Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
L’intelligence artificielle (IA) fait couler de l’encre sur LinuxFr.org (et ailleurs). Plusieurs personnes ont émis grosso-modo l’opinion : « j’essaie de suivre, mais c’est pas facile ».
Je continue donc ma petite revue de presse mensuelle. Disclaimer : presque aucun travail de recherche de ma part, je vais me contenter de faire un travail de sélection et de résumé sur le contenu hebdomadaire de Zvi Mowshowitz (qui est déjà une source secondaire). Tous les mots sont de moi (n’allez pas taper Zvi si je l’ai mal compris !), sauf pour les citations: dans ce cas-là, je me repose sur Claude pour le travail de traduction. Sur les citations, je vous conseille de lire l’anglais si vous pouvez: difficile de traduire correctement du jargon semi-technique. Claude s’en sort mieux que moi (pas très compliqué), mais pas toujours très bien.
Même politique éditoriale que Zvi: je n’essaierai pas d’être neutre et non-orienté dans la façon de tourner mes remarques et observations, mais j’essaie de l’être dans ce que je décide de sélectionner ou non.
Petit glossaire de termes introduits précédemment (en lien: quand ça a été introduit, que vous puissiez faire une recherche dans le contenu pour un contexte plus complet) :
Les modèles actuels commençant à être relativement compétents sur les tâches de programmation, la ruée vers l’or arrive : comment en faire de véritables programmeurs, autonomes ou semi-autonomes ?
La première génération consistait à poser des questions à l’IA sur l’interface de chat, et copier-coller des bouts de code, ainsi que d’assistants à l’auto-complétion.
La seconde génération, Aider (open-source), Cline (également), Cursor, Claude CLI ou Codex CLI consistait à donner un accès direct à votre projet à l’IA, lui permettant de consulter et d’éditer le code ; soit intégré à un IDE, soit en ligne de commande.
La troisième génération revient aux racines de la première, où l’interface entre l’utilisateur et l’IA est à nouveau un simple chat dans le navigateur. Mais cette fois, l’IA clone votre projet dans un environnement de développement virtualisé et travaille dans cet environnement. Vous pouvez la superviser, ou la laisser travailler quelques temps.
C’est en tout cas ce que propose OpenAI avec Codex. L’annonce officielle :
Today we’re launching a research preview of Codex: a cloud-based software engineering agent that can work on many tasks in parallel. Codex can perform tasks for you such as writing features, answering questions about your codebase, fixing bugs, and proposing pull requests for review; each task runs in its own cloud sandbox environment, preloaded with your repository.
Traduction :
Aujourd'hui, nous lançons un aperçu de recherche de Codex : un agent d'ingénierie logicielle basé sur le cloud qui peut travailler sur de nombreuses tâches en parallèle. Codex peut effectuer des tâches pour vous telles que l'écriture de fonctionnalités, répondre à des questions sur votre base de code, corriger des bogues et proposer des demandes de fusion pour révision ; chaque tâche s'exécute dans son propre environnement sandbox cloud, préchargé avec votre dépôt.
OpenAI couple cette sortie avec un modèle spécialisé pour la programmation, codex-1, avec sa System Card (pas très intéressante, mais notons qu’elle a le mérite d’exister).
La force de ce mode de fonctionnement est le parallélisme : vous pouvez demander à l’IA de travailler sur plusieurs choses à la fois, voire lancer plusieurs sessions pour la même tâche et choisir le meilleur résultat.
Les réactions sont mitigées : la fiabilité n’est pas toujours au rendez-vous, mais quand elle l’est, le gain de temps est loin d’être négligeable. Et si vous avez les poches profondes, lancer plusieurs tentatives en parallèle est une bonne manière de pallier au manque de fiabilité.
Google I/O 2025Google I/O est la conférence annuelle de Google, présentant leurs nouveaux produits. C’est à Google I/O 2008 qu’Android avait été présenté.
Pour cette édition 2025, sans surprise, c’est l’IA qui est sur le devant de la scène.
Sur la création audiovisuelle, tout d’abord :
Pour lutter contre les nouvelles possibilités de désinformation offertes par ces outils, Google lance également SynthID, un outil pour détecter les contenus multimédia générés par les modèles d’IA de Google (et seulement de Google). Sur invitation uniquement, Google craignant probablement qu’un acteur malicieux puisse juste modifier le contenu jusqu’à ce que SynthID réponde « non-IA » si l’outil est publiquement accessible.
Sur les modèles plus classiques :
Sur les IA « agentiques », capables d’utiliser des outils pour réaliser des tâches variées :
Également proposés : plus d’intégration de l’IA dans les services classiques de Google (Search, Mail, Chrome…). Un usage notable : traduction en temps réel dans Google Meet.
