, clients, fournisseurs, achats, ventes, articles et stocks. La gestion commerciale est directement liée à la comptabilité (norme française), ce qui évite les doubles saisies. Le système de paye est complet et régulièrement mis à jour (PAS, DSN, etc.).

    Le logiciel s’adresse à un public large :

    • l’auto‐entrepreneur, qui y trouvera de quoi réaliser devis, factures, paye et comptabilité ;
    • la petite entreprise, qui y verra une solution multiposte complète ;
    • la moyenne entreprise qui, économisant un coût de licence, pourra investir dans la création de modules spécifiques à son activité.

    En plus de la résolution des quelques bogues de la version 1.7, OpenConcerto 1.7.3 apporte des nouveautés, dont :

    • la gestion des stocks des lots et numéros de série
    • la gestion des stocks des DLC, DLUO
    • l’inventaire multi-dépôt
    • la gestion des catégories comptables par taux de TVA
    • l’intégration de la taxe Interfel
    • le transfert d’écritures de compte à compte

    Il est à noter que sont proposés pour une utilisation professionnelle : formation, manuel et contrat de maintenance. Nous avons désormais de quoi migrer les utilisateurs de Sage, EBP, Ciel, Divalto et Cegid vers OpenConcerto et disposons de passerelles vers Magento et autres ecommerces opensource.

    N’hésitez pas à nous faire des retours, notre but est de devenir le numéro un français sur Linux.

    Télécharger ce contenu au format EPUB

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    VenC 3.1.1 | Un nouveau générateur de site statique

    1 février, 2024 - 10:21

    On va présenter ici un nouveau générateur de site statique, écrit en python. Il n’est pas exactement nouveau au sens où nous en sommes à la version 3, mais jusqu’ici le projet est resté relativement confidentiel. Nous parlerons également des perspectives d’évolution de ce projet.

    Sommaire Introduction et petit historique

    VenC est un énième générateur de site statique (libre, évidemment !) dont le nom étrange provient d’un rêve dans lequel je naviguais sur un réseau social appelé « V en C ». Ce rêve, ainsi que la forme et le contenu de ce réseau, m’avaient marqué. Rétrospectivement, ça ressemblait un peu aux premières heures glorieuses de Tumblr / Skyblog avec un petit côté web oldschool.

    De gros projets historiques sont déjà bien installés dans le game. Par ailleurs, si j’en crois le nombre d’annonces de logiciels de ce type ici, ça ressemble un peu à un running gag d’arriver avec ma proposition !

    Je tenais quand même à présenter l’ouvrage, car il s’agit d’un projet qui me tient toujours beaucoup à cœur et avec lequel j’ai notamment appris le langage Python et pour lequel je continue de progresser. Je l’ai commencé au début des années 2010 précisément quand on voyait émerger ce type d’outil, pour une approche plus “lightweight” du web. Ça n’est que récemment que j’ai ambitionné de rendre ce projet public.

    La version 2 est la première que j’ai partagée sur mes réseaux sociaux (Diaspora* et Mastodon). C’était un peu la bêta de la version actuelle, où de grandes restructurations de code avaient été réalisées, fort d’une plus grande expérience en Python. Ça ne m’a pas empêché d’introduire de la dette technique corrigée plus tard, et dans sa plus grande partie je l’espère, dans la version actuelle. J’avais également ajouté une fonctionnalité un peu expérimentale, dont on reparlera plus bas.

    Globalement la v1 et la v2 sont restées assez confidentielles. Trop de bugs, pas correctement documentées et pas assez adaptées aux multiples et imprévisibles usages que peuvent avoir les utilisateurs finaux. Certaines questions de choix technico-philosophiques restées en suspens sont encore d’actualité et doivent être décidées par ceux qui l’utilisent. En d’autres termes, je souhaite élargir les possibilités qu’offre VenC en l’adaptant aux besoins des autres, et non plus seulement aux miens.

    La version 3.1.0 a été mise en ligne le 30 décembre 2023 et j’estime le projet suffisamment mature (en toute modestie) pour être partagé avec vous. Mon idée étant de proposer l’existant, et de réfléchir avec vous avec les perspectives que j’ai en tête ou que vous pourriez vouloir voir implémentées ! C’est également l’occasion pour moi de bénéficier d’un éventuel retour d’expérience, d’une relecture de code ou de la documentation, et améliorer l’existant.

    Que permet de faire VenC ?

    Il s’agit donc d’un générateur de site statique orienté blog proposant les fonctionnalités suivantes :

    • Des balises VenC permettant une mise en page et une intégration de contenus avancés.
    • La possibilité de créer un agencement de publication en nombre arbitraire de colonnes.
    • Un module et une API JavaScript de défilement infini.
    • Les publications peuvent être organisées par catégories, sous-catégories, par période de dates et par chapitres.
    • La possibilité de désactiver des fils de publications spécifiques.
    • La possibilité de configurer des sous-répertoires pour chaque type de publications.
    • La possibilité d’ajouter des métadonnées au blog et aux publications.
    • Les publications sont triées par ordre chronologique par défaut, mais peuvent l’être aussi en fonction de métadonnées. L’ordre peut être ascendant ou descendant.
    • La génération de flux Atom et/ou RSS pour chaque fils de publications.
    • Des permaliens.
    • Un serveur HTTP simple pour effectuer des tests et prévisualiser le site.
    • La gestion et l’édition du blog peuvent être faites entièrement en ligne de commande, dans un environnement non graphique.
    • Le support de Markdown, reStructuredText, AsciiDoc.
    • La mise en ligne du site peut se faire en FTP via VenC.
    • Le support de pygmentize pour la coloration syntaxique.
    • Le support de l’API oEmbed.
    • Le support de l’API Kroki.
    • Le support de contenus audio et vidéo via les balises VenC.
    • Installation facilitée via pip et pipx.
    Faster, smaller, stronger

    À noter qu’ayant à cœur l’optimisation et la performance, l’essentiel du travail réalisé sur cette version 3.1.0 à été l’intégration d’un mode de génération parallèle pour accélérer l’exportation de votre projet. En fait sur ce dernier point, l’ambition est de faire en sorte que VenC puisse passer à l’échelle en tirant parti des threads Python du module multiprocessing de Python. Nous en reparlerons plus bas.

    J’ai passé de longues heures à optimiser l’ensemble du code comme je l’avais déjà fait entre la v1 et la v2. Mon propre site contenant énormément de pages, j’ai besoin d’une application rapide et simple pour générer celui-ci. Il y a quelque chose de très satisfaisant à travailler en ce sens. Tout en mesurant les limites de la chose et en découvrant qu’un excès de zèle rend le code incompréhensible bien sûr… Avec cette v3 je pense avoir atteint un équilibre. En termes de rapidité, la force de VenC réside aussi dans le fait qu’il possède sa propre syntaxe de balisage pour la mise en forme (pas de Jinja donc). Le moteur de template étant ici taillé sur mesure et fortement couplé à l’application, ça tourne très très vite ! Voir la documentation de la syntaxe VenC.

    Si jamais ça vous intéresse, il est envisageable de découpler cette partie spécifique du code pour être utilisé ailleurs que dans VenC.

    Travaux et réflexion en cours, le futur de l’application

    Le moteur de recherche client-side.

    Dans la v2 j’avais introduit une fonctionnalité expérimentale permettant de générer des documents JSON-LD au format JSON ou JSONP. Cette fonctionnalité a été retirée depuis, parce que je ne suis plus sûr de la pertinence de cette technique pour le projet initial : celui d’implémenter un moteur de recherche client-side décentralisé. Ce moteur de recherche devait permettre de chercher du contenu sur un site, mais aussi sur celui des amis, pour lesquels les end-points seraient manuellement ajoutés par le propriétaire du site. Ce faisant, cela permettrait de créer un réseau de site qu’il est possible de crawler pour trouver du contenu.

    Il se pourrait que JSON-LD ne soit en fait pas le meilleur moyen pour ce genre d’usage. Mais je n’en sais trop rien, qu’en pensez-vous ?

    Intégration avec le Fediverse

    Un truc que j’ai toujours trouvé chouette avec Tumblr, c’est le fait d’avoir une page hautement personnalisable qui fait néanmoins partie d’un tout qu’il est possible d’explorer avec le moteur de recherche interne du service. En ce sens, cette idée rejoint celle concernant le moteur de recherche client-side décentralisé.

    Avec l’émergence de Fediverse, ça serait en fait intéressant de voir comment il est possible d’intégrer VenC à ce type de réseau. Mon idée initiale était de créer une surcouche de VenC, une sorte de serveur, avec un frontend web, gérant plusieurs sites et capable de répondre dynamiquement à des requêtes des APIs du Fediverse. On comprend ici qu’un tel serveur pourrait avoir à gérer des dizaines, voire des centaines de sites, le parallélisme fraîchement implémenté dans la v3 prend tout son sens.

    La question de comment explorer du contenu gérer par VenC de façon décentralisé, modulaire, et interopérable étant le grand axe d’évolution de VenC qui me tient à cœur. Je souhaite recréer ce réseau dont j’avais rêvé il y a longtemps.

    Sites statiques, deepweb et smolweb

    Le smolweb, c’est vraiment cool. Par certains aspects il ressemble aussi un peu au deepweb, lui aussi très intéressant pour d’autres raisons. Les propositions de ces réseaux étant toujours plus d’actualités à mesure que les années passent…

    De ce que j’ai pu voir du deepweb, beaucoup de sites sont en fait statiques et d’apparence très sobre, ce qui ne manquera pas de faire vibrer la fibre nostalgique de ceux qui ont connu le web des années 1990 et 2000. Quelle époque ! Dans les deux types de réseau on retrouve deux aspects qui me tiennent à cœur, le green IT pour l’un et la vie privée pour l’autre. Des valeurs dans lesquelles je me retrouve évidemment, et pour lesquelles je souhaiterais que VenC apporte sa pierre à l’édifice.

