
257e émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :
Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 MHz en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune. Vous pouvez nous laisser un message sur le répondeur de la radio : pour réagir à l’un des sujets de l’émission, pour partager un témoignage, vos idées, vos suggestions, vos encouragements ou pour nous poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.
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256ème émission Libre à vous ! de l’April. Podcast et programme :
Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.
Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.
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Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
Ah, la ligne de pêche Maginot commande ! Que ce soit pour gérer ses fichiers, récupérer des commits, lancer une compilation, se connecter à un serveur, redémarrer un service, consulter les logs, voire contrôler la musique, afficher des images, cette interface reste en 2025 exceptionnellement boomer rapide et même parfois confortable.
Sans compter que le terminal est l'endroit où lancer des applications dédiées, pour lire ses mails ou un million d'autres choses.
Bref rappel avant se lancer dans de longues comparaisons
L'invite de commande pourra bénéficier d'un shell personnalisé. Le bureau permettra l'usage d'un terminal.
Le shell est un interpréteur de commande. On peut simplement lancer une commande pour consulter l'état du système (top, ps), déplacer un fichier (mv), … Ou combiner des commandes, écrire des scripts basés sur des conditions et des variables, … Donc comme l'explicite le manuel GNU, un shell unix est la fois un interpréteur de commande et un langage de programmation.
La plupart des distributions utilisent par défaut "Bash", mais il est possible de changer de shell, par exemple interactivement en utilisant la commande chsh ("change shell"), ou en modifiant les paramètres d'un terminal en particulier, ou d'un multiplexeur, ou encore plus globalement en modifiant le shell par défaut d'un user (faites un peu attention dans ce cas — les shells ne sont pas tous compatibles, ne tombez pas !).
Les scripts précisent aussi quel shell invoquer… Si je prends un tuto sur un shell au hasard, voici ce que je vais trouver
#!/bin/bash # This script will take an animated GIF and delete every other frame # Accepts two parameters: input file and output file # Usage: ./<scriptfilename> input.gif output.gifAttention : ce script référence explicitement /bin . Pas 100% sûr que bash y soit installé. Une solution peut être d'utiliser env.
#!/usr/bin/env bashHormis interpréter les commandes tapées, le shell affiche également un prompt invitant à taper une commande. Quelque chose comme cela :
[goat@arch:~]$Pour la partie prompt, certains shells vont autoriser un peu de paramétrage, ou l'on peut même installer des plugins pour enrichir les possibilités, comme avec powerline ou même le liquid prompt présenté ici même par son auteur Dolmden.
On peut aussi trouver un prompt comme starship qui est utilisable avec les différents shells.
De la préhistoire au BashPour l'histoire, le premier shell Unix date de 1971, puis le Bourne Shell (sh), du nom de son auteur, apparait en 1977. Beaucoup de fonctionnalités sont déjà présentes : il est scriptable (on peut définir un script avec des conditions dont la si laide esac, définir des boucles, …), les processus peuvent être contrôlés, il est possible de définir des alias, …
Bourne Shell implémente la norme POSIX que d'autres shells respectent. La licence du Bourne Shell est débatue (avec une certaine vigueur sur Wikipédia!) , en tout cas son code est ici.
KORN shell n'était, au départ, pas open source - le code n'est libéré que dans les années 2000. Korn Shell implémente les fonctionnalités du Bourne Shell mais ajoutera d'autres éléments, comme des raccourcis vi/emacs, ou comme les tableaux
$ typeset -A age $ age[bob]=42 $ age[alice]=31 $ print ${age[bob]} 42GNU BASH : /bin/bash
B.A.S.H. = Bourne Again Shell (superbe jeu de mots avec Born Again Shell). Bash implémente la norme POSIX… et un peu plus.
GNU bash connait une première release en 1989. Il reprendra à son compte des fonctionnalités trouvées jusqu'ici dans de précédents shells, y compris Korn Shell. Bash reste le shell interactif par défaut sur de nombreuses distributions. Il fut le shell sous MacOS.
Anecdote - quel est le plus gros programme bash que vous connaissiez ? nb, qui propose de gérer vos notes en mode texte (org, markdown, etc), est principalement composé d'un script .sh de … 26736 lignes. Je vous laisse partager vos trouvailles en commentaire !
DASH : le Debian Almquist shell est renommé ainsi en 1997. Debian l'adopte par défaut pour les scripts, tandis que le shell interactif des utilisateurs reste bash. Ubuntu y passe par défaut sur la 6.10. Dash est léger et performant. Moins de dépendances égal plus de sécurité.
ZSHZSH sort en 1990. Toujours compatible avec la norme POSIX, Zsh va améliorer de bien pratiques fonctionnalités d'auto-complétion : appuyez sur <TAB> et Zsh complète pour vous.
Mais bien plus largement, Zsh va atteindre le paroxysme en terme de fonctionnalités. Tout existe dans Zsh.
Zsh est connu pour proposer de très nombreuses possibilités de configuration. Ses plugins se comptent par centaine — y compris plusieurs gestionnaires de plugins… Mais un outil très utilisé pour le configurer sort du lot : Oh my zsh, qui permet de gérer plus de 300 plugins ainsi que de nombreux thèmes.
FISHFish pour "Friendly Interactive Shell", date de 2005. C'est un shell non POSIX - certaines fonctionnalités ne seront pas compatibles. Un script bash ne marchera pas forcément.
Ce shell se veut demander peu de configuration - il est prêt à l'emploi. Choix appréciable quand on peut déjà passer tant de temps à configurer d'autres choses (distro, bureaux, nano, terminaux..) !
Il suffit de l'installer pour avoir
Fish est également scriptable et se veut proposer un syntaxe plus saine. À vous de tester (mais vous ne codez qu'en Rust, n'est-ce pas ?)
Le gros point de Fish à mon sens, c'est de proposer une configuration par défaut déjà utilisable, comme le fait de se baser sur les pages man ainsi que sur l'historique pour proposer l'auto-complétion. Oubliez les heures passées à configurer - je ne sais pas si Fish a le plus de chevaux dans le moteur, mais avec lui vous êtes déjà prêts à partir.
Petite fonctionnalité sympa, taper fish_config ouvre une page ouaibe. On peut alors prévisualiser les thèmes, personnaliser le prompt, visualiser les fonctions et variables, consulter l'historique et les raccourcis claviers. Fish a un mode vi.
Fish a été réécrit en Rust entre 2022 et 2024.
Ravissant multiplex, 200 mètres carrésOk donc nous avons un shell à choisir, y compris le prompt et il faudra le lancer dans un terminal, mais avant ça, si on avait un gestionnaire de fenêtre dans le gestionnaire de fenêtre ? C'est bien comme cela qu'est présenté GNU Screen, qui gère des fenêtres, typiquement de terminaux. C'est un multiplexeur, en français : la possibilité d'ouvrir plusieurs terminaux dans un seul terminal. GNU Screen sait lister les terminaux ouverts, passer de l'un à l'autre, en tuer… Comme souvent, le wiki arch détaille bien notre affaire concernant screen. Mais GNU Screen est un vieux de la vieille, qui date de 1987.