Présenté quelques avant Google I/O, AlphaEvolve est un système pour découvrir de nouveaux algorithmes, utilisant Gemini en tant que sous-composant. L’utilisateur fournit une description textuelle du problème avec une solution naïve et une méthode pour évaluer un solution, et le système se charge de trouver de meilleurs algorithmes pour résoudre le même problème.
Ce système a trouvé de meilleures solutions relativement à l’état de l’art sur plusieurs problèmes évalués, par exemple en découvrant un moyen de multiplier deux matrices 4x4 à l’aide de 48 multiplications scalaires au lieu de 49.
Dans la catégorie innovations, Gemini Diffusion explore un paradigme entièrement différent pour les modèles de langage. Les modèles de langage actuels sont basés sur des transformeurs, suivant la méthode maintenant célèbre de « prédire le prochain token à partir des précédents ». Dans la génération d’image, c’est un paradigme complètement différent qui est suivi, celui de diffusion (qui a donné le nom au modèle StableDiffusion), où le modèle est essentiellement un modèle de « dé-bruitage » qui transforme une image bruitée en une image plus claire, et qui commence par du simple bruit blanc. Gemini Diffusion est une tentative d’adapter ce paradigme de « diffusion » à la génération de texte : un texte complet est présenté au modèle, et sa tâche est de l’« affiner » incrémentalement (où le texte initial est complètement aléatoire). Les premiers résultats sont encourageants, ce premier prototype arrivant au même niveau de capacités que Gemini 2.0 Flash.
Anthropic publie Claude 4Today, we’re introducing the next generation of Claude models: Claude Opus 4 and Claude Sonnet 4, setting new standards for coding, advanced reasoning, and AI agents.
Claude Opus 4 is the world’s best coding model, with sustained performance on complex, long-running tasks and agent workflows. Claude Sonnet 4 is a significant upgrade to Claude Sonnet 3.7, delivering superior coding and reasoning while responding more precisely to your instructions.
Traduction :
Aujourd'hui, nous présentons la prochaine génération de modèles Claude : Claude Opus 4 et Claude Sonnet 4, établissant de nouveaux standards pour le codage, le raisonnement avancé et les agents IA.
Claude Opus 4 est le meilleur modèle de codage au monde, avec des performances soutenues sur des tâches complexes et de longue durée ainsi que des flux de travail d'agents. Claude Sonnet 4 est une amélioration significative par rapport à Claude Sonnet 3.7, offrant un codage et un raisonnement supérieurs tout en répondant de manière plus précise à vos instructions.
Tout comme Google et OpenAI, Anthropic se focalise sur la course aux agents, souligné par le choix des benchmarks présentés par Anthropic pour vendre leur modèle : « Agentic coding » (SWE-bench-verified), « Agentic terminal coding » (terminal-bench), « Agentic tool use » (TAU-bench). Claude Opus 4 donne un nouveau état de l’art sur tous ces benchmarks, tout en restant au niveau de l’état de l’art (OpenAI o3 / Gemini 2.5 Pro) sur les tâches plus classiques. Ne vous attendez pas à un gros bond en avant, il s’agit là d’une amélioration incrémentale, contrairement à ce que pourrait laisser penser la numérotation de version.
À noter un benchmark sur lequel Claude 4 montre un gros progrès : LoCoDiff, qui cherche à mesurer la capacité des modèles à maintenir de bonnes performances sur un long contexte.
Une bonne nouvelle : OpenAI o3 avait cassé la tendance « les modèles plus avancés hallucinent moins », où o3 hallucinait plus que ses prédécesseurs. Anthropic a réussi à éviter cet écueil, avec un taux d’hallucinations en baisse. En baisse également (sans pour autant disparaître), la tendance des modèles à « tricher ».
L’événement le plus intéressant de cette publication se trouve principalement dans la politique de sécurité des modèles. N’ayant pu déterminer avec confiance que Opus 4 ne possédait pas de capacités dangereuses (telles que « capacité à aider significativement à la création d’armes chimiques/biologiques ») nécessitant des précautions supplémentaires (contrairement à Opus 3 ou Sonnet 4), Anthropic a décidé de mettre en place ces précautions (AI Safety Level 3 ou ASL-3), au moins provisoirement (le temps de déterminer plus précisément les capacités du modèle sur ces points), et pour Opus 4 uniquement. Ce qui signifie principalement : surveillance (automatisée) des requêtes et restrictions supplémentaires sur les requêtes acceptées. Pour plus de détails, je vous renvoie à la System Card et à la politique de sécurité des modèle d’Anthropic.
Ce qui n’a pas empêché Opus 4 d’être jailbreak immédiatement. Pour la défense d’Anthropic, la System Card mentionne explicitement que le but de ces précautions supplémentaires n’est pas de rendre plus difficile le jailbreak sur les requêtes « classiquement » interdites.