    Une des perspectives d’évolution de VenC serait de pouvoir faire en sorte qu’il puisse générer des sites spécifiquement pour les différents types de smolweb : Gopher, Gemini… Mais je ne connais pas bien le fonctionnement de ceux-là, c’est donc encore à l’étude.

    Et le format EPUB ?

    Puisque VenC gère le chapitrage de son contenu, ça pourrait avoir du sens de pouvoir générer des documents EPUB. Et comme ce format est en fait du contenu HTML embarqué dans un zip… Il n’y a plus qu’à étudier les spécifications du format, et au boulot. Mais peut-être qu’il existe déjà un module ou package Python pour ce genre de chose ? Tout ça est aussi à l’étude.

    Internationalisation des articles

    Le besoin étant d’avoir plusieurs versions d’un même article dans des langues différentes, il y a plusieurs façons de réaliser ça… Ça n’est donc pas une feature triviale.

    Ça pourrait m’aider de me parler un peu de la façon dont vous voyez la chose pour un blog statique.

    Fonctionnalités de base manquantes

    La plupart des générateurs de sites statiques ont cette fonctionnalité, mais pas VenC. Pas encore en tout cas, mais c’est dans les tuyaux !

    Génération incrémentale et mise en cache.

    Au lieu de régénérer tout le site à chaque modification, VenC ne devrait modifier que le strict nécessaire. Une mise en cache des pages à certaines étapes de la génération du site pourrait être mise en œuvre pour accélérer le traitement.

    Auto-rafraîchissement lors de la prévisualisation

    Cette fonctionnalité va de pair avec la précédente, lorsque le site est prévisualisé il devrait s’auto-régénérer quand une modification est faite.

    Ajout de modules tiers écrit par les utilisateurs eux-mêmes

    Pour le moment VenC n’a pas de greffons autres que ceux déjà prévus par l’application, mais les futures versions bénéficieront d’une API permettant d’écrire vos propres fonctionnalités.

    Le mot de la fin

    J’ai à cœur de rendre ce logiciel accessible dans d’autres langues, pour la traduction de la documentation et du logiciel lui-même, je cherche des personnes pouvant justifier d’une capacité professionnelle de traduction dans une langue ou une ou autre. L’anglais et l’allemand seraient par exemple un bon début. Ce travail serait naturellement rémunéré. N’hésitez pas à me contacter si vous pensez avoir la compétence requise pour que nous en discutions.

    Cette v3 a demandé beaucoup d’efforts, j’espère que ce logiciel trouvera ses utilisateurs ! J’en profite pour remercier les contributeurs qui croient en ce projet et notamment Jérémy Berry pour ses conseils et sa précieuse relecture, Sidoine Baratte qui suit le projet depuis le début et avec qui j’ai affronté les bugs ainsi que benben962 pour sa traduction en anglais de l’ancienne documentation !

    Ressources du projet Illustrations

    Les sources des illustrations :

    Modules optionnels
    • Mistletoe : Pour l’utilisation de la syntaxe Markdown.
    • Docutils : Pour utiliser la syntax reStructuredText.
    • Latex2MathML : Pour convertir du LaTeX en MathML.
    • Pygments : Pour la coloration syntaxique.
    • AsciiDoc3 : Pour utiliser la syntaxe Asciidoc
    Télécharger ce contenu au format EPUB

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Sortie de la version 2 d’æneria, l’application web pour analyser sa consommation d’énergie

    30 janvier, 2024 - 18:53

    J’ai le plaisir de vous annoncer (après plus d’un an de gestation) la sortie de la version 2 d'æneria !

    æneria est une application web autohébergeable qui permet de suivre sa consommation d’énergie et de l’analyser au travers de différentes visualisations et à l’aide de données météo.

    æneria c’est quoi au juste ?
    • Côté énergie, le logiciel s’appuie sur les APIs fournis par Enedis et GRDF pour aller récupérer les données de consommation relevées par les compteurs Linky et Gazpar.
    • Côté météo, il s’appuie sur les données SYNOP de MétéoFrance.

    Toutes ces données sont ensuite présentées au travers de différents tableaux de bord. L’idée générale étant de présenter les données de manière un peu plus originale que le triste histogramme que l’on a trop souvent l’habitude de voir.

    Ces différentes présentations ont pour but d’aider l’utilisateur à se questionner sur sa consommation d’énergie en faisant ressortir des schémas de consommation.

    Par exemple :

    • Je suis au travail la journée en semaine, d’où peut donc bien provenir cette tâche tous les jeudi après-midi ?
    • Je suis parti en vacances une semaine cet hiver, mais, je ne vois pas de tâche claire sur le graphique ? Est-ce normal ? Aurais-je oublié d’éteindre mes chauffages ?
    Nouveauté de cette Version 2

    æneria existe maintenant depuis plus de cinq ans (l’application s’appelait alors Pilea) :

    • la version 0 (octobre 2018) permettait de récupérer les données de consommation d’électricité en scrappant l’espace personnel Enedis et de les analyser avec les données SYNOP de MétéoFrance
    • la version 1 (septembre 2020) utilisait l’API d’Enedis pour aller chercher les données de consommation, ajoutait des tableaux de bord et apportait des améliorations d’UX

    Cette version 2 arrive avec son lot de nouveautés :

    • Une refonte complète de l’interface
    • L’intégration du compteur Gazpar via l’API GRDF Adict
    • L’import en masse de données via des fichiers d’export Enedis et GRDF
    Côté techno

    æneria est développé avec :

    • PHP/Symfony côté serveur,
    • PostgreSQL pour la base de données
    • Vue.js, D3.js et PrimeVue côté frontend
    æneria + YunoHost = ❤️

    Utilisateur de YunoHost depuis (au moins) 2016, j’avais en tête, dès le début des développements, de packager l’application pour la célèbre distribution dédiée à l’autohébergement.

    Le paquet d’æneria (disponible depuis 2018, d’abord sous le nom de Pilea) était cassé depuis quelques mois, à cause d’une évolution côté Enedis que je n’avais pas eu le temps de prendre en compte côté æneria.

    Le paquet vient d’être mis à jour vers cette version 2 et l’application est donc de nouveau complètement fonctionnelle sur YunoHost !

    Quelle(s) suite(s) pour æneria ?

    Pour le moment, je ne vais plus avoir beaucoup de temps personnel pour m’occuper d’æneria, il se peut donc que mis à part quelques corrections de bugs, le projet n’avance plus beaucoup… sauf si…

    Actuellement, avec mon employeur, Makina Corpus (dont vous avez peut-être déjà vu passer le nom sur linuxfr), nous réfléchissons à adapter æneria pour les collectivités locales.

    Cette version de l’application serait une plateforme permettant de suivre les consommations de l’ensemble des sites d’une collectivité locale et s’adapterait à leurs besoins (comme la transmission automatique des données de consommation à la plateform OPERAT de l’ADEME).

    Ce projet est actuellement à l’étude et nous souhaiterions le construire avec ses potentiels utilisateurs finaux.

    Si vous êtes intéressé·e par le sujet, n’hésitez pas à nous contacter à contact@makina-corpus.com.

    Télécharger ce contenu au format EPUB

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Revue de presse de l’April pour la semaine 4 de l’année 2024

    30 janvier, 2024 - 13:17

    Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

    Agenda du Libre pour la semaine 5 de l’année 2024

    27 janvier, 2024 - 19:28

    Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 25 événements (France : 24, internet : 1, Québec : 2) est en seconde partie de dépêche.

    Sommaire [FR Grenoble] L’Atelier de Bidouille (ABIL) - Le lundi 29 janvier 2024 de 19h00 à 21h00.

    L’Atelier de Bidouille Informatique Libre (ABIL) est ouvert à tous·tes les personnes qui n’arrivent pas à résoudre des problèmes avec leur ordinateur:

    • trouver et installer un logiciel
    • utiliser et/ou apprendre à utiliser un logiciel
    • réinstaller ou installer un système d’exploitation
    • monter un ordinateur
    • réparer un ordinateur
    • créer et/ou mettre à jour un site oueb
    • … ou d’autres choses sur un ordinateur

    L’atelier permet de résoudre son problème en compagnie de bénévoles et des participants qui ne sont ni expert·e·s en informatique, ni réparateur·rice·s, mais qui ont l’habitude de la « bidouille » et seront là pour vous aider à trouver l’information là où elle se trouve (si elle existe).

    Pendant les ateliers, l’ABIL met à disposition du matériel: postes de travail, unités centrales à remonter ou installer, écrans, claviers, souris, pièces détachées, connexion Internet…

    Attention, l’ABIL ne met à disposition que des systèmes d’exploitation et des logiciels libres. Si vous souhaitez résoudre un problème sur un système ou logiciel non-libre, apportez votre machine pour participer à l’atelier, muni des licences du système d’exploitation et/ou des logiciels concernés.

    [internet] Émission «Libre à vous!» - Le mardi 30 janvier 2024 de 15h30 à 17h00.

    L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

    Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

    Les ambitions de l’émission Libre à vous!

    La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet.

    Depuis mai 2018, l’April anime une émission d’explications et d’échanges sur la radio Cause Commune sur les thèmes des libertés informatiques.

    Libre à vous ! se veut avant tout une émission d’explications et d’échanges sur les dossiers politiques et juridiques que traite l’April, et sur les actions qu’elle mène.

    Pour les libertés informatiques en général, et pour le logiciel libre en particulier.

    Libre à vous ! c’est aussi un point sur les actualités du Libre, des personnes invitées aux profils variés, de la musique sous licence libre, des actions de sensibilisation.

    Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tel est l’objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

    L’émission dispose:

    [FR Lyon] Soirée Pizza - Le mardi 30 janvier 2024 de 18h00 à 22h00.

    Venez discuter avec nous d’informatique, d’écologie, de solidarité ou de logiciels libre, autour d’un verre ou d’une part de Pizza.