Plus souvent cité de nos jours, Tmux (2007) propose des raccourcis à la Emacs ou à la Vim, un menu graphique, des splits verticaux ou horizontaux.
Il existe d'autres multiplexeurs. On peut citer par ex. Zellij, orienté développeurs, qui affiche une barre de statut, peut afficher les raccourcis claviers…
Envolez-vous vers un nouveau terminalLe choix d'un terminal pourra définir l'apparence de votre interface, comment vous gérez le multi-fenêtre et/ou multi-onglet, la capacité à rechercher, copier-coller, les raccourcis clavier, peut être même comment accéder aux emplacements, vous connecter en ssh.
Certains terminaux proposent un mode inspiré de Guake (première release 2007), lui même inspiré du terminal dans Quake : le terminal est toujours ouvert et dispo, mais caché et l'appui d'un raccourci clavier le fera apparaître. Le temps de taper trois commandes et le même raccourci le fera disparaître. À voir ce qui se fait encore sous Wayland, je vois par ex. qu'il y a encore une extension GNOME.
La console sur le bureauPremière piste : tout simplement utiliser la terminal qui vient avec son bureau, si l'on en utilise un. Évidemment le premier avantage sera une bonne intégration, mais en pratique ?
Nous verrons aussi plus bas certains terminaux qui sont le terminal par défaut de gestionnaires de fenêtre, mais il s'agit simplement d'un choix par défaut et pas d'une affiliation ni d'une intégration particulière, donc pas de raison de les mentionner ici.
Console (GNOME)Le terminal par défaut a changé sous GNOME 42 (euh bah oui c'était y'a un moment), pour devenir GNOME Console (anciennement Kings Cross Station d'où kgx — j'ai cherché l’exécutable un moment…). Assez peu de fonctions particulières mais : devient rouge lorsqu'on est connecté en root ou violet en ssh, envoie une notif quand une longue commande se termine, sympa. Un bouton de recherche un peu étonnant peut s'avérer pratique. Clairement la logique est d'afficher peu de boutons, peu de choix, et d'investir sur des options par défaut qui fonctionnent. Je ne vais pas retenir Console pour mon usage mais je trouve qu'effectivement c'est un terminal élégant.
Pour changer le shell de Console, il faudra passer par l'éditeur dconf et modifier l'option org.gnome.Console.shell.
Certaines distributions ont préféré maintenir gnome-terminal, plus complet, mais gnome-terminal est resté Gtk3 (alors que kgx est bien Gtk4).
Petite note sur kgx et gnome-terminal : ces terminaux sont basés sur la libvte dont dépendent d'autres terminaux GTK. Voici quelques exemple cités par une page du wiki gnome :
On pourrait y ajouter Lxterminal (merci à Impromptux).
KonsoleLe choix logique pour le bureau KDE. En termes de fonctionnalités, c'est l'artillerie lourde. Multi-profils, signets, multiplexeur, prévisualisation d'images. Konsole est intégrée dans plusieurs applications KDE.
Pour changer le shell de Konsole, vous pouvez passer par le menu Settings > Configure Konsole > Profiles .
C'est le moment de mentionner Qtermwidget : ce widget fut originellement basé sur Konsole et servit à développer Qterminal.
xfce-terminalTerminal par défaut du bureau Xfce. Il dépend et hérite de libvte. Il est en Gtk3.
Il est possible de changer le shell dans les préférences.
TerminologyCe terminal sort en 2013, il fait partie du bureau Enlightenment Je pense que c'est le premier terminal à pouvoir afficher des images. Il est possible d'avoir des informations en survolant une URL. Une barre de progression s'affiche durant l’exécution de commandes. Les performances sont au rendez-vous. (Subjectif - serait-ce tout simplement la meilleure appli e17?)
Emacs et (Neo)VimMais plutôt que d'utiliser le terminal intégré à son environnement de bureau, pourquoi ne pas utiliser directement celui intégré à son éditeur de texte? Un bon éditeur de texte en effet a forcément son bon terminal. Même Vim? Et oui. C'est donc une solution de lancer le terminal depuis l'éditeur de texte, par exemple pour reproduire les fonctionnalité d'une IME vivre sa vie entière en mode texte.
EmacsDémarrons tout de même par Emacs, où la prise en charge du terminal est plus ancienne.
Emacs a… 4 terminaux, pourquoi faire simple. 4 terminaux ? Non pas vraiment : 2 shell et 2 terminaux. Il peut y en avoir plus.
En fait, puisqu'on peut, malgré la rumeur, bel et bien éditer du texte dans emacs, pourquoi ne pas gérer ses commandes au même endroit ? On peut même s'amuser à gérer ses fichiers dans dired, ses processus, finalement un peu tout l'aspect système.
Mastering Emacs le développe mieux que moi mais vous aurez donc plusieurs possibilités sous Emacs :
2 SHELLS
2 TERMINAUX
Oui je pense qu'il y a vraiment des utilisateurs du terminal sous Emacs. Et il est possible de trouver de petits benchmarks sur les réseaux comme par exemple reddit.
VimQui a dit que vim n'était pas bloated et ne pouvait pas gérer cela? (À sa défense vim ne gère pas encore l'email.. ) Vim prend en charge le terminal depuis la version 8.1. Pour changer le shell dans vim, ajouter cette commande dans le fichier de config
:set shell=/usr/bin/zsh Les indiesPourquoi utiliser le terminal de son bureau, ou de son éditeur de texte, alors que l'on peut utiliser un million d'autres ? Bienvenue dans la jungle. Ne m'en voulez pas si votre petit favori n'est pas listé ici, mais rajoutez sa description en commentaire - il a existé de bien trop nombreux concurrents, et même en se limitant aux projets actifs la liste est bien trop longue. La liste ici pourrait compléter cette dépêche.
Je rappelle que sont listés ici les terminaux qui sont proposés par défaut sous certains gestionnaires de fenêtre, le parti pris étant que dans ce cas il n'y ait pas d'intégration particulière, contrairement par exemple au terminal KDE.
Enfin la liste se veut à moitié lister les terminaux populaires actuels, à moitié lister quelques terminaux plus pour un intérêt historique, mais cette dépêche n'étant pas une thèse cette volonté sera assez peu rigoureuse.
BlackboxBlackbox terminal n'est pas affilié à GNOME ni un terminal officiel mais est développé avec cet environnement en tête. Il utilise Gtk4.
PtyxisLà c'est un cas à part : pour reprendre sans recul le readme.md :
A modern terminal emulator built for the container era.
Seamlessly navigate between your host system and local containers like Podman,
Toolbox, and Distrobox with intelligent detection and a beautiful, responsive
GNOME interface.
L'intérêt est donc d'intégrer les conteneurs de toutes sortes pour y accéder rapidement (et les définir rapidement).
Il semblerait qu'il puisse devenir le terminal par défaut sous Ubuntu (25.10?).
