
Haiku est un système d’exploitation pensé pour les ordinateurs de bureau. Il est basé sur BeOS mais propose aujourd’hui une implémentation modernisée, performante, et qui conserve les idées qui rendaient BeOS intéressant: une interface intuitive mais permettant une utilisation avancée, une API unifiée et cohérente, et une priorisation de l’interface graphique par rapport à la ligne de commande pour l’administration du système.
Le projet est actuellement (depuis 2021) en phase de beta test. La plupart des fonctionnalités sont implémentées et l’attention des développeurs se porte sur la correction de bugs, l’amélioration de la stabilité et des performances, et plus généralement, les finitions et petits détails. Une autre part du travail est le suivi de l’évolution de l’environnement technologique: nouveaux pilotes de périphériques, suivi des derniers standards du web, etc.
Les trois derniers mois ont été un peu plus calmes que d’habitude pour Haiku, mais cela est largement compensé par une très forte activité du côté de Haikuports. Cela révèle que le système lui-même devient plus mature et qu’il devient de plus en plus facile de développer ou de porter une application sans tomber sur des problèmes du système qui doivent être corrigés au préalable.
Tracker est le navigateur de fichiers de Haiku. Le code est hérité directement de BeOS (cette partie avait été publiée sous licence libre lors de l’abandon de BeOS par Be) et fait l’objet depuis de nombreuses années d’un gros travail de nettoyage et de modernisation.
Pas de grosses nouveautés ces derniers mois, mais des corrections pour plusieurs régressions suites à du nettoyage effectué précédemment. Par exemple, les icônes des disques montés sont à nouveaux affichés sur le bureau dans les dialogues d’ouverture et d’enregistrement de fichiers. L’annulation du filtrage du contenu d’un dossier en tapant un nom de fichier partiel est correctement annulé si on appuie sur échap.
Enfin, des problèmes de synchronisation de l’icône de la poubelle, qui apparaissait pleine alors qu’elle était vide, ont été corrigés. Ces problèmes étaient déjà présents dans BeOS.
TerminalLe terminal permet de lancer des applications en ligne de commande.
Un chantier en cours consiste à rendre le terminal utilisable comme un “replicant”, c’est-à-dire de pouvoir l’intégrer dans d’autres applications telles que l’IDE Genio. Cette approche demande de restructurer beaucoup de choses, et pour l’instant, il est plus simple pour les développeurs de Genio de recopier une partie des sources du Terminal dans leur projet et de les intégrer de façon plus statique. Les problèmes sont corrigés petit à petit.
Une autre correction mérite d’être mentionnée: le terminal se plaçait lui-même dans le dossier de travail du shell lancé lors de l’ouverture d’un nouvel onglet. Si ce dossier se trouve dans un disque qu’on essaie par la suite de démonter, le démontage échoue (même si l’application lancée dans le terminal a elle-même changé de dossier entretemps). Désormais le terminal ne modifie pas son dossier actif et ne bloque plus le démontage des disques.
MailL’application Mail permet de lire et d’envoyer du courrier électronique. Elle est composée d’un serveur de synchronisation et d’une interface graphique indépendante. Entre les deux, les mails sont stockés sous forme de fichiers augmentés d’attributs étendus, ce qui permet d’utiliser Tracker et les requêtes BFS comme outil principal pour traiter les messages.
Les changements listés ici concernent l’application de lecture et rédaction de messages:
Correction du comportement du menu « Fermer et marquer comme… » lorsqu’il est appliqué à plusieurs messages.
HaikuDepot est à la fois le gestionnaire de paquets et le magasin d’applications de Haiku. Ce double rôle conduit pour l’instant à une interface qui prête un peu à confusion, et l’interface devrait être repensée pour un fonctionnement plus intuitif. En attendant, quelques petites améliorations ont tout de même été faites pour rendre les problèmes moins gênants.
Lorsqu’une recherche dans la vue « paquets mis en avant » ne donne aucun résultat, il y a affichage d’un lien permettant de poursuivre la recherche dans la liste complète des paquets. En effet, de nombreux utilisateurs se sont plaints de ne pas trouver certains logiciels en effectuant une recherche, sans se rendre compte qu’ils faisaient une recherche dans une liste de quelques dizaines de paquets et pas dans tout ce qui est disponible.
TextSearchTextSearch est un outil de recherche dans le contenu des fichiers par expressions régulières (une version graphique de grep).
Il reçoit ce trimestre une fonction pour filtrer les fichiers à rechercher, équivalent à l’option grep --include.
Debug AnalyzerDebug Analyzer est un outil de profiling et d’analyse de traces d’exécution.
Correction d’un problème de compilation suite à des changements dans l’API de BObjectList (cet outil n’est pas compilé par défaut, il avait donc été oublié lors du changement d’API au trimestre précédent).
Préférences d’apparenceDans la configuration des couleurs du système, renommage de la couleur « barre d’état » en « barre de progression ». Le nom « barre d’état » (status bar en anglais) correspond à la classe BStatusBar utilisée par BeOS et Haiku, mais tout le monde appelle ça une barre de progression. On peut au moins éviter la confusion pour les utilisateurs, à défaut de pouvoir le faire pour les développeurs d’applications en renommant la classe elle-même (ce qui causerait des problèmes de compatibilité d’API et d’ABI).
Utilisation de IconMenuItemCe changement concerne l’application ShowImage (visualiseur d’images) ainsi que FileTypes (les préférences d’association de types fichiers avec des applications). Ces deux applications utilisent un menu pour sélectionner une application (pour ouvrir une image dans un éditeur, ou pour associer un type de fichier à une application, respectivement).
Les applications pour Haiku utilisant des icônes colorées et facilement identifiables, c’est beaucoup mieux qu’une liste de noms pour s’y retrouver rapidement. Ces deux applications utilisent donc maintenant des IconMenuItem dans ces menus, pour afficher les applications avec leur icône respective.
Adaptation aux écrans à très haute réolutionUn travail en cours sur les applications concerne l’adaptation aux écrans à très haute résolution.
Presque toutes les applications pour Haiku utilisent un système de mise en page dynamique, et toutes les ressources (police de caractères, icônes…) sont vectorielles. Cela permet en théorie d’afficher l’interface avec un niveau de zoom arbitraire. Cependant, une partie du code a été écrit avec des tailles en pixels « en dur » et ne s’adapte pas comme il faudrait (la bonne façon de faire est de se baser par exemple sur la taille de la police de caractères sélectionnée par l’utilisateur).
Ce trimestre, on trouve des évolutions à ce sujet dans plusieurs applications:
L’outil de connexion au bureau à distance n’est pas vraiment une application en ligne de commande. Cependant, il nécessite pour l’instant un lancement depuis un terminal avec les bonnes options, et selon les cas, la mise en place d’un tunnel SSH. Une interface grapique plus simple d’uitlisation sera probablement ajoutée plus tard.
Le panneau de préférences de date et heure peut être lancé en ligne de commande avec une option spécifique pour forcer une synchronisation NTP. Cette fonctionnalité n’est pas vraiment documentée, à l’origine il s’agit plutôt d’une astuce interne au système. L’application reconnaît maintenant l’option --help standardisée et affiche un message d’aide qui documente cette fonctionnalité.
Il peut être utile de relancer cette commande manuellement si jamais la synchronisation au démarrage n’a pas fonctionné (par exemple si le réseau n’était pas disponible à ce moment-là). En particulier, cela peut être utilisé dans des scripts d’automatisation et pour des machines où l’interface graphique n’est pas facilement accessible (serveurs de build par exemple).
pkgmanpkgman est une commande permettant d’installer, mettre à jour et rechercher des paquets logiciels.
Ajout d’une option --no-refresh pour ne pas retélécharger la base de données des paquets.
Cette base de données contient non seulement les noms des paquets, mais aussi leur description courte et la liste des “provides” (par exemple: commandes et bibliothèques fournies par chaque paquet). pkgman vérifié déjà si une nouvelle version de la base de données est disponible, mais cette dernière peut être mise à jour plusieurs fois par jour par l’intégration continue.