    Ambiance sympathique et détendue.

    Tous les mardis.

    [FR Saint-Étienne] OpenStreetMap, rencontre Saint-Étienne et sud Loire - Le mardi 30 janvier 2024 de 19h00 à 21h00.

    Depuis la rentrée 2023, les temps de rencontre autour d’OpenStreetMap sont relancés.

    L’occasion de se rencontrer (ou de se retrouver), d’échanger sur OpenStreetMap et de lancer des projets en commun.

    [FR Grenoble] Install Party + Rencontre FairPhone - Le mardi 30 janvier 2024 de 19h00 à 21h00.

    La Guilde vous propose deux ateliers en une soirée: install party ET rencontre Fairphone à la Turbine.coop.

    Vous en avez assez d’être dépendants des OS et logiciels propriétaires ? (Android, etc ?) Cet atelier est pour vous ! Repartez à la fin de la soirée avec votre propre machine fonctionnant sous un nouveau système d’exploitation, correctement installé, configuré et agrémenté de nombreux logiciels (essentiellement libres !).

    C’est aussi l’occasion pour les utilisateurs de FairPhone de partager leurs expériences. Ce mois-ci, un Fairphone 3, un Fairphone 4 et un Fairphone 5 avec /e/OS installé seront disponibles pour démonstration.

    Merci de sauvegarder vos données si vous apportez votre machine!

    [CA-QC] Rencontre du CA de FACiL - Le mardi 30 janvier 2024 de 20h00 à 22h00.

    Le conseil d’administration (CA) de FACiL se réunit pour traiter des affaires courantes de l’association.

    Par souci de transparence, les réunions du CA sont ouvertes aux membres.

    Pourquoi vouloir assister aux réunions?

    Vous pouvez assister aux réunions, par exemple, si vous souhaitez mieux connaître le fonctionnement de notre association, et/ou rencontrer les administrateurs et administratrices et/ou peut-être faire valoir votre point de vue en personne. Si vous désirez assister à la réunion, merci de nous avertir en écrivant à la personne ressource, dont l’adresse courriel est indiquée plus bas.

    Voici le lien vers la page d’ordre du jour:

    Lien de l’ordre du jour: Ordre du jour de la réunion du 30 janvier 2024 — Wiki FACiLe

    Merci !

    François Pelletier

    Secrétaire de FACiL

    [FR Le Mans] Permanence du mercredi - Le mercredi 31 janvier 2024 de 12h30 à 17h00.

    Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

    Attention, réservez votre place par contact (at) linuxmaine (point) org 

    Planning des réservations consultable ici.

    [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le mercredi 31 janvier 2024 de 18h00 à 20h00.

    Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

    C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

    [FR Villeneuve d’Ascq] Ateliers « Libre à vous » - Le mercredi 31 janvier 2024 de 19h30 à 22h00.

    L'OMJC organise avec l’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais organise ce mercredi une permanence Logiciels Libres ouverte à tous, membre de l’association ou non, débutant ou expert, curieux ou passionné.

    Le Centre d’Infos Jeunes a mis en place une démarche d’accompagnement des jeunes aux pratiques actuelles pour l’informatique et le numérique:

    • Lieu d’accès public à Internet (5 postes avec Wifi libre et gratuit)
    • Web collaboratif et citoyen pour que chacun puisse trouver sa place et passer du rôle de simple usager à celui d’initiateur de processus collaboratif
    • Éducation à l’information par les nouveaux médias (diffusion par le biais du numérique)
    • Logiciels libres (bureautique, sites, blogs, cloud, infographie et vidéo, musique, réseaux sociaux, chat…).

    Cette rencontre a lieu sur rendez-vous, tous les samedis matin hors vacances scolaires à la Maison communale de la ferme Dupire, rue Yves Decugis à VILLENEUVE D’ASCQ

    [FR Angers] Rencontre mensuelle OpenStreetMap - Le jeudi 1 février 2024 de 18h15 à 19h15.

    Déjà fan d’OpenStreetMap ou envie de découvrir cette cartographie libre, de contribuer à l’enrichissement de la cartographie locale angevine, de mettre à jour des données qui vous tiennent à cœur (pistes cyclables, environnement, facilitation des parcours PMR, bâti, etc.) ?

    Les cartographes bénévoles angevins se rencontrent les premiers jeudis de chaque mois pour échanger des astuces, faire découvrir les outils disponibles (sur ordiphone ou PC) et organiser des actions collectives.

    Vous n’y connaissez rien ? Pas grave, on vous apprendra autour d’une pression, d’un thé ou d’un jus de fruit !

    [FR Rennes] Apéro du Libre - Actux - Le jeudi 1 février 2024 de 19h00 à 22h00.

    Actux organise un nouvel apéro du libre au Papier Timbré.

    Les Apéros du Libre sont des rencontres conviviales autour d’un verre, pour discuter et échanger entre utilisateurs et curieux de logiciels et culture libres.

    L’entrée est gratuite et ouverte aux membres et non membres d’Actux. Les consommations sont à la charge des participants.

    [FR Montrouge] Rencontre contributeurs OpenStreetMap - Le jeudi 1 février 2024 de 19h00 à 22h00.

    La rencontre mensuelle des contributeurs habitants Montrouge et alentours aura lieu le 01 février 2024 au  Schmilblick à partir de 19h.

    Ce bar solidaire est situé au 94 avenue Henri Ginoux (station Vélib juste en face, bus 68 et 128, métro 4 station « Mairie de Montrouge »).

    Cette rencontre mensuelle nous permettra de discuter de nos projets de cartographie dans OpenStreetMap à Montrouge, au Sud de Paris et au-delà. Comme d’habitude, nous prenons un pot et dînons sur place pour ceux qui le souhaitent.

    Comme toujours, les débutants et simples curieux sont les bienvenus.
    Infos et inscription gratuite: https://wiki.openstreetmap.org/wiki/Montrouge/Evenements/Reunion-01.02.2024

    [FR Chambery] Forum ALPINUX - Le jeudi 1 février 2024 de 20h00 à 22h00.

    Tous les 1ᵉʳ et 3ᵉ jeudis du mois, Alpinux organise des rencontres à la Dynamo de Chambéry.

    À ces occasions une présentation est proposée.

    C’est aussi l’occasion d’échanger sur des projets, des problèmes rencontrés…

    Comme toujours covoiturage possible.

    [FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciel Libre - Le vendredi 2 février 2024 de 20h00 à 23h59.

    L’AGU3L Logiciel Libre à Annecy votre association se réunit tous les vendredis à 20h00.

    ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

    Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site.

    Parcours libriste avec Anca Luca — « Libre à vous ! » du 16 janvier 2024 — Podcasts et références

    26 janvier, 2024 - 19:14

    Cent quatre-vingt-seizième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :
    - sujet principal : Parcours libriste avec Anca Luca (XWiki, Open Food Facts) ;
    - chronique de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April, sur « Markdown & vous » ;
    - chronique de Gee sur « Mickey dans le domaine public ».

    Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 MHz en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune. Vous pouvez nous laisser un message sur le répondeur de la radio : pour réagir à l’un des sujets de l’émission, pour partager un témoignage, vos idées, vos suggestions, vos encouragements ou pour nous poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

    Télécharger ce contenu au format EPUB

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Appel à présentation pour le LibreGraphicsMeeting 2024

    26 janvier, 2024 - 12:38

    Depuis 2006, le LibreGraphicsMeeting réuni une fois par an divers équipes et utilisateurs avancés des logiciels de créations graphiques. Nous parlons ici de Gimp, Krita, Inkscape, Scribus pour les équipes les plus régulières mais d’autres projets viennent régulièrement contribuer au groupe ou se faire connaître, présenter des projets moins visibles, plus ciblés voire des bibliothèques d’outils. Le but de ces rencontres est multiple : permettre aux contributeurs de se retrouver une fois l’an pour définir des objectifs annuels, définir des stratégies interlogicielles afin de favoriser l’interopérabilité comme cela a pu être le cas avec la création de format comme le OpenRaster…

    Les effets du LibreGraphicsMeeting ont été importants dans le workflow de la création graphique mais cela n’est pas fini car le domaine évolue beaucoup en termes de besoin mais aussi en termes d’application avec de nouvelles pratiques et de nouvelles priorités.

    2024 signe le retour du LibreGraphicsMeeting en présentiel, ce qui était l’objectif initial. Il se déroulera à Rennes du 9 au 12 mai dans les locaux d’Activdesign et sera organisé cette année par l’Association francophone des graphistes libres (AFGRAL) en remplacement du Grafik Labor avant de reprendre éventuellement sa mobilité internationale.

    S’agissant d’une édition de reprise, l’objectif est de pouvoir faire un point sur les évolutions et nouveautés de ces dernières années par des conférences, et de permettre les rencontres lors d’atelier ou réunions de travail. Si vous souhaitez participer au LGM, n’hésitez pas à proposer une conférence avant le 2 février 2024, après quoi le comité de programmation se réunira.

    Télécharger ce contenu au format EPUB

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Claire Mathieu et les algorithmes

    24 janvier, 2024 - 14:01

    Si on devait définir Claire Mathieu en mots-clés, ce serait, dans le désordre : algorithmes, Parcoursup, CNRS, pédagogie et éthique. Mais comme c’est très réducteur, ce portrait de celle qui a codé l’algorithme de Parcoursup évoquera, outre ces sujets, son parcours et son passage au Conseil présidentiel de la science. Et, si vous ne savez pas vraiment ce qu’est un algorithme, normalement, cette notion devrait vous être plus familière après la lecture de la dépêche, et qui sait, peut-être vous donner envie de vous y mettre.

    Sommaire Parcours

    Claire Mathieu est une ancienne élève de l’École normale supérieure. En 1988, elle soutient une thèse en sciences : « Comparaison de modèles combinatoires et probabilistes : deux exemples en analyse d’algorithmes » sous la direction de Claude Puech, actuel directeur scientifique de la Fondation Inria.