En vracChatbot Arena est l’un des benchmarks les plus connus, utilisé notamment comme critère d’arbitrage sur les marchés de prédiction. Sa pertinence est de plus en plus remise en question, où le classement ne semble pas réellement refléter les capacités des modèles, sur d’autres benchmarks ou des évaluations privées/subjectives. Un papier publié sur arXiv, The Leaderboard Illusion, analyse l’impact de certaines pratiques pouvant expliquer ces différences. Les mainteneurs de Chatbot Arena répondent sur Twitter.
Le gouvernement américain ouvre une consultation publique sur la politique à suivre concernant l’IA.
Un chiffre intéressant: Cursor, un assistant de code, produit actuellement 1 milliard de lignes de code par jour.
DeepSeek publie DeepSeek-Prover-V2, un LLM spécialisé dans les preuves mathématiques. Surpasse tous les modèles actuels sur PutmanBench.
Dans la sécurité des modèles, "Scalable Oversight" désigne la technique suivante : utiliser un modèle considéré comme sûr pour évaluer la sécurité d’un modèle plus sophistiqué. Se posent diverses questions comme : "jusqu’à quel point un modèle moins sophistiqué peut juger un modèle plus sophistiqué" ? Ce papier tente de répondre à cette question (et d’autres adjacentes).
Google DeepMind met à jour son modèle le plus avancé, Gemini 2.5 Pro. De meilleures performances sur les tâches de programmation, mais au prix de moins bonnes sur… presque tout le reste ?
Le Copyright Office aux US publie un premier brouillon sur l’utilisation de données publiques pour l’entraînement des IA. Verdict temporaire: c’est un usage transformatif (autrement dit: pas du plagiat), mais ne rentre pas dans la doctrine du « fair use » (ce qui permettrait aux développeurs d’IA de ne pas offrir de compensation). Une victoire préliminaire pour les créateurs de contenu s’estimant lésés. Cependant, le directeur du Copyright Office aurait été limogé peu après la publication de ce rapport.
ARC-AGI-2 est publié. ARC-AGI est un benchmark spécialement conçu pour être dur pour les IA actuelles, se reposant principalement sur des tâches de type raisonnement visuel. Malgré ceci, o3 est arrivé à 75%, dépassant les performances des évaluateurs humains. Cette seconde édition tente un nouveau format mais garde le même objectif, « difficile pour l’IA, facile pour les humains ».
Quelque chose que je n’ai pas couvert jusqu’ici car un point secondaire dans beaucoup d’annonces plus importantes, mais qui mérite sa mention du fait justement d’être aussi commun : MCP (Model Context Protocol) est une tentative d’uniformiser la communication entre un modèle et d’autres systèmes (IDEs, sites internet,…). Développé par Anthropic (les développeurs de Claude), adopté par OpenAI et Google DeepMind, il devient de plus en plus un standard de fait.
Dans la série « l’IA fait de la recherche », des chercheurs font leur propre système, nommé Robin, où l’IA propose des hypothèses et des expériences pour les tester, les chercheurs réalisent les expériences, et l’IA se charge de l’analyse des résultats et des prochaines étapes (plus d’expériences, plus d’hypothèses, ou tirer une conclusion). Premier résultat : un candidat pour traiter la forme atrophique de la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
OpenAI o3 découvre une faille de sécurité dans Linux.
Le mois dernier, nous avions brièvement mentionné que OpenAI 4o était flagorneur, au point d’opiner sur des prompts relevant manifestement de l’épisode psychotique. Un utilisateur anonyme explore la même tendance à un moindre niveau Opus 4, et travaille à mesurer ça plus précisément. Il mentionne que ses résultats préliminaires montrent que les modèles plus avancés ont plus tendance à exhiber ce comportement.
Dario Amodei, le patron d’Anthropic, prévient que l’IA pourrait supprimer la moitié des postes « débutants » dans des domaines tels que la technologie, la finance ou le droit d’ici 1 à 5 ans.
Pour aller plus loinNon couvert ici :
En audio/video :
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Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 46 événements (France: 41, internet: 4, Belgique: 1) est en seconde partie de dépêche.
Montpel'libre réalise une série d’émissions régulières à la Radio FM-Plus intitulées « Temps Libre ». Ces émissions sont la présentation hebdomadaire des activités de Montpel’libre.
Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.
Ces émissions seront l'occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.
Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.
Vous vous demandez peut-être ce qu'est un logiciel libre. Il s'agit simplement d'un logiciel dont l'utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d'exécuter, d'étudier, de copier, d'améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.