StLa philosophie de st, dont la première release, 0.1, est de 2017, c'est de rester simple et léger - le point que son site discute, c'est le nombre de lignes de codes limité que devrait avoir un terminal. Son auteur serait fainéant ? Ce terminal sous licence MIT/X Consortium s'apparente à mon sens à un reliquat du passé : il tourne sur X et uniquement sur X (oui, oui je sais pour Xwayland). Néanmoins il m'a paru logique de le citer ici.
KittyKitty a une place importante car il a légué quelque chose aux successeurs… Il implémente en effet des extensions venant étendre le protocole historique.
Ce terminal tourne sous Python et requiert OpenGL. Malgré son âge (première release 2017), c'est le choix par défaut pour Hyprland.
Kitty offre une tonne de raccourcis claviers, gère les onglets/fenêtres, peut afficher des images, sait afficher des notifications et bien d'autres choses. En terme de philosophie, il se veut orienté power-user.
AlacrittyAlacritty se veut un terminal simple et est écrit en Rust. Il est sortit en 2017. Alacritty respecte XDG en cherchant en priorité un fichier de config $XDG_CONFIG_HOME/alacritty/alacritty.toml.
C'est le terminal par défaut pour au moins deux gestionnaires de fenêtre Wayland très différents l'un de l'autre : Wayfire et Niri.
Pas d'onglet, pas de split — utiliser un multiplexeur au besoin.
FootCe serait un peu le successeur de St, au sens où il est codé en C et les premières fonctionnalités mises en avant sont la légèreté et la performance, mais en natif Wayland. Pour autant Foot n'est pas avare sur certaines fonctionnalité. Sa première release est de 2019. C'est le terminal par défaut pour Sway, Dwl.
Il faudra le configurer à l'aide d'un fichier texte, et foot respectant XDG, ce sera ici $XDG_CONFIG_HOME/foot/foot.ini. Foot propose pas mal de raccourcis claviers, dont le même Hint mode que Alacritty : taper Ctrl Shift O .
Au cas où il ne serait pas assez léger, Foot propose un mode serveur.
WeztermDe nouveau un terminal en Rust. Wezterm se veut complet, et cross-platform. Il affiche des images, gère les hyperliens, la connexion en SSH avec un client intégré, fait office de multiplexeur.
Il se configure en Lua.
GhosttyGhostty est sous licence MIT. LWN l'a présenté. Il s'agit d'une application récente, début en 2022, v1.0 fin 2024.
Une barre gtk4 permet d'afficher les onglets, d'en créer un nouveau. Sympatique fonction, ghostty +list-keybinds --default montre toutes les options (et un raccourci permet d'éditer le fichier de config). On peut aussi lister les thèmes avec ghostty +list-themes.
Peut afficher des gifs, comme Kitty.
Ghostty se veut un compromis entre la vitesse, les fonctionnalités, l'interface, et cross-platform. Il se veut agréable sans avoir besoin de modifier le paramétrage par défaut. Et il est petit, le paquet Debian par exemple fait 113 Ko.
Vous pouvez changer le shell sous Ghostty :
~/.config/ghostty/config: command = /usr/local/bin/fish --login --interactiveDe plus Ghostty intègre des fonctionnalités "Shell-integration".
Rio(2022)
https://github.com/raphamorim/rio
vi mode, hyperlinks, images,
Le shell peut être modifié dans la config, plusieurs exemples sont fournis
[shell] program = "pwsh" args = ["-l"] WarpAlors là on bascule du côté obscur de l'IA !… et du proprio. Warp est d'abord une entreprise, qui a souhaité réimaginer un outil des développeurs - le terminal. Ce terminal, écrit en Rust, ne sera pas open source : https://github.com/warpdotdev/Warp/discussions/400
À la première ouverture, Warp suggère d'ouvrir un compte « pour bénéficier de toutes les fonctionnalités ». Ensuite, on ne se trouve pas directement dans une console mais Warp propose plutôt d'ouvrir / cloner un projet. Un raccourci permet cependant de lancer une session normale…
… Si ce n'est qu'outre des commandes, on peut taper des phrases ! En passant par Claude pour les interpréter… L'IA peut également suggérer des commandes en se basant sur votre historique. Tout ceci peut être désactivé dans les paramètres. Les fonctionnalités IA requièrent une connexion Internet.
J'ai par exemple testé "Install Wave term from the internet". Warp a commencé par vérifier s'il y avait une commande de disponible "yay", mais cette commande n'était pas dispo sur mon système. Il a alors intelligemment testé d'autres gestionnaires de AUR et a trouvé que paru était installé. De là, il a découvert waveterm dans les dépôts AUR et m'a suggéré d'utiliser paru -S waveterm-bin (control+entrée pour valider, et gogogo). Une fois ces folies passées, on revient à une expérience normale où la commande se déroule (pensez à lire les AUR avant d'installer aveuglément !)
Quand vous parcourez un projet, Warp peut indexer ces projets pour améliorer les suggestions.
Au lieu d'utiliser votre clavier pour taper, Warp peut reconnaître votre voix. Outre des commandes ou des phrases, il est possible de commencer par un "/" pour taper une "slash command".
Il y a également des fonctionnalités d'équipe, notamment une fonctionnalité de collaboration en temps réel. Certaines fonctionnalités sont payantes.
Warp propose un certain nombre de fonctionnalités classiques : personnalisation du prompt, apparence, raccourcis claviers, …
L'entreprise fournit un benchmark où Warp s'en sortirait aussi bien que Kitty ou Alacritty sur vtebench
WaveTermWaveterm est un peu la réponse open source à Warp (Apache 2.0).
Quand on l'ouvre la première fois, c'est la foire ! à gauche, le panneau invite de commande qui occupe un tiers de l'écran.
Tiers du milieu : en haut la consommation du CPU (hein?). Au milieu, un bout de page internet (hein?). En bas, un explorateur de projet. Tiers à droite : en haut, des raccourcis clavier qui s'affichent. Au milieu, un bout de doc sur Wave. En bas, une invite pour Wave IA. Bien sûr il s'agit d'une démo et il sera possible de personnaliser ce qui est visible au démarrage. Il est également possible lorsqu'on utilise un des "blocs" de le passer en mode "pleine fenêtre" puis le réduire par la suite.
Bon, testons l'invite IA en demandant d'installer… Warp! Il commence par m'expliquer les différentes méthodes d'install en fonction de l'OS (ah ! il n'a pas détecté…). J'explique que j'utilise Arch et il me dit d'utiliser un AUR helper ou de cloner le dépôt du AUR. Mais il ne détecte pas si j'ai paru ou yay ou autre.
On peut utiliser d'autres modules IA. Wave inclut également un explorateur de fichiers.
Les paramètres se gèrent bloc par bloc - on paramètre d'un côté les blocs que l'on souhaite au démarrage, de l'autre pour un bloc donnée, par exemple les préférences.
https://linuxfr.org/news/gameshell-apprendre-les-rudiments-du-shell-en-s-amusant
Cours plus complet sur le Bourne Shell
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Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 71 événements (France: 62, internet: 4, Suisse: 2, Belgique: 1, autre: 1, Québec: 1) est en seconde partie de dépêche.