    En 1990, elle est Chargée de recherche au CNRS en informatique. Elle obtiendra le prix « IBM Jeune chercheur » en 1991.

    À partir de 1997, elle occupe des fonctions de professeure d’informatique : à l’Université Paris-Sud (devenue Paris-Saclay en 2020), puis à l’École polytechnique (de 2002 à 2004) et à l’Université de Brown (en), USA (de 2004 à 2014). De retour en France, elle devient, en 2012, Directrice de recherche au CNRS en informatique, sera professeure associée au Département d’informatique de l’École normale supérieure de 2014 à 2018. Elle occupera la chaire annuelle d’Informatique et sciences numériques au Collège de France pour l’année 2017-2018.

    En 2017 elle est chargée de mission « Parcoursup ».

    En 2019, elle obtient la médaille d’argent du CNRS pour l’ensemble de son œuvre. Elle est élue la même année à l’Académie des sciences. Elle est actuellement directrice de recherche au CNRS en informatique au sein de l’Institut de recherche en informatique fondamentale (IRIF).

    Qu’est-ce qu’un algorithme ?

    Petit rappel de ce que sont les algorithmes, une notion devenue omniprésente. Dans sa leçon inaugurale au Collège de France, le 16 novembre 2017, Claire Mathieu constate d’ailleurs que :

    ce mot a envahi les médias. Autrefois, lorsqu’on allait dans une administration et qu’on n’arrivait pas à obtenir ce que l’on souhaitait, la réponse était : « Ah, Madame, vous comprenez, c’est l’informatique ! » Maintenant on entend : « Ah, c’est l’algorithme. »

    Au départ selon la notice étymologique du CNRTL, l’algorithme, vers 1220-30, s’appelait « augorisme » et c’était un « procédé de calcul utilisant les chiffres arabes ». Il deviendra « algorisme » puis, enfin « algorithme ». Le mot lui-même vient du surnom du mathématicien Abdallāh Muhammad ibn Mūsā : Al Ḫuwārizmī (qui est en fait son origine géographique). Et, si vous ne savez pas si on doit mettre ou pas un « y », retenez que ça n’a strictement rien à voir avec la musique ou la danse, donc, pas d’y.

    Si une bonne part du lectorat de LinuxFr sait de quoi il s’agit, notamment parce que c’est leur métier d’en fabriquer, ce n’est pas forcément le cas de tout le monde, une petite explication s’impose. Un algorithme est ainsi une suite finie et non ambiguë d’opérations ou d’instructions permettant de résoudre un problème ou d’obtenir un résultat ou, pour reprendre la définition qu’en a donné Claire Mathieu dans sa leçon inaugurale : « un algorithme, c’est une méthode pour résoudre un problème de façon constructive en le décomposant en briques de base faciles à manipuler. » Elle donne l’exemple de l’apprentissage de la lecture par la méthode syllabique (découper les mots en lettres et syllabes) par rapport à la méthode globale (qui serait plus proche de l'apprentissage profond en informatique).

    On peut avoir d’autres exemples simples, celui de la recette de cuisine ou encore, celui de modèles de tricot. Un algorithme reçoit des données à traiter (texte, nombres relations), les instructions peuvent être conditionnelles, passant les étapes suivies par l’algorithme vont varier, et, forcément, les résultats.


    Allégorie des résultats d’un algorithme avec des jeux de données différents.

    Si vous voulez en savoir plus, je vous renvoie à la leçon inaugurale de Claire Mathieu au collège de France et à cet article de Jean Cardinal sur le site francophone The Conversation, vous apprendrez qu’il existe plusieurs « familles » d’algorithmes et comment cela fonctionne.

    De l’importance des algorithmes Pourquoi avoir choisi les algorithmes ?

    Pourquoi avoir choisi les algorithmes ? À cette question qui lui a été posée à l’occasion de sa nomination au Conseil présidentiel de la science, en décembre 2023 par le site de l’Insmi (CNRS Mathématique), elle répond que cela date de sa formation à l’École normale supérieure de jeunes filles1.

    Une question dans un projet de programmation « demandant un calcul par simulation de la profondeur moyenne des arbres 2-3 » l’avait «  plongée dans des abîmes de perplexité car la notion de “moyenne” dépendait de la distribution étudiée, qui n’était pas spécifiée : soit l’arbre est obtenu par une suite d’insertions aléatoires (facile à simuler), soit on considère la distribution uniforme sur tous les arbres 2-3 contenant n éléments » et « d’un cours montrant la borne inférieure n log n pour la complexité dans le pire cas pour tout algorithme de tri par comparaisons. L’idée qu’il était possible de montrer une borne inférieure sur tous les algorithmes imaginables de tri par comparaison, c’était magique. »

    Dans la même interview, elle dira qu’elle aime l’aspect concret des algorithmes et « le fait que l’on puisse voir la solution en train de se construire. ».

    Sur l’importance des algorithmes

    Dans un entretien donné au magazine La Recherche en février 2020 elle explique que le rôle des algorithmes a toujours été important et ce, depuis le début de l’informatique. On se rappellera peut-être des regrets de Marion Créhange qui, dans un texte pour la revue Interstices déplorait le fait que les algorithmes conçus au départ pour économiser le temps et le volume d’informations à traiter par une machine étaient moins subtils.

    Aujourd’hui, les algorithmes ne se concentrent plus seulement sur le fonctionnement des logiciels mais ce phénomène :

    a pris une importance particulière en raison de la révolution numérique en cours, avec entre autres l’émergence d’algorithmes utilisant des réseaux de neurones profonds. […] Avec le passage au tout-numérique dans la société, l’utilisation des algorithmes partout et le succès des méthodes de l’intelligence artificielle, la proximité entre les algorithmes et les humains dans leur vie en société a changé.2

    Et, évidemment, ce n’est pas sans conséquences, puisqu’à partir du moment où les algorithmes vont s’entremêler à la vie des êtres humains, des questions éthiques se font jour :

    Cette omniprésence a fait apparaître de nouveaux critères, dont on ne se souciait pas auparavant, comme celui de vouloir que les algorithmes soient équitables et justes pour les humains. Jusqu’il y a deux ou trois ans, ce n’était pas vraiment une préoccupation des algorithmiciens. Cela a émergé d’un coup et pose de nouvelles questions : est-ce que ce sont les algorithmes qui décident et les humains qui suivent – ce qui n’est pas souhaitable – ou bien est-ce que les algorithmes sont au service de la société et des humains ? Que faire pour garantir que les humains gardent toujours le contrôle ?3

    Claire Mathieu considère que les algorithmes peuvent contribuer au bien commun, pour peu qu’ils soient bien conçus et utilisés. Dans sa leçon inaugurale au Collège de France, par exemple, elle donne celui de la greffe de reins dont l’idée est d’apparier les reins des donneurs et donneuses aux malades ou encore celui du découpage électoral. Elle espère que « la perspective algorithmique fera partie de la culture des adultes de demain. »4.

    Parcoursup : transcrire la loi dans le code

    Parcoursup est un dispositif français concernant l’inscription dans les formations d’enseignement supérieur, notamment celles dont les capacités d’accueil sont inférieures au nombre de candidatures reçues, créé par la loi n° 2018-166 du 8 mars 2018 relative à l'orientation et à la réussite des étudiants.

    Où la loi fait le code

    En 2000, le juriste américain Lawrence Lessig écrit « Code is Law » pour Harvard Magazine, ce que l’on pourrait traduire par « le code est loi » ou le « code fait loi ». Il expliquait que, dans le cyberespace, c’est le code (informatique) qui fait la loi et que, dans l’exemple de l’identification, « l’architecture de certification qui se construit respecte ou non la vie privée dépend des choix de ceux qui codent. ». Il insistait sur le fait que quand l’État se retire, il laisse le champ aux intérêts privés.

    Avec Parcoursup, c’est la loi qui fait le code. Laquelle loi fait partie du Code de l’éducation qu’elle a modifié, notamment dans son article D612-1.

    Le principe : les lycéens, les lycéennes, les apprenti·e·s, et les étudiant·e·s en réorientation désireuses d’entrer dans l’enseignement supérieur formulent leurs vœux sur la plate-forme Parcoursup. Les capacités d’accueil des formations figurent sur le site de Parcoursup. Une commission d’examen des vœux pour chaque formation (chaque BTS, BUT, CPGE, chaque section d'école d'ingénieur, etc.) les examine et, au besoin met dans l’ordre les candidatures. Là, un algorithme va calculer l’ordre d’appel dans lequel les candidats et les candidates vont recevoir les propositions. Propositions qui évolueront à un rythme quotidien, du 30 mai au 12 juillet pour l'année 2024. Le temps de réponse accordé diminuant au cours du temps.

    L’idée étant, idéalement, de faire correspondre les vœux et les capacités desdits candidats et candidates aux formations.

    Quand la rédaction de la loi affaiblit les mariages stables

    L’algorithme de Parcoursup fait partie de ceux qui servent d’exemple à sa leçon inaugurale au Collège de France. Elle y explique que le gouvernement voulait s’inspirer de l’algorithme des « mariages stables » de Gale et Shapley. Au départ, il n’était question que de classes péparatoires. Se sont ajoutées ensuite les formations non-sélectives avec plus de places que de candidats et candidates, puis les formations non-sélectives pour lesquelles l’offre est inférieure à la demande qui5 :

    utilisent des critères géographiques (l’académie d’origine), ainsi que des critères dépendant des préférences des candidats.

    Et, de facto, l’algorithme des mariages stables perd ses propriétés et la nécessité d’exprimer des choix stratégiques plutôt que des réelles préférences s’impose aux candidats et aux candidates ce qui « pénalise les candidats sincères » avec un autre effet secondaire :

    malgré cela, les formations n’ont pas assez de critères pour départager les candidats et ne peuvent produire de liste ordonnée, d’où l’usage du tirage au sort. Cette extension de l’algorithme, du point de vue mathématique, était catastrophique.