Inscription | GPS 43.60524/3.87336
Fiche activité :
https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_017_Emission_Radio_Montpellibre_2024.pdf
Enquête sur les nouveaux mécanismes de la puissance mondiale
Julien Devaureix : Salut, c'est Julien. Avant de commencer cet épisode, je me dois de vous infliger le traditionnel appel au don. Oui, je sais c'est d'une violence inouïe. Vous étiez tranquillement venu pour un épisode gratuit et me voilà qui vous prend en otage, c'est presque du terrorisme intellectuel, mais, que voulez-vous, c'est mon seul gagne-pain. Je consacre tout mon temps à Sismique : podcast, newsletter, site web, (…)
Diverses voix off : Je vous propose un gros plan sur l'exclusion numérique avec ce chiffre : 13 millions de personnes sont en situation d'illectronisme dans notre pays, démunis face aux ordinateurs et à Internet. Elles ont, évidemment, difficilement accès aux services publics pour les aider. On dit qu'il y a un Français sur deux, en réalité, qui n'est pas à l'aise avec le numérique. Un quart des personnes de 60 à 64 ans ne pratiquent pas l'informatique. Et parmi les jeunes, dont on pourrait (…)
- Transcriptions / Armony Altinier, Perrine Tanguy, Typhaine Brigand de Poret, Institutions, Inclusion numérique, Accessibilité, Conférence, Audio, Christine ConstantLa 16ᵉ édition d’OW2con rassemble des développeurs, entreprises, universitaires et organisations à but non lucratif. La conférence met également en lumière trois projets OW2 avec les "OW2con'25 Best Project Awards" distinguant des réussites dans plusieurs domaines : technologies, marché, communauté. L'inscription est gratuite et les conférences sont en anglais.
Thème 2025 : L'IA open source et responsable
Pour cette édition, les organisateurs mettent l'accent sur le thème de l'IA open source et responsable, en abordant des sujets tels que les biens communs, la souveraineté des données, la vie privée, l'explicabilité, le cadre juridique, la pile technique, le financement, la durabilité, la recherche, l'éducation, et l'impact sur le travail et la société. D'autres sujets seront abordés également : gouvernance et financement de l’open source, projets technologiques OW2 ou autres, cloud-edge, les données et la cybersécurité.
Parmi les temps forts, 5 keynotes :
Des « breakout sessions » ponctueront les 3 jours :
Enfin, un débat animé par Clément Oudot de Worteks, sur le thème de “souveraineté et open source” en Europe viendra conclure cette édition 2025.
LogistiqueCela se déroulera comme chaque année dans les locaux d’Orange Gardens Innovation Center à Châtillon en banlieue parisienne. L'inscription est gratuite (voir le lien ci-dessous). Pour des raisons logistiques et de places limitées, si vous devez annuler votre présence, merci de nous prévenir pour libérer votre place).
SponsorsL’édition 2025 est soutenue par 12 sponsors proches d’OW2 : Centreon, Dropsolid, Groupe BPCE, Huawei, Linagora, Linphone, MAIF, NGI, OnlyOffice, OpenUp, Thales et Worteks.
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Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive (qui s’adapte à la taille de l’écran).
À chaque métier/contexte son modèle Scenari :
De 19h00 à 19h30 : présentation de l’activité :
A partir de 19h30 :
En amont de l’activité, vous pouvez créer un compte sur openstreetmap.org, « s’inscrire » (pseudo, mail et mot de passe).
Un de vos appareils numériques, ordinateur ou smartphone est nécessaire pour pratiquer lors de cette activité.
Nous encourageons la consommation responsable sur place par respect pour le lieu qui nous accueille.
Les boissons sont à prendre au bar associatif.
Libretic est une association loi 1901 reconnue d'intérêt général.
Atelier gratuit animé par des bénévoles des Associations Libretic et OpenStreetMap
Inscription vivement recommandée pour prévoir un nombre suffisant de bénévoles pour encadrer cette activité
Open Source Experience (OSXP), a lancé son appel à conférence pour sa 5e édition autour du thème « L’open source, clé de l’autonomie stratégique de l’Europe ». Profitons-en aussi pour faire l'appel à stand du village associatif ainsi qu'un (petit) retour sur la quatrième édition qui s'est tenue les 4 et 5 décembre derniers au Palais des Congrès de Paris. L'événement était cette fois couplé à DevOpsREX qui a fait son grand retour. Et encore une fois, nous étions là pour vous rencontrer, interagir avec la communauté et vous faire plaisir !
Cette année, Open Source Experience déménage à la Cité des Sciences et de l'Industrie, porte de la Villette (toujours à Paris) et se tiendra les 10 et 11 décembre 2025. Cela nous permettra d'avoir quelques stands de plus pour le village associatif !
Notre réunion mensuelle ouverte au public ("Linux Meeting Party") a lieu tous les premiers jeudi du mois entre 19h et 22h (accès libre : sonnez simplement à la porte et patientez).
Voir annonce sur notre site pour tous les détails et l'éventuel sujet du jour.
Cet atelier convivial d’auto-réparation et d’entretien des appareils électriques, électroniques et informatiques a pour objectif de les faire durer, réduire les déchets et nous rendre plus autonomes face aux technologies.
Tu n’oses pas ouvrir ton grille pain ou ton mixer en panne ? Ton écran de smartphone est cassée ? Ton ordinateur devient très très lent ?