Stéphane, 46 ans, est un informaticien bénévole aveugle de naissance, dont le parcours est une leçon de résilience et de générosité. Né prématurément en 1978, il a surmonté les barrières de sa cécité grâce à une scolarité spécialisée à l’Institut Provincial d’Enseignement Spécial de Mons, suivie d’études en Administration Publique à Saint-Ghislain et d’une formation en informatique au Collège Franciscain de Tournai.
Malgré les défis techniques initiaux il s’est spécialisé dans les technologies adaptées aux déficients visuels, offrant son expertise gratuite en informatique, internet, téléphonie mobile et multimédia audio. « J’aime procurer mon aide à d’autres personnes aveugles qui en ont le besoin […] de manière totalement bénévole afin qu’un maximum de personnes en difficultés puissent accéder à un éventail d’outils le plus large possibles », confie-t-il avec enthousiasme.
Dans cette interview exclusive pour Emmabuntüs, Stéphane partage son engagement récent avec la distribution Linux Emmabuntüs, un système d’exploitation libre dédiée au réemploi d’ordinateurs. Mis en contact avec Patrick, membre du collectif, via un forum, il teste activement le système pour en optimiser l’accessibilité. Ce qui l’a séduit en premier ? La possibilité d’installer Emmabuntüs de manière autonome grâce à la vocalisation intégrée : « Ce que j’ai tout de suite apprécié avec votre distribution, c’est que je n’ai besoin de personne pour installer le système grâce à la vocalisation de l’étape d’installation. Car il n’y a rien de plus frustrant pour une personne aveugle de ne pas pouvoir faire une installation elle-même. » Il évalue actuellement les raccourcis clavier, l’intégration des barrettes Braille via Orca (le lecteur d’écran), et identifie des pistes d’amélioration pour rendre les applications encore plus inclusives, sans assistance visuelle requise.
Un impact solidaire pour les communautés vulnérablesAu-delà de son usage personnel – notamment pour redonner vie à ses anciens PC portables obsolètes sous Windows –, Stéphane voit en Emmabuntüs un outil puissant pour des projets solidaires. Cela résonne particulièrement avec les initiatives d’Emmabuntüs, qui réemploient des ordinateurs pour équiper des institutions pour personnes handicapées, comme au Togo. En adaptant ces machines aux besoins des déficients visuels, Stéphane contribue à démocratiser l’accès au numérique dans ces contextes vulnérables, prolongeant ainsi la vie utile du matériel tout en favorisant l’autonomie. Son dévouement « surdévoué » à l’informatique n’est pas qu’une passion : c’est un engagement concret pour un monde plus accessible, où la technologie efface les frontières du handicap.
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Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive (qui s’adapte à la taille de l’écran).
À chaque métier/contexte son modèle Scenari :
Projets Libres est un podcast indépendant qui explore en profondeur les enjeux autour du logiciel libre et des données ouvertes. Chaque épisode propose une rencontre avec des actrices et acteurs engagés, qui partagent leur expérience autour de diverses thématiques.
Après un premier épisode consacré à l’histoire de l’association et à ses « grands combats », ce deuxième épisode s'intéresse à « l’April aujourd’hui ». Ses grandes missions, sa place dans l'écosystème, son financement, son fonctionnement, ses actions institutionnelles et ses actions de sensibilisation, etc.
Merci à Walid Nouh de nous avoir à nouveau tendu le micro, dans le beau studio de la radio Cause Commune :). J'ai ainsi pu, en tant que salarié de l'association en charge des « affaires publiques », échanger avec Magali Garnero, alias Bookynette, présidente de l'association, et Laurent Costy, vice-président.
Et merci à Marie-Odile Morandi pour la transcription de l'échange
Bonne écoute (ou bonne lecture).
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Samedi 4 octobre 2025, la Free Software Foundation (FSF) fête ses 40 ans d'existence ! 4 décennies pour défendre les 4 libertés fondamentales sur lesquelles se fonde le logiciel libre.
Pour revenir sur ces 40 ans de combat en faveur du logiciel libre, j'ai eu l’honneur de pouvoir avoir un entretien avec Richard Stallman (RMS), fondateur du projet GNU, de la FSF, et l’initiateur du mouvement du logiciel libre.
Vous trouverez la transcription de cet entretien dans cette dépêche, ainsi que le lien vers la vidéo de celle-ci.
Merci du fond du cœur à Richard pour sa gentillesse, sa patience et sa bienveillance pour cette interview qui était une première pour moi. Entre le stress et mes bégaiements, il fallait bien quelqu'un d'aussi cool que lui.
Nous vous avons entendu. Les dépêches noyaux me manquent aussi. Et entre Google qui veut les attraper tous, sudo qui n’est plus sudo sûr que ça, des pays qui sortent d’Internet, les chats qu’on veut surveiller parce qu’ils ne miaulent pas droit et le rythme de travail pour bien vivre, il est temps de revenir aux fondamentaux.
Alors sans plus attendre, quoi de neuf dans la 6.17 ? D’après Linus Torvalds lui-même, It's not exciting — ce n’est pas intéressant. Ce qui, pour lui, est un gage de qualité. Le noyau Linux 6.17 a été officiellement publié le 28 septembre, après la RC7.
Points marquants de la versionLa suppression de la gestion spécifique des architectures monoprocesseur dans Linux 6.17 concerne toutes les architectures (x86, ARM, RISC-V, MIPS, etc.) où le noyau pouvait jusqu’ici être compilé et exécuté en mode UP (pour Uni Processor), opposé au mode SMP (Symmetric MultiProcessing).
Désormais, même les machines avec un seul cœur ou un seul processeur utiliseront des noyaux compilés avec gestion SMP activée. Cette modernisation simplifie le code de l’ordonnanceur (scheduler) et d’autres sous-systèmes internes du noyau, qui peuvent désormais partir du postulat que le système est au moins SMP, même si physiquement un seul cœur est présent. Cela permet un énorme nettoyage du code spécifique à cette fonctionnalité, et donc, à terme, une meilleure maintenance et une plus grande cohérence.
Néanmoins, l’impact, même très léger et invisible sur beaucoup de systèmes modernes, est réel. Le coût mémoire et processeur (dû à la gestion des locks) va augmenter légèrement, et impactera plus fortement les systèmes embarqués très contraints.
Pour les chiffres (et des explications), les tests effectués sur des systèmes monoprocesseurs avec un noyau SMP ont montré une baisse de performance de 5 %, et une augmentation de 0,3 % de la taille. Ingo Molnar, à l’initiative de ce changement, avait pointé le fait qu’il y avait, dans l’ordonnanceur actuel, 175 #ifdef dépendant de #CONFIG_SMP qui ont pu être nettoyés, et avec, plus de 1000 lignes de code supprimées.