    Toujours, dans cette leçon inaugurale, Claire Mathieu en conclut :

    C’est la loi elle-même qui dit que l’affectation peut se faire en fonction des préférences des candidats, et donc qui – indirectement – encourage la manipulation !
    Ainsi, la loi a défini les contraintes. Du point de vue algorithmique, on peut dire qu’il y a eu une erreur de conception. Pour éviter ce genre d’impasse, la législation devrait peut-être être définie en concertation avec les algorithmiciens.

    L’algorithme de Parcoursup est public ainsi que son explication (voir dans les liens) : « La transparence des algorithmes utilisée par le gouvernement est un moteur puissant pour une société plus démocratique. »6. Il a été primitivement publié sur un dépôt Framagit.

    Quinze jours au Conseil présidentiel de la science

    Le Conseil présidentiel de la science est un conseil national scientifique français créé le 7 décembre 2023 par le président de la République. Composé de douze membres, sa mission de tenir le président informé des évolutions scientifiques susceptibles d’être stratégiques. Les rapports de ce conseil ne seront pas rendus publics.

    Claire Mathieu y est nommée ainsi qu’une brochette d’autres scientifiques de haut niveau. Elle en démissionne le 22 décembre en désaccord avec la loi sur l’immigration. Une loi considérée par ailleurs comme ni essentielle (les lois sur l’immigration ont été modifiées 133 fois en dix ans), ni vraiment souhaitée, dangereuse pour la politique de santé publique et votée dans des conditions démocratiques douteuses. Elle s’en explique ainsi dans un courrier adressé à Emmanuel Macron :

    En effet, si au lieu de vous c’était l’extrême droite qui était au pouvoir, j’aurais refusé de participer à ce conseil. Or, la loi anti-immigration est une loi d’extrême droite, une loi xénophobe, d’exclusion et de repli sur soi.

    Elle ajoutera sur X :

    Maintenant déjà il est difficile à nos jeunes chercheurs étrangers de régler leurs problèmes de visas. Demain ce sera pire, et ils iront donc dans un pays plus accueillant. Cela accentuera le décrochage de la France en recherche.

    Elle remarque au passage sur son compte Mastodon :

    C’est drôle, il y a quinze jours j'ai reçu plein de messages de félicitations pour ma nomination au Conseil présidentiel de la science, et aujourd’hui je reçois plein de messages de félicitations pour ma démission du Conseil présidentiel de la science (y compris certains des mêmes personnes).
    Je cherche le proverbe approprié pour décrire la séquence.

    On suggérerait bien cette citation de Rabelais tirée de Pantagruel « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

    Post-scriptum

    Vous avez dans les « Liens » ceux qui m’ont servi à rédiger ce portrait. Je ne saurais que trop vous recommander d’aller y jeter un coup de souris, au moins la leçon inaugurale. Sur le site de Claire Mathieu, vous trouverez son CV ainsi que des liens vers certaines de ses publications et ses présentations. Les présentations sont d’un intérêt relativement mineur car elles sont, et c’est comme cela que ça doit être, des supports de sa parole et là uniquement pour agrémenter son discours, elles sont donc assez peu informatives pour qui ne connaît pas le domaine, tout au moins.

    La leçon inaugurale a fait l’objet d’une publication papier, épuisée, et de versions epub et pdf. On doit pouvoir l’emprunter auprès d’une « institution partenaire ». Cela dit le texte intégral est en ligne.

    Pour lire l’interview de Claire Mathieu dans la Recherche, il faut le payer, soit en achetant le numéro, soit en acceptant de voir une publicité (on peut se servir un café pendant qu’elle passe). Personnellement je n’avais pas le bouton sur mon Firefox, question de réglage ou d’extensions sans doute, il m’a fallu utiliser Chromium. À vous de voir.

    Pourquoi un portrait, si on peut dire, à mi-chemin entre une biographie et une interview ? Parce qu’une biographie se doit d’être exhaustive, ce qui n’était pas trop l’idée ici. Et qu’une interview ça prend du temps à rédiger et que les personnes ne répondent finalement pas forcément. Quitte à travailler pour rien, autant travailler pour quelque chose. Il y en aura peut-être d’autres, ou peut-être pas (j’ai un autre nom en tête et dans Zotero). Mais j’espère que celui-ci fera au moins un heureux.

    Pourquoi pas sa page Wikipédia ? D’abord parce que je ne l’ai pas lu, ce qui règle la question. Ensuite parce que, justement, j’ai privilégié les sources primaires pour avoir la parole de Claire Mathieu. Et enfin parce que je pense que le lectorat de LinuxFr est tout à fait capable de la trouver lui-même.

    Et un grand merci à finss pour ses précisions.

    1. ENSJF, elle disparaît en 1986 suite à la fusion des deux ENS. 

    2. La Recherche, mensuel 556, février 2020. 

    3. La Recherche. 

    4. Leçon inaugurale, Collège de France. 

    5. Les citations qui suivent sont extraites de la leçon inaugurale 

    6. Claire Mathieu, Le Monde, blog binaire, La transparence à l’école de Parcoursup, 5 juin 2018. 

    Télécharger ce contenu au format EPUB

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Revue de presse de l’April pour la semaine 3 de l’année 2024

    23 janvier, 2024 - 14:01

    Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

    Scribouilli v1.0 : un outil simple pour des petits sites et des blogs

    22 janvier, 2024 - 14:41

    Il y a 10 mois, je vous annonçais dans une dépêche la naissance de la version Beta de Scribouilli. Scribouilli a pour but d’être une solution simple pour réaliser un blog ou un petit site internet de quelques pages utilisable avec des personnes sans grande connaissance informatique.

    Depuis lors, on a pu voir sur les réseaux l’annonce d’une version 1.0 pleine d’améliorations par rapport à ce que je vous avais présenté. Pour faire court, toutes les limitations de la version Beta que j’avais pointées dans la dépêche précédente ont été levées.

    Sommaire Hébergement

    Dans sa première version, Scribouilli nécessitait d’avoir un compte GitHub et cela n’est pas du genre à plaire à tout le monde. Désormais, lorsque vous vous lancez avec Scribouilli, vous tombez rapidement sur cet écran :

    Il s’agissait d’une évolution qui était envisagée depuis le départ ou quasiment. L’arrivée relativement rapide de cette évolution a clairement été aidée par le fait que Framasoft a choisi d’utiliser Scribouilli pour les mini-sites dans le cadre de la refonte de framalibre.org. L’usage de GitHub par Scribouilli n’était pas trop au goût de Framasoft. Si vous l’ignorez, Microsoft a racheté GitHub en 2018 et même si GitHub est devenu une référence pour trouver les projets open source, GitHub.com lui-même n’est pas open source.

    Le caractère non-opensource de GitHub est une des raisons de ne pas être fan d’un outil qui passe par GitHub mais GitHub est aussi un monde intimidant pour une personne lambda sans background spécifique en informatique. Dans la première version de Scribouilli, il fallait aller sauvegarder les images du site dans GitHub et puis revenir à Scribouilli pour insérer l’image avec le code markdown adéquat. Désormais, un lien permet d’uploader les images à partir de Scribouilli qui par ailleurs génère le code markdown qui va bien. Il reste donc à copier ce code et le coller à l’endroit adéquat de la page ou article en rédaction. Il n’est donc plus nécessaire de quitter l’interface de Scribouilli.

    L’évolution de l’interface de Scribouilli apporte deux autres améliorations en lien plus ou moins direct avec l’hébergement. Premièrement, dans ses premières versions, le parcours supposait systématiquement que l’on voulait créer un nouveau site. Pour modifier un site, il fallait faire comme si on allait créer un nouveau site et puis cela se passait bien. Désormais, on a explicitement le choix entre créer un nouveau site ou en modifier un existant. La seconde évolution est que pour un même compte GitLab, GitHub ou ScribouGit, il est maintenant possible d’avoir plusieurs sites internet.

    Dernier point en lien avec l’hébergement, l’URL qui était générée dans la version Beta était assez particulière et surtout peu parlante. Désormais, lors de la création d’un nouveau mini-site ou blog, on choisit le nom de celui-ci et l’URL prend la forme : adresse du dépôt / nom du site. Si l’on souhaite un nom de site encore plus sur mesure, il y a moyen avec quelques incantations plus ou moins magiques de lier un nom de domaine personnel à son site.

    Blog

    Dans la dépêche précédente, j’écrivais

    Autant Scribouilli me paraît parfaitement utilisable en l’état pour un site simple de quelques pages, autant son utilisation pour un blog me paraît moins évidente. En effet, le menu deviendra vite illisible si l’on crée une page pour chaque nouveau billet.

    En parlant du menu, remarquons qu’il n’y a pas vraiment moyen de choisir l’ordre dans lequel les pages apparaissent dans le menu. Il me semble que les pages sont classées par ordre alphabétique avec une exception pour la page accueil qui, indépendamment de son nom, apparaît de manière assez logique en première.

    L’absence de création d’un flux RSS est aussi une caractéristique peu gênante pour un site de quelques pages mais qui peut être plus ennuyante dans le cadre d’un blog.

    Et bien aujourd’hui, Scribouilli ne possède plus ces limitations. Dans les paramètres, on peut demander l’ajout d’une page Articles.

    Comme vous pourrez le voir un peu plus bas dans cette dépêche, la page Article sert comme page menu de tous vos posts de blog qui apparaissent dans l’ordre chronologique de création.

    Pour ce qui est du menu général du site qui apparaît à droite dans le bandeau du haut, il y a désormais moyen de modifier l’ordre d’apparition des différentes pages. Une petite exception concerne la page Articles qui apparaît toujours en première dans le menu.

    Finalement, associé à la page Articles, un flux RSS est également généré.