À l’aide de multimètre, tournevis et d’outils informatiques libres, on s’entraide et on trouve la solution ensemble.
Cet atelier est gratuit et ouvert à tous, que tu sois un bricoleur qui souhaite aider ou que tu aies besoin d’être aidé.
Attention, tous les intervenants sont bénévoles et il n’y a aucune garantie de succès, mais nous pourrons t’orienter vers des professionnels en cas de besoin.
En attendant ce rendez-vous, tu peux consulter les fiches informatiques de l'atelier numérique des 3L : ricochets-figeac.fr
Tous les premiers samedis du mois et le vendredi après-midi qui suit.
La prise en charge de Windows 10 se termine le 14 octobre 2025, forçant ses utilisateurs à passer à Windows 11 qui requiert des performances beaucoup plus élevées tout en poursuivant la prise de contrôle de ses utilisateurs.
La campagne « End of 10 » (fin de [Windows] 10) initiée il y a quelques mois vise à dénoncer le gaspillage de ressources (en forcant le remplacement anticipé de machines), et incite à un passage à Linux.
Le lancement de la campagne sur les réseaux sociaux (i.e. Mastodon) a démarré le 28 mai.
La campagne est axée sur cinq arguments principaux :
La campagne est née du groupe de travail KDE Eco réfléchissant sur les impacts environnementaux des logiciels, cependant il est important de noter que dans le cadre de cette campagne la communication doit promouvoir « Linux » de manière générale et non promouvoir telle ou telle distribution. L'objectif premier est de quitter Windows.
Le partage sur les réseaux sociaux vise à faire connaître l'initiative de manière plus large, cependant le succès est principalement attendu en s'appuyant sur des acteurs locaux existant : cafés réparation, boutiques informatiques, …
Le site de la campagne fourni à la fois un registre des lieux et des dates où il est possible de se renseigner et se lancer. Plusieurs dizaines de possibilités ont déjà été ajoutées.
Participer !De nombreuses façons de participer sont possibles :
Microsoft a ouvert la porte pour faire de 2025 l'année Linux ! À nous de mettre le pied dans la fenêtre !
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Dans le cadre des 20 ans de Fedora-fr (et du Projet Fedora en lui-même), Charles-Antoine Couret (Renault) et Nicolas Berrehouc (Nicosss) avons souhaité poser des questions à des contributeurs francophones du Projet Fedora et de Fedora-fr.
Grâce à la diversité des profils, cela permet de voir le fonctionnement du Projet Fedora sous différents angles pour voir le projet au delà de la distribution mais aussi comment il est organisé et conçu. Notons que sur certains points, certaines remarques restent d'application pour d'autres distributions.
N’oublions pas que le Projet Fedora reste un projet mondial et un travail d’équipe ce que ces entretiens ne permettent pas forcément de refléter. Mais la communauté francophone a de la chance d’avoir suffisamment de contributeurs et des contributrices de qualité pour permettre d’avoir un aperçu de beaucoup de sous projets de la distribution.
Chaque semaine un nouvel entretien sera publié sur le forum Fedora-fr.org, LinuxFr.org et le blog de Renault.
L'entretien du jour concerne Johan Cwiklinski (pseudo trasher), ancien contributeur de Fedora-fr.org et actuel mainteneur du logiciel de gestion Galette.
Bonjour Johan, peux-tu présenter brièvement ton parcours ?
Je suis principalement développeur (PHP, Python, Java), et un peu administrateur système - complètement autodidacte. J'ai découvert le monde de GNU/Linux en 1998 en achetant avec deux camarades de fac une distribution Red Hat 5.2 :D
Ce n'est que quelques années plus tard, en 2002, que je reviendrai à Linux ; rapidement comme OS principal. J'ai testé durant cette période différentes distributions comme Red Hat, Fedora, Mandrake et Ubuntu - pour revenir définitivement à Fedora en 2006.
Peux-tu présenter brièvement tes contributions au projet Fedora ?
J'ai traduit de la documentation et des logiciels pour le projet.
J'ai rédigé de la documentation pour le projet officiel (un peu) et pour le communauté francophone (beaucoup plus).
J'ai rédigé des articles pour des magazines divers.
J'ai empaqueté et maintenu différents logiciels dans les dépôts.
J'ai participé à la mise en place et maintenance de certaines versions du site internet de la communauté francophone.
J'ai participé à plusieurs salons informatiques dans le Nord ainsi qu'à Paris et à Bruxelles (FOSDEM), avec d'autres contributeurs francophones de l'époque.
J'ai été responsable de la mise en place de la documentation "Fedora-fr" pendant plusieurs années.
J'ai mis en place avec l'aide d'autres contributeurs différents canaux pour apporter des contributeurs francophones à participer au packaging sur Fedora - via la rédaction d'une documentation assez complète, des présentations lors d'évènements sur Paris, un canal IRC dédié, …,
Et j'ai aidé à monter l'association "Fedora-fr" - pour laquelle j'ai été trésorier la première année d'existence.