Systèmes de fichiers et stockage RésuméPour ceux qui s’intéressent aux performances et comparatifs des différents systèmes de fichiers avec le kernel, Phoronix a testé ces FS sur ce noyau 6.17. Pas de comparatif avec les précédents noyaux, mais un comparatif entre les FS.
Le flag RWF_DONTCACHE permet des opérations de lecture ou d’écriture passant par le cache mais où les données lues ou écrites ne sont pas conservées dans ce cache une fois l’opération terminée. Autrement dit, les données ne « polluent » pas le cache mémoire, ce qui est utile pour certains types d’I/O où l’on ne veut pas fatiguer le cache avec des données temporaires ou volumineuses qui ne seront pas réutilisées rapidement. Ce flag est une option pour les appels systèmes preadv2() et pwritev2()
ret = pwritev2(fd, &iov, 1, 0, RWF_DONTCACHE);En ce qui concerne les délégations d’écriture, cela permet de réduire les appels réseaux (jusqu’à 90 % dans certains cas d’usages — rapport)
Les syscalls file_getattr() et file_setattr() introduits dans Linux 6.16/6.17 permettent la manipulation directe des attributs d’inode depuis l’espace utilisateur, avec une interface plus simple et plus complète que les méthodes existantes.
Réseau et connectivité RésuméLe nouveau sysctl force_forwarding permet de forcer l’activation du forwarding indépendamment d’autres configurations potentiellement conflictuelles. (En particulier sur des profils limitatifs ou locaux)
sudo sysctl -w net.ipv6.conf.all.force_forwarding=1Petits rappels sur les folios (aussi utilisés dans ce noyau pour Btrfs). Historiquement, le noyau Linux gère la mémoire en unités appelées « pages » (généralement 4K octets). Un folio est un regroupement logique de pages (souvent pages, comme 16 pages de 4K pour former un folio de 64K). Les folios permettent une gestion mémoire plus efficace, évitent les appels redondants liés aux pages individuelles et optimisent les copies. netmem_desc sert d’abstraction générique pour la mémoire réseau, et utilisant les folios, remplace progressivement le struct page d’origine.
L’algorithme DualPI2 est un exemple d’algorithme de gestion active de file d’attente à double file couplée (AQM) spécifié dans la RFC 9332. Il sert de composant de base AQM au sein du cadre DualQ Coupled AQM conçu pour gérer deux files d’attente : une file « Classique » pour les contrôles de congestion compatibles Reno et une file « L4S » pour les contrôles de congestion Scalables. Vous trouverez plus de détails dans l'article en lien, avec, page 6 un ensemble de tests de performance en ce qui concerne DualPI2.
Virtualisation RésuméLa prise en charge des GSO permet d’améliorer les performances des machines virtuelles en réduisant la charge CPU liée au traitement des paquets UDP.
L’irqfd (interrupt request fd) a été modifié pour être globalement unique, ce qui améliore la gestion des interruptions virtuelles et évite des collisions ou conflits dans la gestion des événements d’interruption, renforçant la stabilité et sécurité des VM.
VIRTIO_F_IN_ORDER permet de gérer un ordre strict pour les paquets pour les cartes réseaux virtuelles.
vfio, qui expose des périphériques aux machines virtuelles, ajoute la prise en charge des fonctions virtuelles des accélérateurs Intel QAT 6xxx (QuickAssist Technology), améliorant ainsi les capacités de calcul cryptographique et compression dans les environnements virtualisés.
Sécurité et cryptographie RésuméPour rappel, AF_UNIX est une classe de socket Unix permettant la communication interprocessus. Avant cet ajout, AppArmor ne gérait pas la sécurité avec ce niveau de finesse pour ces sockets. Désormais, il est possible de restreindre dans les profils AppArmor, la communication via ces sockets, entre deux applications.
Phoronix a testé les améliorations sur CRC32C sur différentes architectures récentes, qui sont résumées dans le graphique ci-dessous.
Le noyau 6.17 introduit un meilleur contrôle sur les atténuations Spectre, grâce à un mécanisme appelé Attack Vector Controls (AVC). Le principe est simple, plutôt que d’activer ou désactiver des dizaines de protections individuelles contre les bugs d’exécution spéculative (Spectre, variantes de Meltdown, etc.), il est désormais possible de les piloter par groupes, selon la portée des attaques. Le noyau classe les atténuations en cinq catégories :
Avec un seul paramètre de démarrage mitigations=, il devient possible d’exclure une catégorie entière d’attaques (par exemple, désactiver toutes les protections invité-vers-invité si aucune VM non fiable n’est utilisée) et ainsi récupérer des performances.
Example: disable user-to-kernel attack mitigations, keep others at auto defaults GRUB_CMDLINE_LINUX="... mitigations=auto,no_user_kernel ..."Cette page liste l’ensemble des vulnérabilités CPU, et est une bonne source d’informations à ce propos.
Changements internes et outils Résumécpu.max est plus précis et global que les précédentes méthodes (utilisant cpu.cfs_quota_us et cpu.cfs_period_us ou cpu.shares), en s’appuyant sur l’extension CFS Bandwidth Control de CFS (Completely Fair Scheduler)
# Limite de 50ms d’utilisation CPU toutes les 100ms (50%) echo "50000 100000" > /sys/fs/cgroup/cpu.maxDAMON_STAT est un module noyau statique de surveillance de l’espace d’adressage mémoire beaucoup plus léger que les précédentes méthodes
# Si DAMON_STAT est compilé en module $ sudo modprobe damon_stat # Activation du monitoring $ echo 1 | sudo tee /sys/kernel/mm/damon/stat/enable # lecture des informations $ cat /sys/kernel/mm/damon/stat/statistics damon_latency_avg: 23 ms damon_bandwidth_bytes_per_sec: 5242880 damon_coldness_percentile_75: 40% # Désactivation echo 0 | sudo tee /sys/kernel/mm/damon/stat/enable Le bilan en chiffresStatistiquement, ce n’est certes pas le noyau le plus calme de la série 6.x, comme nous pouvons le voir sur les graphiques ci-dessous, néanmoins, il reste plutôt tranquille, avec du nettoyage et peu d’ajouts.
Appel à volontairesCette dépêche est rédigée par plusieurs contributeurs dont voici la répartition :
Mainteneur Contributeur(s) Architecture Aucun Développeurs Aucun Systèmes de fichiers Aucun patrick_g Réseau Aucun Virtualisation Aucun Sécurité Aucun Changements internes Aucun Édition générale Aucun BAud - vmagnin - orfenorUn peu de vocabulaire :
Nous sommes particulièrement à la recherche de mainteneurs pour toutes les parties.
Si vous aimez ces dépêches et suivez tout ou partie de l’évolution technique du noyau, vous pouvez contribuer dans votre domaine d’expertise. C’est un travail important et très gratifiant qui permet aussi de s’améliorer. Il n’est pas nécessaire d’écrire du texte pour aider, simplement lister les commits intéressants dans une section aide déjà les rédacteurs à ne pas passer à côté des nouveautés. Essayons d’augmenter la couverture sur les modifications du noyau !