Le nombre de paquets augmentant, la taille de la base de données devient non négligeable (plusieurs méga-octets), ce qui pose problème en particulier pour les utilisateurs et développeurs ne disposant pas d’un accès internet illimité.
suLa commande su est peu utilisée puisque l’utilisateur par défaut a déjà tous les droits. Son implémentation était donc un peu incomplète. Elle peut toutefois être utile pour avoir des utilisateurs supplémentaires restraints, par exemple pour un accès à distance par ssh.
listarea est une commande de debug permettant de lister les zones mémoire allouées à différentes applications. Elle affiche maintenant le verrouillage et les protections de ces zones (swappable ou non, exécutabele ou non, accessible en écriture ou non).
fdinfofdinfo permet d’examiner les descripteurs de fichiers ouverts (un peu comme lsof). Cette commande peut maintenant afficher en plus le dossier courant de chaque application (ce qui aurait été bien utile pour identifier le problème avec le dossier courant du Terminal ci-dessus).
install-wifi-firmwaresCe script permet d’installer les firmwares pour certaines très anciennes cartes Wifi. Les firmwares publiés à l’époque sont disponibles avec des licenses n’autorisant pas la redistribution ou les modifications de packaging, ce qui empêche l’intégration dans le système de paquets habituel. Le problème a été corrigé depuis longtemps par les fabricants de cartes Wifi, mais les anciens firmwares n’ont jamais été republiés avec des licenses mises à jour.
Le script a été mis à jour pour récupérer certains firmwares depuis un nouveau serveur, l’ancien emplacement utilisé n’étant plus disponible.
KitsLa bibliothèque de fonctions de Haiku est découpée en kits qui regroupent des ensembles de fonctions et de classes par thématique (stockage sur disque, interface graphique…). Dans certains cas il s’agit principalement d’une méthode d’organisation du code source et de la documentation (les kits pouvent être très interdépendants). Certains kits sont toutefois fournis sous forme de bibliothèques séparées.
Support kitCe kit contient diverses fonctions utilitaires et basiques du système.
Changement d’API pour la classe BUrl. Dans l’ancienne version de cette classe, il était possible de construire un objet BUrl représentant une URL encodée ou non-encodée (échappement des caractères réservés). Cela rendait trop facile d’oublier d’encoder une URL avant de l’utiliser, ou bien d’encoder plusieurs fois une URL et de se retrouver avec un lien invalide.
La nouvelle API impose d’indiquer dès la création d’un objet BUrl si la chaîne de caractères servant de base est déjà encodée ou non. L’objet BUrl construit représentera toujours une URL déjà encodée, qui peut éventuellement être décodée pour affichage si nécessaire.
Interface kitCe kit contient tout ce qui se rapporte à l’interface graphique: fenêtres, vues, contrôles, mise en page…
Retour en arrière sur une modification des raccourcis claviers de BTextView pour naviguer vers les mots suivant et précédent. Les nouveaux raccourcis entrent en conflit avec des raccourcis déjà utilisés par plusieurs applications, et n’apportaient pas grand-chose.
Correction de problèmes de compatibilité dans le format des données stockées par la classe BPicture (il s’agit d’un enregistrement de commandes envoyées au serveur graphique, qui peuvent être rejouées plus tard). Le format des données stockées était différent de celui de BeOS. Certaines applications utilisant un objet BPicture enregistré dans une ressource de l’application, ne s’affichaient pas correctement.
Amélioration de la gestion des sous-menus, en particulier cela corrige un crash si un sous-menu est fermé en utilisant la touche échap.
Remise à plat de tous les calculs accumulés au cours des années pour générer les couleurs de l’interface graphique en fonction des couleurs choisies par l’utilisateur. Chaque morceau de code concernait faisait ses propres calculs pour générer de jolis dégradés, des variantes plus sombres et plus claires, etc. Cela fonctionnait bien avec le thème par défaut, mais pas forcément avec des choix de couleurs qui en sont très éloignés. Le nouveau code est plus simple, plus prédictible, et permet de rassembler ces calculs dans la classe « control look », qui peut être remplacée par un add-on pour fournir une apparence complètement différente.
Cela peut nécessiter d’ajuster un peu les couleurs dans les préférences d’apparence si vous les avez personnalisées.
Storage kitCe kit regroupe tout ce qui concerne le stockage de masse et la gestion des fichiers.
Harmonisation de la nouvelle fonction BQuery::SetFlags avec d’autres fonctions similaires, et ajout d’une page de documentation pour cette fonction.
Correction d’un crash lorsqu’on enregistre un type MIME alors que le type parent n’existe pas (par exemple si on enregistre image/gif alors que le type image n’existe pas).
Ajout d’une constante pour identifier les systèmes de fichiers FAT16 parmi la liste des systèmes de fichiers connus.
Shared kitLe shared kit contient des fonctions expérimentales en cours de développement mais déjà utilisées par plusieurs applications.
Contrairement aux autres kits, il est fourni sous forme d’une bibliothèque statique, ainsi chaque application peut en utiliser une version différente (choisie au moment de la compilation) et il n’y a pas de contraintes pour conserver une stabilité d’API ou d’ABI. Les fonctions développées dans le shared kit peuvent ensuite être migrées vers les autres kits une fois qu’elles sont finalisées.
La classe « color list » (utilisée par exemple dans les préférences d’apparence) accepte maintenant le glisser-déposer de couleurs.
ServeursLes serveurs sont des applications lancées au démarrage du système. Ils sont similaires aux services systemd. Ils fournissent des services utiles à l’implémentation de la bibliothèque standard, car tout ne peut pas être fait dans une bibliothèque partagée.
app_serverapp_server regroupe le serveur graphique de Haiku (utilisé au travers de l’interface kit) ainsi que la gestion des applications en lien avec l’application kit.
Correction d’un problème d’initialisation de variables indiquant dans quels workspaces (bureaux virtuels) une fenêtre doit être présente. Cela se manifestait par l’apparition de morceaux incomplets de la fenêtre si on change de bureau virtuel pendant son apparition. Le bug existait depuis 15 ans mais n’avait jusque-là pas pu être identifié.
Les curseurs de souris ne sont plus générés en bitmap à la compilation à partir des sources vectorielles. C’est maintenant fait lors de l’initialisation du serveur graphique, ce qui permet d’avoir un plus gros curseur sur les écrans à très haute résolution.
input_serverinput_server se charge des périphériques d’entrée utilisateurs (claviers, souris et autres périphériques de saisie et de pointage).
Correction de la keymap espagnole latino-américaine dans laquelle plusieurs combinaisons de touches ne fonctionnaient pas comme sur les autres systèmes.
Pilotes ACPI, gestion d’énergie, systèmeMise à jour de ACPICA pour la prise en charge de ACPI avec la dernière version disponible.
Correction de problèmes dans le pilote poke (permettant l’accès direct à la mémoire pour écrire certains pilotes en espace utilisateur) pour mieux valider les paramètres des ioctl et éviter de pouvoir facilement déclencher un kernel panic suite à une mauvaise utilisation du pilote.
RéseauCorrection d’un problème dans la pile TCP ou les retransmissions de paquets lors de l’établissement de la connexion n’étaient pas faits, si le premier paquet était perdu, la connexion ne s’établissait jamais.
Lorsque IP_HDRINCL est activé (une application demande à envoyer et recevoir elle-même les en-têtes IP des paquets reçus), la pile réseau s’assure tout de même que les en-têtes générés ont bien un checksum valide. Cela permet à traceroute de fonctionner correctement par exemple.
Mise en place de l’infrastructure pour la découverte de MTU deu chemin. Cela permet de déterminer la taille maximale des paquets qu’on peut envoyer vers un serveur, sans que de la fragmentation IP soit mise en jeu en cours de route (ce qui, au mieux dégraderait les performances, au pire empêcherait la connexion de fonctionner correctement):
Cela permet déjà de détecter les problèmes de MTU, mais pas encore de les corriger automatiquement. La suite du code est encore en cours de test.