Qu'est-ce qui fait que tu es venu sur Fedora et que tu y es resté (si tu t'en sers encore) ?
Alors, oui, je tourne encore sous Fedora ; que ce soit sur mon ordinateur personnel ou celui du boulot. J'ai même une Fedora sur un serveur dédié que j'administre
Fabrice Bellard vient de mettre à jour NumCalc, sa calculatrice scientifique et graphique en ligne, qui utilise maintenant un nouveau code indépendant de QuickJS (je vous renvoie à la dépêche qui abordait cette question).
Le nouveau code est un mix entre Javascript, Python et Julia. Le code Javascript utilise la bibliothèque LibBF (MIT). L'interface a été retravaillée mais reste minimaliste pour être pratique et légère. Elle est devenue responsive et s'affiche très bien sur un mobile. Elle accepte maintenant des entrées en syntaxe Calc et Javascript.
NumCalc est rapide, ça m'a impressionné. La réactivité vient aussi du navigateur et de l'ordinateur puisque tout se passe sur votre poste, rien n'est envoyé au serveur. C'est surtout une sensation. Par exemple l'application Qalculate! me parait moins nerveuse, comme on dit d'une voiture. Bref, NumCalc est agréable.
Les deux précédentes versions sont toujours disponibles.
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L'association GUTenberg, Groupe francophone des Utilisateurs de TeX, organise ce jeudi 5 juin 2025 à 20h son 19e exposé mensuel !
Lors de cette séance, nous aurons le plaisir d'écouter Pierre-Amiel Giraud nous donner un exposé intitulé « Le paquet skills : évaluer par compétences avec LaTeX » :Si vous appréciez ces exposés mensuels, et plus généralement les actions qu'elle mène (la Lettre, Journées, FAQ, TeXnique.fr, etc.), n'hésitez pas à adhérer à l'association GUTenberg.
Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
Pour cette dernière réunion mensuelle du Mirabellug avant la période estivale, ce sera l’occasion de découvrir un petit outil léger nommé Bubblewrap (pour de vrai cette fois !). Ce petit outil de conteneurisation (équivalent à Docker par exemple), est très léger et répondra à vos petits projets bien particuliers.
Rendez-vous au local du Plan B à Jarville-la-Malgrange, vendredi 6 juin à partir de 20 h 30 ; bières (ou autres boissons non alcoolisées) et grignotages sont les bienvenus !
Cette dépêche va présenter une méthode pour afficher sur un site personnel les traces, récits et photographies de balades (pédestres, cyclistes par exemple).
Comme le contenu à afficher est diversifié (texte, photographies, cartes), la solution retenue sera un blog. Dans un soucis de sobriété numérique, le site sera sans base de données.
Pour l'aspect esthétique, la barre de navigation et les cartes seront situées dans la partie gauche des pages et surtout, la carte ne bougera pas avec la navigation dans la page.
N'ayant pas trouvé d'alternative libre à Polarstep, la solution retenue se base sur les briques logicielles libres suivantes :
Pelican propose d'écrire chaque billet de blogs dans un fichier texte indépendant (au format markdown ou reStructuredText).
Pelican les convertit en html et l'organisation du site ainsi généré (catégories, mots-clefs, archivage) se fait par le biais de gabarits (qui sont dans un sous-répertoire templates)
a) Le moteurL'installation ne sera pas développée ici, pelican étant disponible dans de nombreuses distributions.
Il faut créer la structure de travail (dans le répertoire personnel de notre choix) :
pelican-quickstart b) Installation du thème graphiqueEn allant sur le dépôt des thèmes de pelican, il est possible de trouver le style graphique qui nous convient le mieux.
Nous allons utiliser le thème pelican-blue (sous licence MIT 2.0), qui a l'avantage d'être simple, et commençons son installation :
On va créer notre premier billet
Title: Première sortie Date: 2025-05-01 Modified: 2025-05-01 Category: Lieux Slug: depart Tags: bonjour, balade Bonjour tout le monde ! Quelle chouette sortie j'ai faite. d) Génération de notre siteOn lance la première compilation :
make clean make htmlOn peut voir le résultat :
Pour plus de renseignements sur pelican, je vous invite à vous rendre sur la documentation du projet.
2 - Peaufinage de baseOn va maintenant nettoyer le code des gabarits, en supprimant les choses que l'on trouve inutiles ou qui nous déplaisent. Tout se passe dans le répertoire templates de notre thème.
On supprime les parties qui ne nous conviennent pas.
3 - Gestion cartographiqueNous attaquons désormais notre objectif : rendre visibles sur des cartes des fichiers de trace.
a) Gestion des cartesOn va maintenant configurer la gestion des cartes, par l'intermédiaire de leaflet. Comme l'indique sa page wikipédia, leaflet est très largement utilisé et très pratique.