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Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
L’intelligence artificielle (IA) fait couler de l’encre sur LinuxFr.org (et ailleurs). Plusieurs personnes ont émis grosso-modo l’opinion : « j’essaie de suivre, mais c’est pas facile ».
Je continue donc ma petite revue de presse mensuelle. Disclaimer : presque aucun travail de recherche de ma part, je vais me contenter de faire un travail de sélection et de résumé sur le contenu hebdomadaire de Zvi Mowshowitz (qui est déjà une source secondaire). Tous les mots sont de moi (n’allez pas taper Zvi si je l’ai mal compris !), sauf pour les citations : dans ce cas-là, je me repose sur Claude pour le travail de traduction. Sur les citations, je vous conseille de lire l’anglais si vous pouvez : difficile de traduire correctement du jargon semi-technique. Claude s’en sort mieux que moi (pas très compliqué), mais pas toujours très bien.
Même politique éditoriale que Zvi : je n’essaierai pas d’être neutre et non-orienté dans la façon de tourner mes remarques et observations, mais j’essaie de l’être dans ce que je décide de sélectionner ou non.
Petit glossaire de termes introduits précédemment (en lien : quand ça a été introduit, que vous puissiez faire une recherche dans le contenu pour un contexte plus complet) :
Claude Sonnet 4.5 is the best coding model in the world. It's the strongest model for building complex agents. It’s the best model at using computers. And it shows substantial gains in reasoning and math.
Code is everywhere. It runs every application, spreadsheet, and software tool you use. Being able to use those tools and reason through hard problems is how modern work gets done.
Claude Sonnet 4.5 makes this possible. We're releasing it along with a set of major upgrades to our products. In Claude Code, we've added checkpoints—one of our most requested features—that save your progress and allow you to roll back instantly to a previous state. We've refreshed the terminal interface and shipped a native VS Code extension. We've added a new context editing feature and memory tool to the Claude API that lets agents run even longer and handle even greater complexity. In the Claude apps, we've brought code execution and file creation (spreadsheets, slides, and documents) directly into the conversation. And we've made the Claude for Chrome extension available to Max users who joined the waitlist last month.
Traduction :
Claude Sonnet 4.5 est le meilleur modèle de codage au monde. C'est le modèle le plus performant pour créer des agents complexes. C'est le meilleur modèle pour utiliser des ordinateurs. Et il affiche des gains substantiels en raisonnement et en mathématiques.
Le code est partout. Il fait fonctionner chaque application, tableur et outil logiciel que vous utilisez. Être capable d'utiliser ces outils et de raisonner à travers des problèmes difficiles, c'est ainsi que le travail moderne s'accomplit.
Claude Sonnet 4.5 rend cela possible. Nous le publions avec un ensemble de mises à niveau majeures de nos produits. Dans Claude Code, nous avons ajouté les points de contrôle—l'une de nos fonctionnalités les plus demandées—qui sauvegardent votre progression et vous permettent de revenir instantanément à un état précédent. Nous avons actualisé l'interface du terminal et lancé une extension native VS Code. Nous avons ajouté une nouvelle fonctionnalité d'édition de contexte et un outil de mémoire à l'API Claude qui permet aux agents de fonctionner encore plus longtemps et de gérer une complexité encore plus grande. Dans les applications Claude, nous avons intégré l'exécution de code et la création de fichiers (tableurs, présentations et documents) directement dans la conversation. Et nous avons rendu l'extension Claude pour Chrome disponible aux utilisateurs Max qui se sont inscrits sur la liste d'attente le mois dernier.
Le message est assez clair : Anthropic met les bouchées doubles sur l’apprentissage par renforcement pour l’utilisation de Claude en tant qu’assistant de code. Sur les benchmarks fournis par Anthropic, ce nouveau modèle prend la première place. Les premiers benchmarks indépendants et divers retours subjectifs semblent possiblement confirmer cette prétention au podium — au coude à coude avec GPT-5. Les améliorations hors de ce cas d’usage semblent bien plus modestes.
L’annonce habituelle d’un jailbreak a rapidement suivi.
Au niveau de la sécurité des modèles, Anthropic a décidé d’appliquer pour la première fois son niveau de sécurité 3 (ASL-3) à la ligne Sonnet (c’était déjà le cas pour Opus). Cela signifie que vos conversations — y compris par l’API — passent par un modèle supplémentaire classifiant la sensibilité du sujet, bloquant certains sujets sensibles (principalement CBRN).
La System Card nous révèle certaines observations intéressantes : ce nouveau modèle a fait un bond (pas vraiment désiré) dans sa capacité à détecter qu’il est dans le contexte d’une évaluation plutôt que dans un contexte réel, ce qui complexifie évidemment les évaluations dans ce domaine. Anthropic est toutefois assez confiant que cela n’influe pas significativement les résultats, en notant que Sonnet ne se comporte pas d’une manière significativement différente dans les cas où il détecte l’évaluation des cas où il ne le détecte pas. Comme à l’accoutumée pour Anthropic, l’évaluation sur le sujet de la sécurité des modèles s’est faite conjointement avec deux organismes externes, Apollo Research et UK AISI.
Sonnet 4.5 est une amélioration sur à peu près tous les axes mesurés, permettant à Anthropic de lui mettre l’étiquette « le modèle le plus aligné », au coude à coude avec GPT-5. À noter que ça ne signifie pas un usage en toute sécurité : sur par exemple l’injection de prompt dans le cadre d’un agent, avec 10 essais un attaquant a toujours un taux de succès de 40%.
En vracCloudFlare introduit Web Bot Auth et Signed Agent. Le premier permet à un bot de s’identifier lui-même à l’aide d’une signature cryptographique, ce qui permet de vérifier que son comportement est conforme aux termes d’utilisation (par exemple, le respect de robots.txt) et de l’exclure en cas de violation de ces termes. Le second a pour but d’associer un bot à un utilisateur réel. L’objectif à terme est de fournir un cadre pour permettre à l’IA d’interagir avec le web pour le compte de l’utilisateur.
Le premier ministre de l’Albanie nomme une IA, Diella, comme ministre des marchés publics, dans un contexte de lutte contre la corruption.
OpenAI publie GPT-5-codex, une variante de GPT-5 spécialisée sur les tâches de programmation.
Des économistes forment un groupe de travail sur le sujet de l’impact d’une future hypothétique IA « transformative » (qui a la capacité d’automatiser la plupart des emplois réalisables par des humains) et publie plusieurs papiers sur la question.
OpenAI annonce une mise à jour de ses politiques de confidentialité appliquées à ChatGPT. En particulier, les conversations utilisateurs sont maintenant scannées automatiquement, et les plus problématiques passées à des humains pour décider des actions à prendre, allant de la fermeture des comptes à prévenir les autorités.
En mai, nous avions rapporté que OpenAI annonçait abandonner sa tentative de casse du siècle. Comme certains le pensaient, ce n’était que partie remise ; une lettre ouverte demande plus de transparence sur le processus de restructuration de l’opération récemment réaffirmé par OpenAI.