    Ergonomie

    Deux autres évolutions positives que je classifie dans ergonomie concernent la prévisualisation des articles et la possibilité de consulter le code markdown des pages sans devoir relancer tout le cycle de la publication.

    Dans la version Beta, même si on n’avait rien changé à une page dont on venait de vérifier le code, il fallait lancer un cycle complet de publication du site. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

    La prévisualisation est déroutante pour une personne habituée à écrire pour Linuxfr.org vu que la prévisualisation se déroule en temps réel, il n’est nul besoin de demander une prévisualisation en actionnant un quelconque bouton. La prévisualisation est toujours disponible et visible quand on tape le markdown.

    Modifier l’apparence du site

    Dans la dépêche précédente, je notais que le look était à prendre ou à laisser. La vitesse de développement de Scribouilli m’amenait à me contredire rapidement dans les commentaires. En effet, une possibilité de modifier le code CSS avait été ajoutée à Scribouilli.

    Je terminais mon commentaire en indiquant que je n’avais plus qu’à apprendre le CSS. LinuxFR n’étant pas à une sournoiserie près, j’étais désigné dans les primés de mars 2023 des meilleures contributions. Je me suis senti obligé de prendre un livre qui se révélera excellent sur le CSS. LinuxFR récidivant quelques mois plus tard, je me sentais de nouveau obligé de choisir un livre en lien avec les sites internet et le CSS (qui s’avérera tout aussi intéressant). Première morale à cette histoire, contribuez à LinuxFR, vous n’êtes jamais à l’abri de recevoir l’opportunité de compléter votre bibliothèque.

    Seconde morale à mon histoire, je me sens invité à vous partager quelques adaptations que j’ai faites à mon blog à l’aide du CSS. Vous ne perdrez pas de vue que ma connaissance du CSS reste très récente et relativement limitée. Par ailleurs, étant de base plutôt satisfait du look de Scribouilli, ne vous attendez pas à des modifications radicales. Ces exemples permettront de donner une idée du genre de chose possible à réaliser ainsi que d’illustrer certaines limites de la démarche.

    Page d’accueil

    Commençons par la page d’accueil. L’image ci-dessous présente à gauche mon blog avec mes adaptations et à droite son look avant transformation.

    En haut à gauche, on remarque que j’ai ajouté une sorte de logo à mon blog. Les quelques lignes de CSS qui permettent cela :

    header div.container { background-image: url(https://github.com/t-isaac/test-website-repo-3796/raw/main/images/logo.avif); background-repeat: no-repeat; background-position: left center; background-size: contain; }

    Lignes que j’ai dû compléter afin de gérer plus ou moins correctement l’affichage sur des petits écrans (tablettes, ordiphone,…) par une série d’instructions du type:

    @media only screen and (max-width:430px) { header div.container{ background-size: 40%; } }

    Les personnes les plus attentives auront remarqué que contrairement à ce que j’ai écrit plus haut dans cet article, j’ai réussi à modifier l’ordre d’apparition dans le menu en haut à droite de la page Articles. C’est une petite astuce permise avec le CSS, il suffit de demander d’afficher ce menu dans le sens inverse (de gauche à droite plutôt que de droite à gauche). J’en profite aussi pour légèrement réduire l’écartement entre les deux éléments du menu.

    header ul { flex-direction: row-reverse; gap: 0.45rem; }

    Ce petit truc a ses limites. Par exemple, il ne fonctionnera pas si vous souhaitez avoir une section contact et que les pages apparaissent dans l’ordre suivant : Accueil – Articles – Contact. Systématiquement, la page Articles devra apparaître soit en premier, soit en dernier.

    Jusqu’à présent, nous avons parlé du bandeau supérieur qui en fait n’est pas spécifique à la page d’accueil et que l’on retrouvera également sur toutes les autres pages. Le bateau est par contre un élément spécifique de la page d’accueil. Il s’agit d’une image svg. Au niveau du CSS, il faut gérer deux éléments : la couleur pour que le bateau soit toujours de la même couleur que le reste du site et l’alignement de l’image qui par défaut apparaîtrait au-dessus du texte de la page d’accueil.

    svg { fill: var(--couleur-primaire); stroke: var(--couleur-primaire); } #Voilier { float: left; margin-left: 0rem; }

    Vous pouvez aller vérifier, depuis les captures d'écran, j’ai changé la couleur de mon site et le voilier a suivi le mouvement.

    La page Articles

    Continuons par la page Articles. De nouveau, l’image ci-dessous présente à gauche mon blog avec mes adaptations et à droite son look avant transformation.

    L’apparition du flux RSS n’a rien à voir avec mes transformations mais est liée au fait que l’image de droite a été prise avant l’introduction de cet élément dans Scribouilli.

    Je ne suis pas trop fan de la présentation par défaut de Scribouilli. J’ai donc fait pas mal de modifications ici. D’autant plus que j’y ai ajouté quelques modifications pour le fun d’essayer certaines des fonctionnalités du CSS. Reconnaissons que le point négatif de mes modifications est sans doute une moindre lisibilité.

    La première chose que j’ai faite, c’est de supprimer les Lire l’article et les lignes de séparation:

    hr, article.blog-item > a { display: none; }

    Ensuite, je diminue la taille des titres, je les souligne et je prévois une transition pour quand on les survole:

    .blog-item h2 a { font-size: 1.25rem; text-decoration: underline; transition: 0.1s; }

    Je réduis drastiquement l’espace entre les différents titres de post:

    .blog-item, .blog-item h2 { margin-top: 0rem; margin-bottom: 0rem; }

    Ce n’est pas hyper utile et cela donne des trucs bizarres avec les écrans tactiles, mais j’agrandis les titres quand on les survole avec la souris:

    .blog-item h2 a:hover { font-size: 1.5rem; }

    Je termine mes modifications en prévoyant un changement de couleur quand le lien a été visité:

    .blog-item h2 a:visited { color: silver; } Alignement des images

    Le dernier type de modification que j’ai apporté concerne l’alignement des images. Ci-dessous, de nouveau à gauche le blog après mes modifications et à droite, le même blog mais sans modification du code CSS de Scribouilli. Par défaut, les images sont alignées sur la gauche et il n’y a aucun texte autour de l’image.

    En quelque sorte, j’ai dû tricher. En effet, en se limitant juste au CSS, il n’est pas vraiment possible d’obtenir des alignements différents pour les différentes images. Pour y arriver, je dois introduire mes images non pas avec du markdown mais avec du code HTML. Je définis différentes classes qui sont gérées par du code spécifique dans mon CSS. Par exemple, j’utilise une classe GF pour laquelle j’écris le code CSS suivant qui aligne l’image sur la gauche et prévoit une légère marge pour le texte qui viendra se placer à côté de l’image:

    .GF { float: left; margin-right: 3rem; } D’autres exemples

    On peut retrouver ici une liste de sites utilisant Scribouilli. Parmi ceux-ci, certains ont également effectué des modifications à l’aide de CSS. Ci-dessous, deux exemples. À gauche, le site de La Frontale qui obtient une impression très différente avec très peu de modification au niveau du CSS. À droite, le site de lahminewski qui est un exemple de modifications plus visibles mais qui restent très simples. On retrouve ici le code CSS qui y est utilisé.

    Réflexions concernant le CSS

    Les quelques exemples présentés ci-dessus démontrent qu’il n’y a pas besoin de beaucoup de code CSS pour obtenir des effets forts différents les uns des autres. Tout n’est cependant pas possible, Scribouilli apporte une structure de base qui impose parfois quelques contraintes (par exemple concernant la place de la page Articles dans le bandeau supérieur). Si l’on est prêt à utiliser du code HTML dans ses pages, les possibilités de personnalisation augmentent. Comme pour l’alignement des images, le HTML est un passage parfois obligé si l’on a un but précis.

    Même si le CSS (ainsi que le HTML) n’est pas très compliqué, on s’éloigne de l’objectif d’avoir un outil simple et facile pour des personnes non versées en informatiques. Rappelons d’abord qu’il n’y a aucune obligation d’ainsi adapter son propre site Scribouilli. Par ailleurs, rien qu’en jouant avec la couleur du site et avec des images, on peut déjà imprimer une personnalité propre à son site. Finalement, si vous accompagnez une personne sans connaissance informatique mais que vous, vous possédez la compétence pour coder le CSS, il est très simple d’écrire quelques règles CSS qui apporte une identité propre au site et puis de laisser la personne se débrouiller par elle-même pour la gestion du contenu proprement dit du blog ou du site.

    Il est appréciable que Scribouilli soit à la base utilisable de manière très simple mais que cela n’empêche pas des personnalisations assez importantes pour les personnes qui maîtrisent le CSS et le HTML.

    Aider

    Scribouilli reste un outil jeune même s’il a quitté son statut de version Beta. La première chose que vous pouvez faire est de tester l’outil et de faire des retours à l’équipe derrière ce sympathique outil. À en croire le site officiel, l’équipe est toujours preneuse de ces retours.

    J’imagine que si vous êtes sympathiques et un poil compétents, il y a sans doute moyen de collaborer avec les créateurs de Scribouilli. Contactez-les le cas échéant.

    Pour le moment, Scribouilli est développé de manière bénévole. Ce n’est pas prévu pour le moment mais si vous avez très envie de les soutenir financièrement, je suis convaincu que si vous les contactez, il y aura moyen de trouver une possibilité de le faire de manière utile (mais bon, là, je m’avance peut-être un peu).

    Conclusion

    Désormais, Scribouilli est un outil fonctionnel pour réaliser un site de quelques pages ou pour bloguer. Sans rien y connaître, il est simple de mettre en place son blog ou son site. En s’y connaissant un peu, Scribouilli offre pas mal de possibilités de personnalisation rien qu’avec le CSS. Travailler avec le HTML permet d’aller par ailleurs encore plus loin dans la personnalisation de son site ou blog.