On va donc
Comme on a récupéré en local les fichiers, on met des chemins propres à notre arborescence (via {{ SITEURL }}/theme/).
b) Gestion des fichiers de trace (gpx)Elle va se faire par l’intermédiaire d'un module supplémentaire https://github.com/mpetazzoni/leaflet-gpx (BSD 2).
De la même manière qu'on a intégré dans nos entêtes l'intégration de leaflet, nous allons ajouter une ligne pour faire référence à leaflet-gpx (bien vérifier le nom du fichier javascript) :
<script src="{{ SITEURL }}/theme/leaflet-gpx/gpx.js"></script>Par rapport à la documentation officielle, on retire l'attribut defer (puisque nous utilisons les fichiers locaux et non distants).
Pour tester notre environnement, on va déposer dans notre répertoire gpx un fichier de trace, puis on va ajouter dans notre billet les éléments de cartographie de notre voyage :
<div id="map" style="width: 600px; height: 400px;"></div> <script> var map = L.map('map'); L.tileLayer('http://{s}.tile.openstreetmap.org/{z}/{x}/{y}.png', { attribution: 'Carte et données : <a href="http://www.osm.org">OpenStreetMap</a>' }).addTo(map); var gpx = '/gpx/FICHIER.gpx'; new L.GPX(gpx, {async: true}).on('loaded', function(e) { map.fitBounds(e.target.getBounds()); }).addTo(map); </script>On regénère notre site web, et on peut visualiser notre billet
Globalement, ça fait le boulot.
Mais on peut améliorer la chose : on peut par exemple cacher les marques de début et de fin d'itinéraire en insérant la ligne suivante après le async: true
markers: {startIcon: null, endIcon: null, }Mais surtout, nous souhaitons que pelican génère automatiquement la partie consacrée au fichier de trace (alors que dans notre test, nous avons dû l'ajouter nous-même) !
c) Modification des gabaritsSi l'on veut simplement ajouter notre fichier de trace et que notre gabarit le traite, on va ajouter cette information dans les entêtes de notre fichier markdown ! En effet pelican permet de créer des variables qui seront utilisables dans nos gabarits.
Nous allons donc créer et utiliser une variable (qui s'appellerait… Gpx par exemple), qui stockera le nom du fichier gpx à afficher (les chemins sont relatifs à notre site web)
Title: Première sortie Date: 2025-05-01 Modified: 2025-05-01 Category: Lieux Gpx: /gpx/monfichier.gpx Slug: depart Tags: bonjour, baladeNous modifions ensuite notre gabarit article.html pour qu'il génère la carte à partir de notre variable.
Pelican est très souple : basé sur Jinja2, il permet les boucles, les conditions et les variables.
Tous les éléments qu'il utilise sont insérés dans des accolades. Le fonctionnement est facilement lisible et compréhensible.
On va donc conditonner (avec if) l'insertion de leaflet.
{% if article.gpx %} <div id="map" style="width: 600px; height: 400px;"></div> <script> var map = L.map('map'); L.tileLayer('http://{s}.tile.openstreetmap.org/{z}/{x}/{y}.png', { attribution: 'Carte et données : <a href="http://www.osm.org">OpenStreetMap</a>' }).addTo(map); var gpx = '{{ article.gpx }}'; new L.GPX(gpx, {async: true, markers: {startIcon: null, endIcon: null, } }).on('loaded', function(e) { map.fitBounds(e.target.getBounds()); }).addTo(map); </script> {% endif %}Bien entendu, nous supprimons ces références du fichier markdown correspondant à notre billet de test.
On regénère notre site web, et on peut visualiser notre billet… qui n'a pas changé : tout fonctionne. Pour chacune de nos sorties, il suffit donc d'indiquer le fichier de trace dans les entêtes pour que la carte soit insérée automatiquement dans notre billet.
Passons maintenant à l'intégration de nos photos.
4 - Gestion des photographies associées à notre cartographieNous avons besoin :
Pour cela, nous allons procéder de la même manière que pour le fichier trace : nous allons créer et utiliser des variables dans les entêtes des fichiers markdown.
a) Fichier des billetsNous modifions encore une fois les entêtes en ajoutant autant d'informations (image, latitude et longitude) que de photos à afficher en miniatures.
Title: Première sortie Date: 2025-05-01 Modified: 2025-05-01 Category: Lieux Gpx: /gpx/monfichier.gpx Slug: depart Img: /images/image1.jpg Lat: 49.895517 Lon: 2.295983 Img: /images/image2.jpg Lat: 49.89443 Lon: 2.30137 Tags: bonjour, baladeOn remarque ici que l'on a mis plusieurs images avec les mêmes noms de variables.
b) Modification des gabaritsNous allons ensuite modifier les gabarits de pelican pour qu'ils positionnent des miniatures des photos sur notre trajet.