Math Inc présente Gauss, un agent pour la formalisation de preuves mathématiques. Son premier succès est d’avoir formalisé en Lean le Théorème des nombres premiers, en complétant le projet non-terminé de Alex Korontorovich et Terence Tao. Sur le même sujet, un papier évalue la capacité de GPT-5 à prouver des conjectures simples (prouvable par un étudiant en université en moins d’une journée) mais non prouvées (car formulées extrêmement récemment). GPT-5 arrive à prouver 3 sur les 5 testées.
Les IA de OpenAI et DeepMind obtiennent une médaille d’or à l’International Collegiate Programming Contest, y compris un problème qu’aucune équipe humaine n’a su résoudre dans le temps imparti.
Un groupe d’experts, de politiques et autres figures publiques appelle à la mise en place de « lignes rouges » à ne pas franchir sur le développement de l’IA, et de réels mécanismes de régulation pour les imposer.
Publication de If Anyone Builds It, Everyone Dies, par Eliezer Yudkowsky et Nates Soares, présentant la thèse que créer une super-intelligence artificielle, dans les conditions et l’état actuel des connaissances, causerait de manière quasi-certaine l’extinction de l’espèce humaine. Ils suggèrent l’adoption de traités internationaux limitant le développement de l’IA.
OpenAI et Apollo Research publient un papier sur le sujet des tendances de l’IA à « tricher » dans divers environnements (contourner les critères d’évaluation par exemple). Ils montrent qu’il est possible d’éliciter un certain nombre de comportements indésirables dans GPT-5 (comme par exemple "sandbagging" : volontairement échouer certaines évaluations pour ne pas paraître « trop dangereux »). Les chercheurs pointent le fait que la solution naïve, entraîner l’IA à ne pas reproduire ces comportements, pose immédiatement la question de « l’IA a-t-elle appris à ne pas le faire, ou a appris à le faire sans être détectée ? » — et évaluent à la place la récente méthode d’alignement de OpenAI, Deliberative alignment, reportant une baisse significative des comportements indésirables. Il est à noter également que les modèles actuels montrent déjà dans leurs chaînes de pensée une certaine capacité à détecter qu’ils sont dans un cadre de test/d’évaluation, et que o3 a déjà développé des méthodes (grossières) pour échapper à la détection.
Un papier explore la raison pour laquelle les modèles de langage ne sont pas déterministes en pratique, et propose une solution pour les situations où le déterminisme est important.
Un papier d’OpenAI propose une explication sur la raison de la persistance des hallucinations : principalement parce que la phase d’apprentissage par renforcement ne récompense pas la réponse « je ne sais pas » quand le modèle ne sait pas.
Un autre papier approche expérimentalement la question « les modèles de langage raisonnent ou ne font-ils que mémoriser et régurgiter ? ». La méthodologie est de créer une entité fictive (« Kevin est né en 1998 à Paris… ») de toute pièce qui ne peut pas être présent dans l’ensemble d’entraînement, d’entraîner un modèle existant dessus, puis de poser une question indirecte (qui peut être déduite, mais pas explicitement donnée) sur cette entité (« Quelle est la langue maternelle de Kevin ? »). Le résultat est équivoque : les modèles arrivent à faire cette déduction quand une des deux entités est réelle (dans notre exemple, Paris), mais pas quand les deux sont fictives (Kevin est né dans (Ville française inventée de toute pièce)).
Une équipe de biologistes utilise une IA pour créer des bactériophages (un virus ciblant certaines bactéries), avec succès.
Sur l’utilisation de l’IA dans l’économie réelle, Anthropic met à jour son Economic Index, et OpenAI publie leur équivalent.
Nouveau benchmark, faire jouer les modèles à Loups-garous. Le score final était assez prévisible (GPT 5 prend la première place), mais l’analyse en profondeur des parties est intéressante. Principe similaire avec Among AIs (l’IA jouant à Among Us). Également dans le domaine des benchmark, publication de SWE-Bench Pro, tâches de programmation réelles et complexes, non-présentes dans les données d’entraînement. VCBench, quant à lui, tente d’évaluer l’IA sur la tâche d’investissement dans le capital-risque — et trouve que l’IA surpasse la plupart des investisseurs humains sur leurs évaluations (avec l’énorme problème toutefois que l’IA évalue rétrospectivement en 2025 des décisions prises en 2015-2020, tandis que les humains évaluaient prospectivement en 2015-2020 des décisions de 2015-2020).
Anthropic publie un guide sur l’écriture d’outils à destination de l’IA.
En parlant d’outils, une piqûre de rappel sur le fait que la sécurité d’un système utilisant une IA lisant des données d’une source externe est toujours un problème ouvert : démonstration qu’il est possible d’exfiltrer des données sensibles à l’aide de ChatGPT, en envoyant un mail à la victime et en attendant que ladite victime connecte ChatGPT à son compte mail.
Reverse-engineering du système de mémoires de Claude et ChatGPT.
Anthropic publie un rapport technique intéressant sur trois incidents ayant conduit à une dégradation de performances de Claude, ayant eu lieu en août.
Grèves de la faim devant les locaux de Anthropic et DeepMind demandant l’arrêt de la course à l’IA.
Humoristique : Si l’on jugeait les humains comme on juge l’IA…
Pour aller plus loin Par Zvi MowshowitzCommentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Le 2 septembre 2025 est sortie la version 2.7 du logiciel de gestion de la relation client Crème CRM (sous licence AGPL-3.0), un peu plus d’un an après Creme 2.6 (5 août 2024).
Au programme notamment, le passage à Django 5.2, les types de fiches personnalisés et un système de processus automatisés. Les nouveautés sont détaillées dans la suite de la dépêche.
Crème CRM est un logiciel de gestion de la relation client, généralement appelé CRM (pour Customer Relationship Management). Il dispose évidemment des fonctionnalités basiques d’un tel logiciel :
Crème CRM dispose en outre de nombreux modules optionnels le rendant très polyvalent :
L’objectif de Crème CRM est de fournir un logiciel libre de gestion de la relation client pouvant convenir à la plupart des besoins, simples ou complexes. À cet effet, il propose quelques concepts puissants qui se combinent entre eux (entités, relations, filtres, vues, propriétés, blocs), et il est très configurable (bien des problèmes pouvant se résoudre par l’interface de configuration) ; la contrepartie est qu’il faudra sûrement passer quelques minutes dans l’interface de configuration graphique pour avoir quelque chose qui vous convienne vraiment (la configuration par défaut ne pouvant être optimale pour tout le monde). De plus, afin de satisfaire les besoins les plus particuliers, son code est conçu pour être facilement étendu, tel un cadriciel (framework).
Du côté de la technique, Crème CRM est codé notamment avec Python/Django et fonctionne avec les bases de données MySQL, SQLite et PostgreSQL.
Principales nouveautés de la version 2.7Voici les changements les plus notables de cette version :
Le passage à Django 5.2La nouvelle version LTS (Long Time Support, car maintenue pendant 3 ans) du cadriciel Web est sortie en avril 2025.