Remplacement du pilote iprowifi3945 par la version mise à jour disponible dans OpenBSD (pilote “wpi”) à la place de celle de FreeBSD qui est actuellement moins bien maintenue.
Interface homme-machineAjout de la tablette Intuos 4 dans le pilote pour les tablettes Wacom, ainsi que du support de la molette présente sur certaines tablettes.
Systèmes de fichiers NFS4NFS est un système de fichier en réseau. Une machine serveur se charge réellement du stockage des fichiers, et d’autres machines peuvent monter ce disque et accéder aux fichiers partagés. Plusieurs machines peuvent accéder au même serveur en même temps et modifier les fichiers, ce qui nécessite une attention particulière lors de l’implémentation d’un système de fichier client.
Le travail sur le pilote NFSv4 se poursuit pour le stabiliser et améliorer sa compatibilité avec les serveurs NFS existants.
Correction de problèmes de gestion du cache et de libération anticipée d’inodes`, points sur lesquels NFS est un peu inhabituel par rapport à d’autres systèmes de fichiers puisque des évènements peuvent arriver du serveur NFS concernant un fichier qui a été supprimé localement, par exemple.
Correction d’un problème qui pouvait conduire un fichier nouvellement redimensionné à contenir des données non initialisées au lieu d’octets à 0.
Cela permet de corriger des problèmes détectés par des tests NFSv4 existants pour d’autres systèmes.
EXT4Le pilote ext4 permet de monter, en lecture et en écriture, les systèmes de fichiers ext2, ext3 et ext4 développés pour Linux.
Implémentation et activation de la fonctionnalité « metadata_csum_seed » qui est activée par défaut pour les systèmes de fichiers nouvellement créés sous Linux.
Corrections dans le « tree splitting » qui n’était pas implémenté correctement, empêchant d’accéder à des dossiers contenant un trop grand nombre de fichiers.
RAMFSRAMFS est un système de fichiers non persistant, stockant les fichiers uniquement dans la RAM. Il est plus rapide qu’un système de fichier traditionnel.
Correction de crashs lors de la création de gros fichiers et lors du remplacement d’un hardlink par un autre fichier.
FATFAT est un système de fichiers développé par Microsoft pour DOS et les anciennes versions de Windows. Il est assez répandu et sert un peu de format d’échange standard en particulier pour les supports de stockage externes (clés USB, cartes SD, disquettes…).
Ajout d’assertions et de vérifications d’intégrité supplémentaires. Le pilote FAT utilisé actuellement provient de FreeBSD, dont les développeurs nous ont assuré qu’il était bien testé et maintenu. Mais, de façon similaire aux pilotes Wifi, on se rend compte que les bases d’utilisateurs de Haiku et de BSD ne sont pas du tout les mêmes, et nous sommes face à beaucoup de systèmes de fichiers FAT corrompus ou inhabituels, ce qui se produit peut-être moins souvent dans les utilisations de FreeBSD sur un serveur par exemple.
librootLa libroot contient l’équivalent de la libc, libdl, libpthread et libm d’un système UNIX standard, ainsi que des fonctions bas niveau spécifiques à BeOS.
Les extensions GNU et BSD sont déportées dans des bibliothèques séparées (libgnu et libbsd), ce qui permet de respecter au mieux la spécification POSIX sans avoir à utiliser des astuces telles que des « weak symbols ».
Mise à jour de la libioLa bibliothèque standard de Haiku est à l’origine un fork de la glibc, utilisant exactement la même version que BeOS afin de garantir une compatibilité d’ABI optimale avec ce dernier. Cependant, cette version ancienne et obsolète ne répond pas aux besoins des applications modernes.
Petit à petit, des parties de la bibliothèque C sont donc remplacées par des composants venant de FreeBSD, NetBSD, OpenBSD ou plus récemment de musl. Certaines choses sont très bien standardisées et ne posent pas de problèmes, pour d’autres parties, des symboles internes de la bibliothèque sont exposés et parfois exploités par des applications (directement par des développeurs applicatifs pour contourner un bug, ou alors parce que les développeurs de la glibc ont mal isolé les choses et ont exposé des détails internes).
Ce trimestre, la partie libio (gestion des flux d’entrée-sortie) a été mise à jour avec la dernière version de la glibc. Il n’est pas possible d’utiliser une autre bibliothèque C pour cette partie sans casser l’ABI, mais la mise à jour est possible.
Correction de multiples problèmes dans les fonctions standard C et les extensions BSD:Ajout d’une vérification de la locale passée à setlocale pour retourner une erreur si la locale demandée est invalide.
L’ouverture d’un chemin se finissant par un / avec open() échoue si le fichier n’est pas un dossier (par exemple open("/home/user/foo.txt/")).
Validation du paramètre “how” de la fonction shutdown() et retour d’une erreur si le paramètre n’est pas une valeur connue.
Les queues d’évènement créées par kqueue ne sont pas conservées lors d’un fork (même comportement que les BSD).
Un socket sur lequel il n’y a jamais eu d’appel à listen() ou connect() ne doit pas déclencher les erreurs EPIPE ni ENOTCONN.
La fonction socket() retourne maintenant les bons codes d’erreurs détaillés si elle ne peut pas créer le socket: EPROTOTYPE si le type de protocole est inconnu, EPROTONOSUPPORT s’il est connu mais pas disponible, EAFNOSUPPORT si la famille d’adresse n’est pas disponible. Auparavant, tous ces cas renvoyaient EAFNOSUPPORT.
Amélioration de la gestion des erreurs dans accept()
Gestion de cas particuliers pour bind() en UDP
Ajout de l’option RTLD_GROUP pour dlopen(). Il s’agit d’une extension développée par Solaris qui permet d’avoir plusieurs espaces de noms pour la résolution de symboles lors du chargement de bibliothèques partagées. En particulier, dosemu l’utilise pour fournir aux programmes DOS une bibliothèque C indépendante de celle de l’hôte (fournissant donc des fonctions memcpy, memset… qui entreraient en conflit avec celles de l’hôte). L’implémentation est triviale, car le même comportement était déjà en place pour la gestion des add-ons de BeOS; il n’était simplement pas accessible au travers de l’API POSIX dlopen(). Linux implémente ce flag sous un autre nom, cependant, la documentation de la glibc n’est pas correcte, et FreeBSD a implémenté ce qui est documenté pour la glibc avec le même nom. C’est pourquoi le nom utilisé par Solaris, qui n’est pas ambigu, est utilisé pour l’instant, en espérant que la méprise entre Linux et FreeBSD pourra être corrigée.
sethostname() retourne une erreur si le hostname proposé est trop long (auparavant il était simplement tronqué).
La spécification POSIX a été mise à jour en 2024. Cette mise à jour est assez importante grâce à un changement de la méthode de travail de l’Austin Group qui maintient la spéficication. Le groupe de travail a ouvert un bug tracker sur lequel il est possible de remonter des problèmes et de proposer des améliorations (à conditions que ces dernières soient déjà implémentées sous forme d’extensions sur un assez grand nombre de systèmes).
Cela a permis à plus de monde de prendre part à la spécification et de standardiser beaucoup de nouvelles choses. Haiku intègre ces changements petits à petits, parfois par anticipation, parfois parce que l’extension correspondante était déjà disponible, et parfois parce que le portage d’un logiciel le nécessite.
La gestion de la mémoire est un sujet central pour un système POSIX. L’API proposée (malloc, realloc, calloc et free) est à la fois très simple d’utilisation et très générique. Elle a donc tendance à être très sollicitée par les applications, ce qui en fait un composant critique de l’optilisation des performances du système. De plus, les applications sont de plus en plus consommatrices de mémoire et le matériel a tendance à en contenir de plus en plus.
L’allocateur mémoire a été remplacé il y a quelques mois, l’ancien allocateur hoard2 ne permettant pas d’agrandir dynamiquement l’espace alloué à une application. Après plusieurs essais, c’est pour l’instant l’allocateur d’OpenBSD qui a été retenu. En effet, beaucoup d’allocateurs plus modernes supposent un espace d’adressage 64 bit et sont peu économes en termes de réservation d’espace mémoire.