    Télécharger ce contenu au format EPUB

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Association LinuxFr et site LinuxFr.org en 2022/2023

    21 janvier, 2024 - 14:03

    Le 12 janvier 2024 a eu lieu l’assemblée générale de l’association LinuxFr (couvrant statutairement la période du 1ᵉʳ octobre 2022 au 30 septembre 2023). C’était aussi l’occasion de discuter des activités ne relevant pas directement de l’association, mais de la vie du site LinuxFr.org : c’est‑à‑dire y compris de bénévoles ou contributeurs non membres de l’association, sur une période comprise entre la période couverte lors de l’assemblée précédente et le jour de l’assemblée.

    Les membres de l’association étaient statutairement convoqués, et les membres de l’équipe de modération, d’animation de l’espace de rédaction et de maintenance, ainsi que la présidente de l'April.

    Le compte‑rendu complet est fourni en lien. Voici un résumé des thèmes abordés :

    • dans la partie bilan moral de l’association LinuxFr pour la période du 1ᵉʳ octobre 2022 au 30 septembre 2023 : assemblée générale, convention d'hébergement, prix mensuels, relations avec les autres associations, communication interne et externe, risques juridiques, nouveaux membres, potentiels risques juridiques pour l’association, remerciements ;
    • dans la partie activités autour du site LinuxFr.org entre le 16 février 2023 et le 31 décembre 2023 : administration système, développement, administration du site, modération du site, animation de la rédaction du site, contenus réguliers ou particulièrement notables, rencontres physiques, évolutions de l’équipe, visibilité externe (positive ou non), informations régulières des membres, diversité.
    • et enfin des discussions diverses sur les thèmes proposés par les personnes présentes.
    Télécharger ce contenu au format EPUB

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Appel à communications - Rencontres Scenari 2024

    21 janvier, 2024 - 10:37

    Comme tu le sais, les Rencontres Scenari 2024 se dérouleront à l'Université Toulouse Capitole du 3 au 7 juin 2024, et nous y fêterons les 10 ans de l'association Scenari.

    Tu utilises Scenari pour faire de la pédagogie, de la documentation, du multimédia, de la qualité, de la science, de l'administratif, du ludique, … ou toute autre chose ?
    Quelle que soit ta structure (secteur public, secteur privé, association, individuel, …), viens parler de ton expérience aux Rencontres.

    Afin de construire le programme de ces Rencontres, tu as jusqu'au 14 mars 2024 pour nous envoyer ta proposition de retour d'expérience ou d'atelier à l'adresse rencontres@scenari.org en indiquant :

    • nom / prénom de le⋅a ou les intervenant⋅e⋅s
    • structure (ton université/entreprise/association…)
    • titre provisoire
    • descriptif provisoire
    • éventuelles indisponibilités inéluctables

    Partager tes usages de Scenari c'est une occasion pour apporter à la communauté et pour que la communauté t'apporte aussi, alors n'hésite pas à faire une proposition !

    Merci de relayer cet appel dans tes réseaux !

    Télécharger ce contenu au format EPUB

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Agenda du Libre pour la semaine 4 de l'année 2024

    21 janvier, 2024 - 09:33

    Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 25 événements (France: 23, Suisse: 1, internet: 1) est en seconde partie de dépêche.

    Sommaire [FR] [EN LIGNE] Atelier de cartographie participative - Le lundi 22 janvier 2024 de 18h00 à 20h00.

    Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire ? [CartONG*]29121_1 vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne !*

    Venez cartographier les régions encore absentes des cartes pour soutenir les organisations humanitaires et de solidarité internationale qui ont besoin de cartes précises et à jour pour agir plus efficacement en cas de crise ou initier des projets de développement local.

    Les ateliers de cartographie sont organisés dans le cadre du projet Missing Maps, qui a pour objectif de cartographier de façon préventive les régions vulnérables aux catastrophes naturelles, crises sanitaires, environnementales, aux conflits et à la pauvreté. On peut penser qu’aujourd’hui toutes les parties du monde sont cartographiées, mais en réalité de nombreuses régions ne possèdent encore aucune carte !

    Pour qui ?

    Pas besoin d’être un·e expert·e, les ateliers sont accessibles à tout le monde !

    Quand ?

    Tous les 2ᵉ et 4ᵉ lundis du mois pour les débutant·e·s, de 18h à 20h (Central European Time - CET)

    Où?

    100% en ligne !

    Vous pouvez remplir dès à présent le formulaire d’inscription via le lien framaform ci-dessous.

    Comment ?

    Avec la plateforme de cartographie libre et contributive OpenStreetMap (OSM, le « Wikipédia des cartes ») tout le monde peut participer à la cartographie de n’importe quelle zone de la planète: il suffit d’un ordinateur, d’une souris et d’une connexion internet ! Accessible à tout·es, nous serons là pour vous accompagner pour vos premiers pas avec OSM.

    Grâce à la couverture globale d’images satellites disponibles aujourd’hui, il est possible de tracer facilement routes, bâtiments ou cours d’eau, autant d’informations très utiles pour les organisations humanitaires et de développement sur le terrain.

    Le programme des mapathons

    18h00: Tour de table de présentation et présentation de la cartographie collaborative et solidaire.

    18h20: Présentation du projet du jour et démo OSM pour les nouveaux·elles.

    18h50: On cartographie tous ensemble sur le projet du jour.

    20h00: Fin du mapathon, conclusion sur les contributions de la soirée

    Nous vous enverrons un mail avec tous les détails (lien de l’appel, etc.) suite à votre inscription.

    Vous pouvez aussi nous contacter directement à l’adresse suivante: missingmaps@cartong.org

    Quelques exemples d’utilisation de la donnée cartographique produite lors des mapathons:

    Mapathons réalisés en soutien des équipes du Haut-Commissariat pour les Réfugiés œuvrant en Ethiopie en amont d’une mission terrain de CartONG.

    Mapathons réalisés en amont d’une mission terrain de CartONG et dans le cadre d’un projet en Guyane visant à consulter les populations marginalisées des quartiers spontanés de Saint Laurent du Maroni.

    Mapathons réalisés en amont d’une mission terrain de CartONG et en appui d’un projet en Haiti, visant à identifier et cartographier les lieux non sécuritaires pour les femmes ou à haut risques de violence basée sur le genre dans 7 quartiers de la ville de Jérémie.

    Mapathons visant à cartographier des camps de réfugiés au Liban en soutien de projets de plusieurs associations locales accompagnant les populations réfugiées.

    Mapathons visant à cartographier des zones naturelles protégées qui sont gérées par le Rombo Wildlife Conservancy au Kenya, ce qui a permis de réaliser 2 cartes qui seront utilisées par leurs équipes sur le terrain.

    [FR Grenoble] L’Atelier de Bidouille (ABIL) - Le lundi 22 janvier 2024 de 19h00 à 21h00.

    L’Atelier de Bidouille Informatique Libre (ABIL) est ouvert à tous·tes les personnes qui n’arrivent pas à résoudre des problèmes avec leur ordinateur:

    • trouver et installer un logiciel
    • utiliser et/ou apprendre à utiliser un logiciel
    • réinstaller ou installer un système d’exploitation
    • monter un ordinateur
    • réparer un ordinateur
    • créer et/ou mettre à jour un site oueb
    • … ou d’autres choses sur un ordinateur

    L’atelier permet de résoudre son problème en compagnie de bénévoles et des participants qui ne sont ni expert·e·s en informatique, ni réparateur·rice·s, mais qui ont l’habitude de la “bidouille” et seront là pour vous aider à trouver l’information là où elle se trouve (si elle existe).

    Pendant les ateliers, l’ABIL met à disposition du matériel: postes de travail, unités centrales à remonter ou installer, écrans, claviers, souris, pièces détachées, connexion Internet…

    Attention, l’ABIL ne met à disposition que des systèmes d’exploitation et des logiciels libres. Si vous souhaitez résoudre un problème sur un système ou logiciel non-libre, apportez votre machine pour participer à l’atelier, muni des licences du système d’exploitation et/ou des logiciels concernés.

    [internet] Émission «Libre à vous!» - Le mardi 23 janvier 2024 de 15h30 à 17h00.

    L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

    Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

    Les ambitions de l’émission Libre à vous!

    La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet.

    Depuis mai 2018, l’April anime une émission d’explications et d’échanges sur la radio Cause Commune sur les thèmes des libertés informatiques.

    Libre à vous ! se veut avant tout une émission d’explications et d’échanges sur les dossiers politiques et juridiques que traite l’April, et sur les actions qu’elle mène.

    Pour les libertés informatiques en général, et pour le logiciel libre en particulier.

    Libre à vous ! c’est aussi un point sur les actualités du Libre, des personnes invitées aux profils variés, de la musique sous licence libre, des actions de sensibilisation.

    Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tel est l’objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

    L’émission dispose:

    [FR Lyon] Soirée Pizza - Le mardi 23 janvier 2024 de 18h00 à 22h00.

    Venez discuter avec nous d’informatique, d’écologie, de solidarité ou de logiciels libre, autour d’un verre ou d’une part de Pizza.

    Ambiance sympathique et détendue.

    Tous les mardis.

    [FR Vandoeuvre-lès-Nancy] Sciences participatives - Le mardi 23 janvier 2024 de 18h00 à 20h30.

    L’association Laboratoire Sauvage met en place de nouveaux ateliers sur le thème du numérique pour les sciences participatives.

    Nous faisons tous des expériences, des observations au quotidien, et l’étape manquante est souvent celle du partage de ces connaissances. Le numérique nous permet aujourd’hui un partage facilité et nous n’avons souvent pas conscience de la valeur de ces informations.

    Pour les novices, vous pourrez être accompagné pour découvrir divers projets où l’on peut contribuer dans des domaines très variés. Vous pouvez également venir avec vos photos nature qui recèlent souvent de précieuses informations. Nous vous présenterons des outils comme Pl@ntNet ou d’autres plateformes qui permettent d’identifier les espèces et de partager vos photos.