Nous allons à nouveau modifier notre fichier article.html, en y ajoutant (à la suite de notre précédente modification, dans la condition {% if article.gpx %}) le code suivant :
Nous commençons par indiquer l'icône qui s'affichera sur la carte à chaque photo mise en valeur
var MonIcone = L.icon({ iconUrl: '/images/app-photo.png', iconSize: [36, 36] });Puis nous codons l'affichage du marqueur (qui sera géré par leaflet).
{% if article.img %} {% if article.img is string %} imageTxt = 'Description'; L.marker([{{ article.lat }}, {{ article.lon }}], {icon: MonIcone}).bindPopup(imageTxt + '<br><img src="{{ article.img }}" width="200px"><a href="#bal5">plus de détail</a>').addTo(map); {% else %} {% for n in range(article.img| length) %} imageTxt = 'Description'; L.marker([{{ article.lat[n] }}, {{ article.lon[n] }}], {icon: MonIcone}).bindPopup(imageTxt + '<br><img src="{{ article.img[n] }}" width="200px"><a href="#bal5">plus de détail</a>').addTo(map); {% endfor %} {% endif %}La difficulté réside dans la gestion des éléments répétitifs :
Les choix sont ici purement personnels ou démonstatifs :
On regénère notre site web, et on peut visualiser notre billet :
Et lorsqu'on clique sur une icône d'appareil photo, on voit bien notre popup :
c) Gestion des photographiesComme indiqué plus haut, la taille des miniatures affichées peut se gérer :
Par contre, le point le plus compliqué est la gestion des coordonnées des photographies : il faut les rentrer à la main !
Pour les photographies qui n'intègrent pas les coordonnées dans leurs métadonnées, il n'y a pas d'autre solution que d'aller chercher sur une carte (openstreetmap par exemple) et de trouver le lieu de la prise de vue et de repérer les coordonnées.
Pour les photographies qui contiennent leurs coordonnées géographiques, on peut utiliser l'outil exiftool pour les récupérer. On peut éventuellement faire un script bash qui affiche les lignes d'entête pour notre billet (on n'a plus qu'à les recopier ou les rediriger vers un fichier texte) :
Nous avons utilisé les options -n qui affichent les valeurs numériques au format décimal (celui utilisé par openstreetmap pour les coordonnées) et -s3 pour avoir la valeur du champ sans le nom de son attribut.
5) Dernières modificationsNous venons de voir les différentes techniques qui permettent d'avoir le rendu que nous souhaitions. Et le résultat est déjà agréable à regarder.
Nous pourrions nous arrêter ici, mais vous voulons que la carte reste en permanence dans le menu latéral. La solution est de la mettre dans une balise <aside>.
a) Modifier les gabaritsNotre thème comporte déjà une telle balise : elle est dans le fichier base.html… ce qui signifie qu'il ne peut pas voir les informations sur les articles (donc nos entêtes) !
La solution va donc consister à déplacer, à l'intérieur du fichier article.html, tout notre code dans une section (que nous appellerons mamap :
{% block mamap %} Mettre ici tout le code sur notre gestion cartographique {% endblock %}Et dans le fichier base.html, on va insérer à l'intérieur des balises <aside> son appel (qui ne tient que sur deux lignes) :
{% block mamap %} {% endblock %} b) Ajuster les feuilles de styleIl faut surcharger le comportement de la carte gérée par leaflet :
.leaflet-container { width: 400px; height: 300px; max-width: 100%; max-height: 100%; margin: auto; }Et vérifier que les largeurs de la carte, et de <aside> soient compatibles.
Le résultat avec nos dernières modifications est désormais le suivant
6) ConclusionIl est temps de finir cette dépêche, dans laquelle nous avons pu découvrir la souplesse et la richesse des gabarits gérés avec jinja2, ainsi que la facilité d'utilisation de leaflet.
Désormais, dans notre flux de travail, nos répertoires sont organisé ainsi :
content + gpx : les fichiers de trace + images : les photos que l'on veut afficher sur notre blog fichierXX.md : les billets output : notre site web (généré par pelican) theme + pelican-blue : le thème choisi + static + css + leaflet + leaflet-gpx + templatesEt la rédaction de nos billets consiste à :
Cette dépêche démontre qu'il est possible d'avoir, avec les outils actuels, un rendu intéressant pour partager ses sorties. Et totalement utilisable en auto-hébergement.
Les outils utilisés sont très personnalisables et je vous invite à lire leurs documentations ou à parcourir leurs extensions respectives et de vous les approprier selon votre usage.
Malheureusement, la solution présentée ne conviendra qu'à une minorité d'utilisateurs. En effet, elle se base sur des éléments qui sont le plus souvent rendus invisibles (site web, transfert de fichiers, métadonnées) et elle est inutilisable sur téléphone.
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