Cependant, même l’allocateur d’OpenBSD montrait ses limites sur les systèmes 32 bit. Son paramétrage a été amélioré, et d’autres modifications ont également été faites pour réduire la fragmentation de l’espace mémoire. Cela corrige des problèmes ou GCC ne parvient pas à allouer assez de mémoire lors de la compilation de très gros fichiers (par exemple lors de la compilation de clang ou de webkit). Il reste recommandé de désactiver l’ASLR (randomization de l’espace d’adressage) dans les cas où on a besoin de beaucoup de mémoire pour une application 32 bits.
NoyauLe noyau de Haiku est un noyau monolithique tout à fait classique pour un système UNIX. Il permet le chargement dynamique de modules, et fournit une API relativement stable pour ces derniers, ce qui permet de maintenir des pilotes facilement en dehors du dépôt de sources de Haiku.
Correction de problèmes causant le kernel panic « failed to acquire spinlock for a long time » lorsque l’affichage à l’écran des logs du noyau est activé.
Ajout d’assertions supplémentaires dans le code de gestion de la mémoire virtuelle pour essayer de détecter des problèmes au plus tôt et avant de risquer de corrompre des données importantes.
Correction de l’affichage des paramètres des appels systèmes dans strace sur x86.
Correction de problèmes dans la gestion des permissions pour write_stat (modification des informations sur un fichier comme la date de modification) dans le noyau ainsi que dans les systèmes de fichiers RAMFS, BFS et EXT4. Cela corrige des comportements étranges observés lors de l’utilisation de rsync.
Ajout d’un test vérifiant le bon fonctionnement des exceptions remontées par le FPU lors de calculs en virgule flottante (ces exceptions sont un peu difficiles à traiter dans un système multitâche, et en particulier dans Haiku où le code du noyau peut lui-même utiliser le FPU alors que ce n’est pas le cas pour d’autres systèmes).
Correction de problèmes liés au découpage et au redimensionnement des areas (zones de mémoires allouées par les APIs prévues à cet effet de BeOS, ou indirectement par mmap et d’autres fonctions permettant de manipuler l’espace mémoire). Cela corrige des problèmes pour RAMFS ainsi qu’un kernel panic observé lors du lancement de dosemu.
Correction de problèmes avec les areas en lecture seule, qui pouvaient aboutir dans certains cas à une sous-évaluation de la mémoire utilisée, aboutissant à un kernel panic, car il n’y a plus de mémoire disponible à un moment où le noyau ne s’y attend pas. Cela a été mis en évidence en particulier avec l’utilisation mémoire de certains navigateurs web, qui ont tendance à gérer la mémoire directement sans passer par l’allocateur standard du système, pour des raisons de performance.
Remise en route de guarded_heap (un allocateur mémoire qui détecte les dépassements de buffers, au prix d’une consommation mémoire fortement augmentée). Correction de problèmes mis en évidence par cet allocateur dans quelques pilotes.
Dans la structure mcontext/ucontext passée aux fonctions de traitement de signaux, ajout de plusieurs registres manquants (registres de segments, addresse de faute…). Cela est utilisé par le JIT de dosemu et va probablement permettre d’utiliser le JIT dans d’autres applications également. En effet, une approche possible pour le JIT est de déclencher volontairement un signal, afin d’intercepter l’état des registres, éventuellement de le manipuler, puis de reprendre l’exécution là où elle s’était arrêtée.
Ajout de vérification de permissions manquantes dans l’appel système get_extended_team_info.
Correction d’une possible fuite d’un descripteur de fichier dans le VFS.
BootloaderMise à 0 de tous les registres non utilisés lors de l’appel de fonctions du BIOS, afin d’aider à investiguer des problèmes avec certains BIOS capricieux.
Amélioration des messages d’erreurs lorsque le bootloader ne parvient pas à charger le fichier ELF du noyau. Le chargeur de fichiers ELF du noyau est volontairement incomplet pour simplifier les choses (après tout, il a besoin seulement de charger le noyau), mais cela pose problème lors de mises à jour de GCC ou lors du portage sur de nouvelles architectures, si l’organisation du fichier ELF du noyau se trouve modifiée.
Correction de problèmes de compilation lorsque des logs de debug optionels sont activés.
DocumentationLa documentation de Haiku se découpe principalement en trois parties:
Documentation de la classe BControl (classe abstraite qui fournit l’API standard de la plupart des contrôles utilisables dans l’interface graphique, les rendant interchangeables dans une certaine mesure).
Documentation de AdoptSystemColors et HasSystemColors pour la classe BButton.
Ajout de documentation pour les extensions à dlfcn.h par rapport à ce qui est déjà spécifié par POSIX.
Environnement de compilationHaiku est écrit en C++ et utilise jam (un concurrent de make) comme outil principal de compilation. Cet outil a été retenu, car il permet de définir des règles de compilation génériques et réutilisables pour faire toutes sortes de choses. La compilation de Haiku pouvant mettre en jeu trois compilateurs différents (un pour le système hôte, un pour le système Haiku cible, et un troisième pour la couche de compatibilité avec BeOS), la plupart des autres outils ne répondent pas bien aux besoins.
Suppression de règles Jam redondantes. Jam repose sur des règles nommées pour savoir quelles actions sont nécessaires pour générer une cible à partir de sources. Les règles “Application”, “Server”, “Preferences” et “Executable” étaient toutes identiques, elles ont donc toutes été remplacées par “Application” pour simplifier le système de build.
Correction de “warnings” du compilateur pour des variables inutilisées et suppression de code mort (dans le cadre du maintien d’un code propre et lisible, une tâche plus ou moins continue pour suivre l’évolution des bonnes pratiques, la disponibilité de nouveaux outils d’analyse, et absorber la dette technique qui peut s’accumuler au cours d’un projet aussi ancien).
Début de support pour GCC 15: il est ajouté dans la liste des versions du compilateur reconnues pour le système hôte, ce qui permet de compiler Haiku depuis un système Linux très récent. L’intégration en tant que compilateur cible viendra plus tard.
Remplacement de la commande which utilisée dans certains scripts de build par l’équivalent command -v, ce qui évite une dépendance à une commande non standard qui n’est pas forcément installée par défaut partout.
Dans le makefile engine (un template de makefile proposé pour développer facilement des applications pour Haiku), ajout de documentation et d’exemples pour les variables INSTALL_DIR et TARGET_DIR.
Portage de Haiku sur d’autres CPUs RISC-VCorrection d’un problème dans un script de link qui empêchait le démarrage du noyau.
Mise à jour de paquets utilisés pour compiler le système de base.
Mise en place d’un serveur de compilation de paquets pour RISC-V, ce qui permet de remplir le dépôt de paquets pour cette architecture et d’envisager une version officielle de Haiku pour RISC-V lors de la prochaine version bêta. L’architecture RISC-V s’ajoutera ainsi au x86 (32 et 64 bit) déjà supporté.
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Google a annoncé qu'à partir de 2027, seules les applications signées par des développeurs « vérifiés » par Google pourraient s'installer sur les systèmes Android certifiés. Si ce plan est réalisé, il sera impossible de distribuer une application Android sans donner ses données personnelles à Google, et Google pourra interdire à n'importe qui de distribuer des applications Android.
Non. Il est vrai que pour distribuer des applications à travers le Play Store, il faut se faire valider par Google. Par contre, il est possible de distribuer sans l'accord de Google des applications par d'autres canaux, par exemple à travers les plates-formes indépendantes comme F-Droid, ou simplement en mettant une application à disposition sur une page web.
Ça ne concerne que les systèmes Android certifiés, qu'est-ce que ça veut dire ?Android consiste de deux parties : la partie libre, nommée AOSP, et les Google Mobile Services (GMS). AOSP est libre, et n'importe quel constructeur peut donc l'utiliser. Les GMS sont propriétaires, et pour avoir le droit de les distribuer, un constructeur doit obéir à un certain nombre de règles et se faire certifier par Google.