    Pour les contributeurs expérimentés, ces ateliers sont un moment dédiés pour se poser devant un ordi, documenter ce qu’on a fait, mettre en forme et envoyer les résultats que l’on a accumulés. Plutôt que d’avoir à faire ça tout seul chez soi, l’idée est de faire ensemble et partager la satisfaction de contribuer et d’aller jusqu’au bout d’une démarche. C’est aussi et surtout l’occasion d’avoir de l’aide si l’on bloque sur quelque chose.

    Pour nous trouver, ce sera chaque 2ᵉ et 4ᵉ mardi du mois, mêmes lieu et horaires.

    [FR Le Mans] Permanence du mercredi - Le mercredi 24 janvier 2024 de 12h30 à 17h00.

    Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

    Attention, réservez votre place par contact (at) linuxmaine (point) org 

    Planning des réservations consultable ici.

    [FR Rouen] Install partie Linux - Le mercredi 24 janvier 2024 de 14h00 à 17h00.

    Venez donner une nouvelle jeunesse à votre ordinateur

    En remplaçant votre système Windows® [ou Mac®] par un système plus simple, plus sûr, plus rapide, plus sobre et libre - GNU/Linux - vous pouvez donner à votre ordinateur toute son efficacité et vous serez à l’abri des virus !

    La durée de vie de votre ordinateur pourra en être multipliée au moins par deux, vous permettant ainsi de réaliser de très substantielles économies et de diminuer d’autant votre impact écologique.

    Lors de cette « Install partie » nous vous proposerons tout d’abord une démonstration de GNU/Linux.

    Si vous amenez votre ordinateur, nous pourrons effectuer des tests pour savoir s’il est parfaitement compatible avec Linux, et si c’est le cas nous vous proposerons de procéder à son installation.

    Vous pouvez aussi venir si vous avez déjà GNU/Linux et que vous avez besoin d’un complément de configuration ou des questions.

    L’installation est gratuite, vous pourrez néanmoins faire un don à notre association « Libérons nos ordis ».

    IMPORTANT: veuillez lire cette page afin de venir préparé: https://blog.liberetonordi.com/index.php?post/participer-installparty

    Si vous n’êtes pas en mesure d’effectuer vous-même votre sauvegarde, veuillez apporter un support de sauvegarde (disque dur externe ou clé USB de capacité suffisante).

    Remarque: vous pouvez même apporter un ordinateur de bureau - uniquement l’unité centrale (la tour) - nous avons des écrans, claviers et souris à brancher dessus.

    VEUILLEZ VOUS INSCRIRE SUR LE TABLEAU À REMPLIR ICI: https://calc.ouvaton.coop/InscriptionInstallPartieLinuxRouen

    Date suivante (à confirmer): mercredi 14 février, à la Cyber base.

    [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le mercredi 24 janvier 2024 de 18h00 à 20h00.

    Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

    C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

    [FR Vandoeuvre-lès-Nancy] Réunion OpenStreetMap - Le mercredi 24 janvier 2024 de 18h00 à 20h00.

    Le groupe local Nancy de l’association OpenStreetMap France vous propose de participer aux réunions mensuelles ouvertes à tou·te·s !

    Avec OpenStreetMap, participez à la construction d’une carte en ligne libre et gratuite, partagée avec le monde entier!

    Participation aux ateliers

    Le lieu la Fabrique des possibles nous est librement accessible lors de nos réunions.

    Si vous souhaitez participer à distance, cela est possible depuis ce lien. Toutefois merci de nous en avertir pour que nous nous organisions en nous équipant et installant le matériel nécessaire.

    [FR Rouen] Permanence numérique libre - Le jeudi 25 janvier 2024 de 15h00 à 18h00.

    Vous pouvez venir pour:

    • découvrir ce que peut vous apporter le numérique libre, éthique et écoresponsable
    • obtenir de l’assistance pour l’utilisation des systèmes d’exploitation libres (GNU/Linux pour ordinateur et /e/OS pour smartphones)
    • obtenir de l’assistance pour l’utilisation des logiciels libres (ex: Firefox, Thunderbird, LibreOffice, VLC) et des services Internet éthiques (ex: mél et cloud, travail collaboratif en ligne).
    • vous faire aider à installer GNU/Linux sur votre ordinateur, si vous n’avez pas pu venir à notre Install Partie Linux.

    Nous vous recommandons d’effectuer une sauvegarde avant de venir, si vous n’êtes pas en mesure de le faire veuillez apporter un support de sauvegarde (disque dur externe ou clé USB de capacité suffisante).

    Nos services sont gratuits, vous pourrez néanmoins faire un don à notre association « Libérons nos ordis ».

    Remarque: vous pouvez même apporter un ordinateur de bureau - uniquement l’unité centrale (la tour) - nous pouvons avoir des écrans, claviers et souris à brancher dessus (INDIQUEZ-LE LORS DE VOTRE INSCRIPTION).

    VEUILLEZ VOUS INSCRIRE SUR LE TABLEAU À REMPLIR ICI: https://calc.ouvaton.coop/InscriptionPermanenceNumeriqueLibreRouen

    Date suivante (à confirmer): 10 février, à la Maison St Sever

    [FR Bury] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le jeudi 25 janvier 2024 de 16h00 à 18h00.

    Tous les 4ᵉˢ vendredis après-midi du mois, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

    C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

    [FR Lyon] Jeudi du graphisme - Le jeudi 25 janvier 2024 de 19h00 à 21h00.

    L’EPN des Rancy et les étudiants de Colibre vous proposent des ateliers gratuits (inscription obligatoire) afin de découvrir des techniques de création visuelle utilisant un logiciel libre pratique et adapté.

    La thématique abordée ce jeudi sera: Des CV attractifs, élégants et créatifs (Inkscape et autres)

    N’hésitez pas à venir nombreux à cet atelier.

    [FR Lille] Permanence associative autour du Libre - Le jeudi 25 janvier 2024 de 20h00 à 22h00.

    Vous avez décidé de reprendre en main votre vie numérique ? Venez nous rencontrer ce jeudi 25 janvier à 20H00 au Café Citoyen à Lille !

    La permanence associative autour du Libre est une manifestation conviviale, ouverte à toutes et tous, organisée le dernier mardi (ou jeudi) de chaque mois par les associations Chtinux, Raoull & Deuxfleurs, avec l’amicale participation de Mycélium, CLX et Cliss XXI.

    Rejoignez-nous pour y discuter joyeusement de Logiciel Libre, de Culture Libre, de données ouvertes (open data), de bidouille sous Linux, ou proposer vos idées d’évènements.

    C’est aussi l’occasion d’obtenir un coup de main si vous rencontrez une difficulté sous Linux, ou si vous avez besoin de conseils pour migrer sur du Logiciel Libre.

    Si vous venez avec votre ordinateur pour obtenir de l’aide technique, pour permettre à l’équipe bénévole de s’organiser, prévenez-nous via un courrier électronique à l’adresse: bonjour CHEZ raoull POINT org et/ou coucou CHEZ deuxfleurs POINT fr.

    Le Café Citoyen est accessible en métro (station République - Beaux Arts). Une connexion Internet y est disponible, des prises électriques, de la place… Au bar, vous trouverez aussi de bonnes boissons avec et sans alcool, ainsi que de la petite restauration (notamment fromage ou tartines véganes).

    Pour soutenir le Café Citoyen, nous vous demandons d’y acheter au minimum une consommation. Après avoir pris votre boisson ou votre en-cas au bar, vous pouvez nous rejoindre directement au deuxième étage.

    Au plaisir de vous retrouver !

    [CH St-Cergue] Les 7ᵉ Rencontres Hivernales du Libre - Du vendredi 26 janvier 2024 à 16h00 au dimanche 28 janvier 2024 à 18h00.

    Les Rencontres Hivernales du Libre sont des événements qui ont pour but, annuellement, de rassembler les forces suisses du logiciel libre et des préoccupations connexes.

    Ces événements sont ponctués d’activités variées, allant des ateliers aux présentations en passant par des sorties plus physiques en extérieur. Les participantes et participants bénéficient d’un cadre et d’une ambiance favorisant les échanges ainsi que le bouillonnement intellectuel, autant individuel que collectif.

    Organisées par SwissLinux.org, une association à but non lucratif, qui aide et fédère les utilisateurs de logiciels libres depuis 2006.
    Quand ?
    Les Rencontres Hivernales du Libre 2024 auront lieu du 26 au 28 janvier 2024, à St-Cergue.

    Tu trouveras plein d’infos utiles sur le Lieu: le Centre du Vallon à St-Cergue.

    Tu peux bien sûr réserver ta place et dormir dans l’abri PC, mais si tu es un peu douillet·e ou as besoin de ton intimité, il existe d’autres possibilités d’hébergement, dans les environs immédiats.

    Enfin, de nombreuses activités extérieures sont aussi possibles à St-Cergue. N’hésite pas à les découvrir.
    Je peux venir ?

    Bienvenue!! Que tu sois de Suisse romande ou de plus loin, que tu sois libriste, hacker, artiste et hacktiviste, ou simple visiteur, on se réjouit de te recevoir !

    Au programme ? Des discussions captivantes sur le logiciel libre, des projets collaboratifs qui déchirent, des débats sur des questions citoyennes épineuses, et bien sûr, tout ce qui touche à la liberté, l’indépendance, la protection des données, et l’autonomie informatique.

    Mais ce n’est pas tout ! Ces rencontres sont bien plus que des discussions sérieuses. C’est une occasion en or de réunir des tribus diverses, de jeter des ponts entre les spécialités et les compétences, tout ça dans une atmosphère aussi collaborative qu’amicale.
    Je veux participer !
    ⛺ Réserve ta place à l’événement !

    Le formulaire de réservation t’attend. Tu pourras réserver ta place, tes repas, et tout ce qui va avec ça.