Comme la plupart des applications propriétaires ne fonctionnent pas sans les GMS, la quasi-totalité des systèmes Android distribués dans le commerce sont certifiés.
Qu'est-ce que ça entraîne pour les distributions alternatives d'Android ?Les distributions alternatives d'Android (LineageOS, e/OS, CalyxOS, GrapheneOS, etc.) sont basées sur AOSP, et ne dépendent pas de la certification. Elles pourront donc continuer à autoriser l'installation des applications des développeurs non-validés.
Qu'est-ce que ça entraîne pour les applications libres ?Les développeurs d'applications libres ne pourront plus faire installer leur logiciel sans l'autorisation de Google. Pour certains, ça ne changera probablement pas grand chose, pour d'autres, ça confinera leurs applications aux distributions alternatives d'Android.
Par contre, ça compliquera la contribution au logiciel libre : un contributeur à une application ne pourra plus tester ses changements sur un système Android du commerce, sauf s'il a accès aux clés privées validées par Google.
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Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 15 événements (France: 13, Suisse: 2) est en seconde partie de dépêche.
En présentiel ou en visio
Le navigateur Firefox:
Gestion des identifiants et des mots de passe
L’avantage de gérer sa messagerie avec logiciel comme Thunderbird est de pouvoir configurer plusieurs comptes de fournisseurs différents dans la même fenêtre et de pouvoir travailler en mode déconnecté, contrairement au webmail. Au programme:
Paramètres de base: destinataires, objet, corps du message, pièce jointe
Préférences personnelles
Import/export du carnet d’adresses
Listes de distribution
Règles de tri
Accusés de réception
Chiffrement des messages
En présentiel à l’Écospace et en visio à l’adresse https://url.oisux.org/samedi-du-libre
Mot de passe principal
Tentative d’accéder aux mots de passe par l’arborescence https://support.mozilla.org/fr/kb/profils-ou-firefox-conserve-donnees-utilisateur#w_quelles-informations-sont-stockaees-dans-mon-profila tentative d’ouverture avec gedit, vim, « DB Browser for SQLite »)
Blocage de contenu, contrôle de la publicité et des mouchards
Modules complémentaires: enregistrement des vidéos
Sauvegarde et duplication des paramètres et des données d’un poste Linux ou Windows à un autre poste Linux ou Windows
Synchronisation des paramètres et des données sur plusieurs postes (nécessite de créer un compte chez Firefox (n’entraine pas de pub)
La messagerie avec Thunderbird:
Le traitement de texte avec LibreOffice Writer:
Le tableur avec LibreOffice Calc:
LibreOffice Draw
Les outils du quotidien: Capture d’écran, capture vidéo, compression, reconnaissance de texte, coffre-fort de mots de passe, modification de pdf, cartographie
modification de PDF: https://peertube.fr/w/rQmdNoJhEoWPh3PfLn8kFw
capture d’écran avec Flamshot: https://peertube.fr/w/ijPpc3zL4jaax3CeFGaWrV
Rencontres Accès Libre
Certains les appellent «install party», d’autres encore «Soirées Linux», mais les Rencontres Accès Libre sont tout cela en même temps, et bien plus encore…
Entre autres, c’est l’occasion de:
C’est un évènement organisé conjointement par Linux Azur et le SHL.
En présentiel ou en visio
Au programme:
Exploration des solutions serveur (hébergement, auto-hébergement).
Ecospace, Ecospace, 136 rue de la Mie au Roy, Beauvais, Hauts-de-France, France
Atelier en présentiel ou en visio
Venez apprendre les bases du logiciel Gimp pour effectuer des retouches photos… Alternative gratuite et libre à Photoshop.
Avec ce logiciel simple d’utilisation pour une prise en main rapide et basique, vous pourrez redimensionner vos images, transformer les couleurs, appliquer des filtres, modifier de nombreux paramètres et bien d’autres choses encore.
Darktable darktable est un logiciel Open Source de traitement photographique qui permet de cataloguer ses photographies numériques et d’y appliquer des corrections et effets divers à ces images. Il autorise également le contrôle en temps réel d’appareil photographique numérique (APN) connecté par un câble à un ordinateur. Site du logiciel: https://darktable.fr Gimp (points abordés dans un premier temps) Prise en main des outils et de l’interface
Différences entre Gimp et Inkscape (définition, résolution, type)
Réalisation de photomontages simples avec la gestion des calques (Gimp)
Retouche et correction d’image (Gimp) Inkscape Pour par exemple créer des logos PAO avec Scribus Scribus est conçu pour permettre la mise en pages de façon flexible, et a la capacité de préparer des fichiers pour des équipements professionnels d’impression. Il peut également permettre de créer des présentations animées et interactives, et des formulaires PDF. Il peut servir à réaliser des dépliants, des plaquettes, des livres et des magazines, et tout type de document destiné à être imprimé ou à être visualisé sous forme numérique. Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Scribus Présentation du logiciel: https://framalibre.org/content/scribus
Tutos signalés par Olivier pour continuer l’apprentissage après les ateliers
Gimp
On peut commencer par ce tuto d’introduction à Gimp:
https://www.youtube.com/watch?v=it9SnIbJobU&list=PLZOdZMT41b7XiIftRvkGCcSgZtTMqwz5B&index=20
Très bien:
Tuto pour détourer une image (à voir absolument)
Tuto pour faire un photomontage:
https://blogs.lyceecfadumene.fr/informatique/les-fiches-du-cours/les-fiches-the-gimp/
https://blogs.lyceecfadumene.fr/informatique/2015/01/15/tuto-image-web-cliquable-avec-gimp/
Inkscape
Tuto pour faire un pacman
Scribus
https://blogs.lyceecfadumene.fr/informatique/les-fiches-du-cours/les-fiches-scribus/
Site à consulter:
En présentiel ou en visio (adresse du salon: https://url.oisux.org/samedi-du-libre)
Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.
Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org
Planning des réservations consultableici.
L’été, pas de présentation !
C’est le moment de se retrouver autour d’un verre pour papoter Python ou autre et toujours dans le respect de la charte de l’AFPy !
En présentiel ou en visio
OpenShot est un éditeur vidéo multi-plateforme: https://www.openshot.org/fr/
On abordera les fonctionnalités suivantes:
Animation et images clés
Effets vidéos
Flux audio
Éditeur de titre
Animations 3D
Ralenti et effets de temps
Ecospace, Ecospace, 136 rue de la Mie au Roy, Beauvais, Hauts-de-France, France
La distribution gratuite d’ordinateurs de bureau sous Debian au Centre social des Abeilles de Quimper continue tout l’été 2025 et même après…:-)
Le Centre des Abeilles, avec l’aide technique de Linux Quimper, récupère depuis 2009 des ordinateurs déclassés par des administrations et des entreprises. Ces ordinateurs sont reconditionnés avec des logiciels libres autour de Linux qui est un système équivalent à Windows et MacOs mais libre et gratuit. Ils sont utilisables immédiatement, gratuitement et en toute légalité dans tous les domaines de l’informatique comme la bureautique, internet, le graphisme, l’audio-vidéo, etc. Plus de 5500 ont été donnés depuis 2009 à des personnes et associations. Si cette action de solidarité vise à réduire la fracture numérique en permettant l’accès à l’informatique aux personnes et associations qui en sont écartées pour des raisons financières, elle a aussi pour but de diffuser largement les logiciels libres et en particulier Linux. Elle a aussi pour objectif de limiter le gaspillage du matériel informatique, réduire les déchets et ainsi de participer à la limitation du changement climatique à notre petite échelle…
Ces dons sont ouverts aux adhérent·e·s du Centre des Abeilles. L’adhésion (13€) peut se faire au moment du don.
La distribution a lieu en général tous les jeudis matin mais les bénévoles du Centre des Abeilles peuvent s’adapter aux disponibilités des personnes désirant bénéficier de ce don.
ATTENTION: Cette proposition ne s’adresse qu’aux personnes habitant le Sud-Finistère.
Inscription préalable au 07 44 61 10 61.
Rendez-vous estival annuel initié par l’APRIL, l’ALDIL propose aux libristes et leurs mouvances de se retrouver pour un pique-nique partagé.
Une manière de démarrer la saison et causer librement des activités à venir sur la région lyonnaise.
Nous partagerons un pique-nique composé de ce que vous amènerez (sucré/salé, plat/pétillant,…).
Celles et ceux qui le souhaitent proposeront des jeux/activités (frisbee, volley, hula hoop, vol libre, guitare, flutiot…).
Surtout pas trop de programme ! Prenons le temps de nous (re)trouver (listings de recettes de salades, desserts, sandwich, tartes… autorisés si sous licence libre…).
Ce moment est ouvert à tous, amis, familles, licornes, gnous, geeks, pas (encore) libristes (mais si…).
Vous êtes donc largement invités à diffuser ce message autour de vous et dans les communautés « du libre » que vous fréquentez ou côtoyez.
Rendez-vous au parc de Gerland (métro B – Station Gerland)
On se retrouvera entre l’allée de la grande prairie et l’allée des berges dans l’alignement de la rue Jean-Pierre Chevrot.
Entrée 24 allée Pierre de Coubertin – 69007 Lyon
Attention: Le règlement du parc indique que ce n’est pas un lieu de consommation d’alcool, merci de ne pas avoir de comportement alcoolophile ostentatoire.
Atelier en présentiel ou en visio
Programme de la séance (dernière mise à jour: https://www.oisux.org/index.php/les-supports/documentation/gestion-des-adherents-et-comptabilite-dune-association-avec-paheko)
*Présentation du logiciel: *https://paheko.cloud
Déroulé de la séance
Possibilité d’un essai gratuit: https://paheko.cloud/essai/ pour lequel il faut renseigner: le nom d’une association, un couple Nom & Prénom et une adresse mail.
Exemple utilisé pendant les séances: https://demopaheko.bvs2l.info installé chez un hébergeur internet.
On se place dans le cas où l’association utilise le logiciel à la fois pour la gestion des adhérents ET pour la compta. (Il est possible de n’utiliser que l’un ou l’autre.)
A) Fonctionnalités de base et premières manipulations
1) Enregistrement d’un premier adhérent (par défaut « membre actif »).
2) Importation d’une liste d’adhérents existant déjà dans un tableau (téléchargement de la liste).
3) Sélection des informations apparaissant dans la liste des adhérents.
4) Déclaration d’une cotisation, obligatoire ou pas, dans la rubrique [Membres/Activités & cotisations]. La cotisation est considérée comme une activité, qui fera l’objet ou non d’un paiement.
5) Établissement du tarif de la cotisation (ou des tarifs de la cotisation). À ce stade, il faut que la Compta existe, car le but est que les cotisations soient prises en compte dans la compta. Donc on va créer un premier exercice comptable, en déclarant dans un premier temps un Compte Courant et/ou un Compte Épargne.
6) Retour sur la cotisation dans la rubrique [Membres/Activités & cotisations] avec l’établissement du tarif de la cotisation, ou des tarifs de cotisation, par exemple un tarif de base et un tarif réduit.
7) Saisie des premières cotisations, selon le tarif, en chèque ou en espèces.
8) Exemples de saisies de dépenses: assurance, papèterie, etc. Et de recettes: dons, subventions, etc.
9) Aperçu du Compte de résultat et du Bilan.
10) Convocation à l’Assemblée Générale (N.B.: l’envoi de mail n’est pas possible dans le cas d’un essai gratuit sur https://paheko.cloud).
11) Ajout d’une activité, par exemple une sortie à un spectacle. Déclaration de son tarif.
12) Enregistrement du mot de passe d’un adhérent. Ou « première connexion »: enregistrement du mot de passe par l’adhérent.
13) Choix des informations personnelles de l’adhérent qui pourront être modifiées par lui-même.
14) Création de nouvelles catégories de membres avec des droits de gestion: Membres du Bureau, Membres du CA, Trésorier. Avec par exemple les droits suivants:
15) Édition des paramètres de présentation de l’association: nom, adresse postale, adresse mail et logo.
16) Gestion des rappels automatiques
17) Extensions: cartes de membres, suivi du temps, fiches de frais
B) Autres fonctionnalités
1) Enregistrement d’une dépense ou d’une recette et choix d’un compte par défaut ou du plan comptable. Intégration d’un compte dans la liste des favoris.
2) Modification des champs de la fiche des membres, par donner la possibilité aux membres de mettre une photo.
3) Rattachement de membres à un autre membre
4) Homonymes
5) Recherches avancées
6) D’un Paheko à l’autre
C) Fonctionnalités avancées, en s’appuyant sur la documentation du site du logiciel: https://paheko.cloud/aide
Re-Boot est une association qui s’inscrit dans le mouvement de l’économie sociale et solidaire dans le domaine informatique, engagée dans la promotion des logiciels libres et de Linux. L’association est basée dans le Loiret (45) à La Ferté Saint-Aubin. Nous sommes heureux d’accueillir toutes les personnes qui souhaitent découvrir les logiciels libres.
Découvrez les sujets de ce mois sur notre site Internet à la rubrique Agenda/Thèmes à l’adresse https://rebootinformatique.org/?reunions-mensuelles--les-thematiques
Venez nombreuses et nombreux pour découvrir nos activités.
Le bureau.
Venez échanger en Ğ1/June et découvrir la Monnaie Libre.
Nous sommes tous riches de quelque chose à proposer: services, savoir-faire, objets !
Une auberge espagnole le midi sera l’occasion de partager un moment de convivialité pour se retrouver.
Marché en extérieur
Détails, programme et inscription en se rendant sur ce formulaire
L’adresse précise vous sera communiquée par courriel de confirmation lors de votre inscription.
Contact Sarah: 07 60 30 35 89
retrouvez cette annonce sur le forum de Monnaie-Libre (https://forum.monnaie-libre.fr/t/gmarche-a-eysines-aout-2025/32532)
Linux ou GNU / Linux est le système d’exploitation collaboratif et libre de l’écosystème numérique qui est moins gourmand en ressources, plus facile à gérer, plus performant et plus sûr à utiliser.
Au contraire de ses concurrents privatifs Microsoft et Apple, Linux est une solution développée pour une communauté internationale où tout le monde peut contribuer, l’adapter et l’améliorer constamment.
Café Linux est né comme une alternative pour découvrir, explorer et évoluer avec GNU/Linux.
On considère le système d’exploitation GNU / Linux comme la troisième alternative dans le marché et comme un concurrent direct aux deux systèmes d’exploitation Windows et MacOS.
Bref, venez découvrir sa convivialité, ses avantages et ses performances dans votre ordinateur personnel pour les études, la maison et le travail.
Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au Centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.
Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier
Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.
Recommandations:
Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.
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Perl est un langage généraliste créé en 1987 par Larry Wall. Il est distribué sous une double licence : Artistic Licence et GPL v1+. La plupart des modules du CPAN, dépôt de référence pour des modules tiers, sont également sous ces deux licences. Perl est inclus dans la quasi-totalité des distributions GNU/Linux, parfois installé par défaut.
La toute dernière version de Perl, la 5.42.0, est sortie le 3 juillet 2025. Vous la retrouverez bientôt dans votre distribution préférée.
L’association Les Mongueurs de Perl fait la promotion du langage dans les pays francophones, et ce depuis la fin de l’année 2001
chdir a été ajouté comme sous-programme à l'espace de noms CORE::.
Jusqu’ici, du code comme &CORE::chdir($dir) ou my $ref = \&CORE::chdir;
$ref->($dir) renvoyait une erreur indiquant que &CORE::chdir ne peut pas être appelé directement. Ces cas sont désormais entièrement pris en charge.
Voir source::encoding
Ceci vous permet de déclarer que la partie d’un programme correspondant au reste de la portée lexicale de ce pragma est encodée soit entièrement en ASCII (pour use source::encoding 'ascii'), ou que l’UTF-8 est autorisé également (pour use source::encoding 'utf8'). Aucun autre codage n’est accepté. La seconde forme est entièrement équivalente à use utf8 et peut être utilisée de manière interchangeable.
Ce pragma a pour but de détecter rapidement les cas où vous avez oublié de spécifier use utf8.
use source::encoding 'ascii' est automatiquement activé dans la portée lexicale d’un use v5.41.0 ou supérieur.
no source::encoding désactive toutes ces vérifications pour le reste de sa portée lexicale. La signification des caractères non-ASCII n’est alors pas définie.
Nouvel attribut :writer sur les variables de champLes classes définies avec use feature 'class' peuvent désormais créer automatiquement des accesseurs d’écriture pour les champs scalaires, à l’aide de l’attribut :writer, de la même manière que :reader crée déjà des accesseurs de lecture.
class Point { field $x :reader :writer :param; field $y :reader :writer :param; } my $p = Point->new( x => 20, y => 40 ); $p->set\_x(60); Nouveaux opérateurs any et allAjout de deux nouvelles fonctionnalités expérimentales, introduisant les opérateurs de traitement de liste any et all.
use v5.42 ; use feature 'keyword\_all' ; no warning 'experimental::keyword\_all' ; my @nombres = ... if ( all { $\_ % 2 == 0 } @nombres ) { say "Tous les nombres sont pairs" ; }Ces mots-clés fonctionnent de manière similaire à grep, sauf qu’ils ne renvoient que vrai ou faux, testant si un des éléments (ou tous) de la liste fait que le bloc de test renvoie vrai. De ce fait, ils peuvent court-circuiter, évitant ainsi de tester d’autres éléments si un élément donné détermine le résultat final.
Ces fonctions s’inspirent des fonctions du même nom du module List::Util, à la différence qu’elles sont implémentées comme des opérateurs de base directs, et donc plus rapides, et ne génèrent pas de trame de pile d’appel de sous-routine supplémentaire pour invoquer le bloc de code.
Les indicateurs de fonctionnalité activant ces mots-clés ont été nommés keyword_any et keyword_all afin d’éviter toute confusion avec la capacité du module feature à faire référence à toutes ses fonctionnalités à l’aide de la balise d’exportation :all. [GH #23104]
Les indicateurs d’avertissement expérimentaux associés sont donc nommés experimental::keyword_any et experimental::keyword_all.
L’apostrophe comme séparateur de noms global peut être désactivée.Ceci a été déclaré obsolète dans Perl 5.38 et supprimé comme prévu dans Perl 5.41.3, mais, après discussion, il a été rétabli par défaut.
Ceci peut être contrôlé avec la fonctionnalité apostrophe_as_package_separator, activée par défaut, mais désactivée à partir du bundle de fonctionnalités 5.41.
Si vous souhaitez désactiver son utilisation dans votre propre code, vous pouvez la désactiver explicitement :
no feature "apostrophe\_as\_package\_separator";Notez que la désactivation de cette fonctionnalité empêche uniquement l’utilisation de l’apostrophe comme séparateur de paquets dans le code ; les références symboliques traitent toujours ' comme :: même si la fonctionnalité est désactivée :
my $symref = "My'Module'Var"; \# fonctionnalités par défaut my $x = $My'Module'Var; # fine no feature "apostrophe\_as\_package\_separator"; no strict "refs"; my $y = $$symref; # comme $My::Module::Var my $z = $My'Module'Var; # erreur de syntaxe Déclaration de méthode lexicale avec my methodComme sub depuis la version 5.18 de Perl, method peut désormais être préfixé par le mot-clé my. Cela déclare une sous-routine avec une visibilité lexicale, plutôt que de package. Voir perlclass pour plus de détails.
Opérateur d’invocation de méthode lexicale ->&Outre la possibilité de déclarer des méthodes de manière lexicale, cette version permet également d’invoquer une sous-routine lexicale comme s’il s’agissait d’une méthode, sans passer par la résolution habituelle des méthodes par nom.
Combinées à la déclaration de méthode lexicale, ces deux nouvelles fonctionnalités créent l’effet de méthodes privées.
Opérateur de commutation et de correspondance intelligente conservé, derrière une fonctionnalitéLa fonctionnalité « switch » et l’opérateur de correspondance intelligente, ~~, ont été introduits dans la version 5.10. Leur comportement a été considérablement modifié dans la version 5.10.1. Avec l’ajout du système « experiment » dans la version 5.18.0, le « switch » et le smartmatch ont été rétroactivement déclarés expérimentaux. Au fil des ans, les propositions visant à corriger ou à compléter ces fonctionnalités ont été nombreuses et ont été abandonnées.
Elles ont été déclarées obsolètes dans Perl v5.38.0 et leur suppression était prévue dans Perl v5.42.0. Après de longues discussions, leur suppression a été reportée sine die. Leur utilisation ne génère plus d’avertissement d’obsolescence.
Switch lui-même nécessite toujours la fonctionnalité switch, activée par défaut pour les bundles de fonctionnalités de la version 5.9.5 à la version 5.34. Switch reste désactivé dans les bundles de fonctionnalités 5.35 et ultérieurs, mais peut être activé séparément :
\# pas de switch ici use v5.10; \# switch accepté ici use v5.36; \# pas de switch ici use feature "switch"; # switch accepté iciLa correspondance intelligente nécessite désormais la fonctionnalité smartmatch, activée par défaut et incluse dans tous les bundles de fonctionnalités jusqu’à la version 5.40. Elle est désactivée à partir de la version 5.41, mais peut être activée séparément :
\# smartmatch accepté ici use v5.41; \# pas de smartmatch ici use feature "smartmatch"; \# smartmatch accepté ici Unicode 16.0 pris en chargePerl prend désormais en charge Unicode 16.0, y compris les modifications introduites dans la version 15.1.
Assignation de l’opérateur logique xor ^^=Perl 5.40.0 avait introduit l’opérateur logique OU exclusif à priorité moyenne ^^. L’absence de la variante d’assignation ^^= n’avait pas été remarquée à l’époque. Cet oubli est désormais corrigé.
Sécurité [CVE-2024-56406] Vulnérabilité de dépassement de tampon avec tr//Une vulnérabilité de dépassement de tampon a été découverte dans Perl.
Lorsque des octets non-ASCII se trouvent à gauche de l’opérateur tr, S_do_trans_invmap() peut faire déborder le pointeur de destination d.
$ perl -e '$\_ = "\x{FF}" x 1000000; tr/\xFF/\x{100}/;' Segmentation fault (core dumped)On pense que cette vulnérabilité peut permettre des attaques par déni de service ou par exécution de code arbitraire sur les plateformes dépourvues de défenses suffisantes.
Ce problème a été découvert par Nathan Mills et déclaré [CVE-2024-56406] par le groupe de sécurité CPAN.
Le correctif pour corriger ce problème (87f42aa0e0096e9a346c9672aa3a0bd3bef8c1dd) s’applique à tous les Perl vulnérables, y compris ceux qui ne sont plus pris en charge.
[CVE-2025-40909] Les threads Perl présentent une situation de concurrence entre les répertoires de travail : les opérations sur les fichiers peuvent cibler des chemins non prévus.Le clonage de threads Perl présentait une situation de concurrence entre les répertoires de travail : les opérations sur les fichiers peuvent cibler des chemins non prévus. Perl 5.42 ne fera plus un chdir avec chaque handle.
Ce problème a été découvert par Vincent Lefèvre via [GH #23010] et déclaré [CVE-2025-40909] par le groupe de sécurité CPAN.
Des correctifs ont été fournis via [GH #23019] et [GH #23361].
Modifications incompatibles Suppression des références de fonctions englobantes pour les fonctions sans évaluationPerl 5.40 a réintroduit les références inconditionnelles des fonctions vers les fonctions englobantes afin de corriger un bug introduit dans Perl 5.18 qui perturbait le comportement spécial de eval EXPR dans le paquet DB utilisé par le débogueur.
Dans certains cas, cette modification entraînait des chaînes de références circulaires entre les fermetures et d’autres références existantes, entraînant des fuites de mémoire.
Cette modification a été annulée, corrigeant le problème [GH #22547], mais le perturbant à nouveau [GH #19370].
Cela signifie que les boucles de référence ne se produiront pas et que les variables lexicales et les fonctions lexicales des fonctions englobantes pourraient ne pas être visibles dans le débogueur.
Notez que l’appel inconditionnel de eval EXPR dans une fonction force celle-ci à référencer ses fonctions englobantes comme elle l’a toujours fait.
Améliorations des performancesLe code suivant aurait auparavant alloué onze tampons de chaînes, contenant chacun un million de « A » :
my @scalars; push @scalars, ("A" x 1\_000\_000) for 0..9;Un seul tampon est désormais alloué et partagé entre une opération CONST et les dix éléments scalaires de @scalars.
Notez que tout code utilisant ce type de constante pour simuler des fuites mémoire (par exemple dans des fichiers de test) doit désormais permuter la chaîne afin de déclencher une copie de la chaîne et l’allocation de tampons séparés. Par exemple, ("A" x 1_000_000).time pourrait être une petite modification appropriée.
En particulier, il n’y a plus génération d’une liste temporaire deux fois plus grande que l’originale. Au lieu de cela, la boucle parcourt le tableau ou la liste d’origine directement sur place, de la même manière que foreach (@array) ou foreach (LIST).
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Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 7 événements (France : 7, Québec : 1) est en seconde partie de dépêche.
Événement | Installe Partie Mayotte
Lundi 18 août 2025 de 15h30 à 18h30
Salle de la Poésie - 9, rue de la Poésie, 34000 Montpellier
Venez découvrir GNU/Linux, nous vous montrerons comment l’installer et nous vous aiderons aux premières prises en mains. Nous installerons exclusivement Emmabuntüs sur les ordinateurs dans le cadre de l'opération "Un ordinateur pour Mayotte".
Inscriptions | GPS 43.61731/3.88171
Info: https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_002_Montpellibre_Permanence_GNULinux.pdf
La Guilde vous propose deux ateliers en une soirée: install party ET rencontre Fairphone à la Turbine.coop (entrée par le côté droit du bâtiment).
Vous en avez assez d’être dépendants des OS et logiciels propriétaires (Android, Microsoft, etc.)?
Cet atelier est pour vous! Repartez à la fin de la soirée avec votre propre machine fonctionnant sous un nouveau système d’exploitation, correctement installé, configuré et agrémenté de nombreux logiciels (essentiellement libres!).
C’est aussi l’occasion pour les utilisateurs de FairPhone de partager leurs expériences. Ce mois-ci, un Fairphone 3, un Fairphone 4 et un Fairphone 5 avec /e/OS installé seront disponibles pour démonstration.
Merci de sauvegarder vos données si vous apportez votre machine!
Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.
Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org
Planning des réservations consultable ici.
Description sur la page officielle de l'événement:
Pour toutes celles et ceux qui ont acheté leur ordinateur qui n’est pas compatible avec Windows 11 chez Insertech, on vous propose de vous aider à installer Linux sur votre ordinateur et de bénéficier d’un tout nouveau système d’exploitation accessible, stable et libre pour remplacer Windows. Ce sera l’occasion d’aborder ce que sont les “logiciels libres” et leurs avantages.
L’installation dure environ 1 heure et nous prendrons plusieurs ordinateurs en parallèle pour assurer un flux de passage optimal.
Lors de l’inscription à l’événement vous devez nous inscrire le numéro de série de l’ordinateur afin de valider qu’il a bien été acheté chez Insertech.
Cet événement qui aura lieu les 21-22-23 août 2025 est fait pour toutes les personnes qui se posent des questions sur leur vie numérique mais aussi sur ce qui les entourent. Il n’a pas vocation à être un moment statique. il fera, de toustes, des participant‧es aux différents questionnements, car ce sont nos questions qui font de nous des humain‧es dans ce monde numérisé.
"Le numérique dans notre environnement."
Notre environnement peut être numérique mais il reste, fort heureusement surtout physique. Quelles sont les interaction de l'un vers l'autre ? Dans quelles mesures internet, cet espace ouvert peut nous enfermer ? Faisons un pas de côté et prenons le temps de faire du lien entre humains en discutant, et en se retrouvant physiquement. Cela pourra être un chouette moment, pour s'abriter s'il pleut ou se protéger d'un soleil trop harassant.
Contenu
Des conférences d’une trentaine de minutes, pour ne pas s’ennuyer, qui seront retransmises en direct et en différé.
Des ateliers pour tester des outils ou pour faire suite à des conférences mais pas que… Install-Party le samedi
Un évènement gratuit pour permettre d’accueillir tout le monde.
Sur place
Pas de restauration
Salles accessibles PMR
Ligne de bus N°1 - arrêt place des castors au départ de la rue du parc.
Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !
Mickaël, Johann, Alain, et Yves vous accueillent (ou l'un d'eux, on se relaie !).
Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.
Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenue ; pas besoin de prendre rendez-vous !
N'hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.
Le CULTe est le "Club des utilisateurs de logiciels libres et de gnu/linux de Toulouse et des environs".
Le samedi après-midi tous les quinze jours, le CULTe organise un atelier d'informatique "libre", de 14h à 18h.
La séance est consacrée à l'information du public, à l'entraide entre membres et/ou visiteurs pour notamment installer et configurer des logiciels libres, système d'exploitation ("Linux") ou "applications" (programmes informatiques).
L'entraide peut également concerner le matériel afin d'aider le membre ou le visiteur a faire évoluer son ordinateur (ajout de mémoire, changement de disque dur…), étant précisé que si des avis peuvent être bien entendu émis pour de tels achats, le CULTe quand à lui n'a aucune activité commerciale, directe ou indirecte.
Chacun peut amener son ordinateur pour la séance. S'il s'agit d'une "Unité Centrale" (Ordinateur de bureau) il est inutile d'amener également écran clavier et souris, qui peuvent être prêtés sur place. Au besoin nous pourrons aussi vous prêter une machine pour la séance.
Afin de préparer votre venue, nous vous recommandons vivement de nous prévenir par courrier électronique en expliquant succintement votre projet ou votre besoin à l'adresse suivante:
L'adhésion au CULTe n'est en aucun cas obligatoire pour participer à nos activités.
NB: Les personnes qui souhaitent adhérer ou faire un don peuvent bénéficier d'un reçu fiscal en vue d'une réduction d'impôt (66% en 2022) notre association étant reconnue "Organisme d'Intérêt Général" éligible au mécénat. (Rescrit fiscal 2021/228)
PS: Notre club met à la disposition de tous une liste de discussion dédiée à l'informatique "libre": "linux-31@o2.culte.org". Vous pouvez sans attendre demander à y être inscrit pour, le cas échéant, y exposer une difficulté et bénéficier de l'aide et de conseils d'une centaine de participants. Il vous suffit de vous rendre à cette adresse et d'y formuler votre demande d'inscription:
https://sympa.culte.org/sympa/subscribe/linux-31?previous_action=info
Participez au Ğéconomicus proposé pendant l’Université d’Été des Mouvements Sociaux et de Solidarité à Talence, le dimanche 24 août 2025 de 09h30 à 12h30 — pour plus de renseignements:
https://forum.monnaie-libre.fr/t/geconomicus-propose-pendant-luemss-a-talence/32523
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Si, comme moi, vous avez eu à reprendre et adapter du script shell pour afficher des tableaux avec mise en forme dans le terminal ou dans des scripts générant des syntaxes Markdown ou Textile (Génération automatique de ticket Redmine), alors vous serez sans doute intéressé par Dispositio (licence Apache v2).
Dispositio est un script shell conforme POSIX qui permet l’affichage des tables de données provenant de fichiers CSV, JSON et YAML dans le terminal. Il offre un formatage avancé, un support des couleurs, et peut-être utilisé comme un outil en ligne de commande autonome ou comme une bibliothèque shell pour la génération de tableaux.
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