Pour les personnes qui déploient Creme, cela implique de nouvelles versions minimales :
Python 3.13 est désormais géré officiellement.
Les types de fiches personnalisésIl a bien sûr toujours été possible de créer ses propres types de fiches (entités) via du code (c’est même plutôt simple, notamment grâce aux outils que fournis Django).
Mais ici il s’agit de créer des types de manière visuelle, via l’interface de configuration. Pour créer un nouveau type il suffit de lui donner un nom (genre “Boutique”), ainsi que son nom au pluriel (donc “Boutiques” dans notre exemple). Ensuite des champs personnalisés peuvent être ajoutés, comme pour n’importe quel type de fiche. Et évidemment vous pouvez utiliser derrière tous les outils de configuration classiques pour construire l’interface qui vous convient (blocs, boutons, formulaires, menu…).
Techniquement, les tables correspondant aux types sont en fait toutes créés dès l’installation (mais seuls les types activés sont visibles) ce qui permet de fonctionner sereinement même sur les SGBD ne gérant pas les transactions de schéma. C’est pourquoi le nombre de types personnalisés est limité (à 20 en l’occurrence, cela devrait être largement suffisant en pratique).
Ce nouveau système était attendu depuis longtemps, et devrait encore un peu abaisser la barrière d’entrée en permettant d’éviter d’écrire du code dans pas mal de cas.
Les processus automatisésCe nouveau système permet de programmer des actions qui seront effectuées de manière automatique lorsque certains évènements se produisent. Pour mieux comprendre les possibilités offertes, voici un processus créé lors de l’installation de Creme 2.7 : lorsqu’une fiche Opportunité d’affaire est modifiée et que son nouveau statut est un statut considéré comme gagné, alors la société cible de l’Opportunité devient cliente (si elle ne l’était pas déjà évidemment).
Dans cette première version, les évènements qui peuvent déclencher un processus sont :
Les actions actuellement disponibles sont :
Cette version initiale nous a demandé pas mal de travail afin de trouver une conception satisfaisante, mais de nombreuses améliorations sont d’ores et déjà prévues (notamment les évènements temporels & une action qui peut modifier une fiche).
Les processus automatisés étaient, à l’instar des types personnalisés, très attendus ; et combiner ces 2 nouveaux systèmes ouvre pas mal de perspectives.
La version plus détaillée est ici
Quelques autres améliorations notablesLa prochaine version devrait être plus courte que la 2.7 (qui a été un peu plus grosse que prévu à la base), afin de mieux coller aux sorties de Django. À l’année prochaine !
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N. D. T. — Ceci est une traduction de la lettre d’information publiée régulièrement par l’équipe de communication de la XSF, essayant de conserver les tournures de phrase et l’esprit de l’original. Elle est réalisée et publiée conjointement sur les sites XMPP.org, LinuxFr.org et JabberFR.org selon une procédure définie.
Bienvenue dans la lettre d'information XMPP, ravie de vous retrouver ! Ce numéro couvre le mois d'août 2025.
Tout comme cette lettre d'information, de nombreux projets et leurs efforts au sein de la communauté XMPP sont le résultat du travail bénévole de certaines personnes. Si vous êtes satisfait des services et des logiciels que vous utilisez, n'hésitez pas à les remercier ou à aider ces projets ! Vous souhaitez soutenir l'équipe de la lettre d'information ? Lisez en bas de page.
NLnet : nouvelle vague de projets pour créer des biens communs numériques
A Rising Tide Lifts All Boats sur le blog XMPP Providers. Le projet fait une présentation des résultats des sondages sur les opérateurs XMPP listés et explique en détail le rôle du projet. [EN]
Attendez, est-ce que Movim ne viendrait pas d'activer la fonctionnalité de recherche globale dans ses messages ? depuis le blog officiel Movim. [EN]
Actualités XMPP/Jabber Debian 13 Trixie. Tour d'horizon de fonctionnalités apportées par les paquets concernant XMPP dans Debian 13 Trixie. [EN]
Jabbers.one : le serveur a été migré vers l'hébergeur Netcup. Une page publique de statut est désormais disponible : https://xmpp-status.fluxxer.de. De plus des statistiques Grafana sont désormais disponibles : https://stats.jabbers.one.
MongooseIM 6.4: simplifié et unifié par Pawel Chrzaszcz pour Erlang Solutions. [EN]
O protocolo mais perfeito dos imperfeitos par isadora. Un aperçu des bénéfices d'XMPP, ainsi que des astuces sur comment le présenter à des personnes qui ne sont pas intéressées par les détails techniques. [PT_BR]
Cambios en mi red de la mano de XMPP by Gabriel Viso Carrera for gvisoc.com. [EN]
Vous vous demandez ce que Monocles a dans ses tiroirs pour sa prochaine version ? Au dela d'un ensemble d'améliorations et corrections que Monocles intègre dans chaque nouvelle version, la version à venir inclura le support de la XEP-0118 (User Tune), permettant à ses utilisateurs de partager, s'ils le souhaitent, à leurs contacts la musique qu'ils sont en train d'écouter. Cette fonctionnalité améliore les interactions sociales en permettant aux utilisateurs de découvrir de nouvelles musiques, partager leurs goûts, et se connecter sur des intérêts partagés, stimulant l'engagement et une expérience collaborative au sein de l'app. Consultez l'annonce officielle [EN] ! Un grand merci au développeur qui a contribué à cette fonctionnalité !
Cheogram a publié sa version 2.19.0-1 pour Android. Consultez le journal des modifications pour tous les détails.
Conversations a publié ses versions 2.19.3 et 2.19.4 pour Android. Cette version améliore la performance sur les gros salons publics, une nouvelle page « discussions vides » au lieu de rediriger vers l'écran « nouvelle discussion », et l'exigence d'utiliser TLS 1.3 pour toutes les connexions, avec un paramètre pour le désactiver, entre autres corrections et améliorations. Vous pouvez consulter le journal des modifications pour tous les détails.
Converse.js a publié sa version 12.0.0 de son client web open-source, avec divers améliorations et corrections de bogues. Plusieurs modifications "sous le capot" concernent des corrections touchant OMEMO, l'usage de rspack au lieu de webpack, publiant un build ESM de la version "headless" de la bibliothèque, et utilisant une mise à jour de la liste de fournisseurs issue de providers.xmpp.net pour l'enrôlement en ligne. Référez vous à la page de la publication pour l'ensemble des modifications !
Gajim a publié sa version 2.3.4 de son client XMPP gratuit et bourré de fonctionnalités. Cette publication ajoute le support des fuseaux horaires dans les profils, améliore la gestion du glisser-déposer, active l'affichage des messages longs, et corrige un bon nombre de petits bogues. Vous pouvez consulter le journal des modifications pour l'ensemble des détails. Merci pour toutes vos contributions !
Monocles a publié sa version 2.0.13 de son client pour Android, embarquant moult améliorations telle que la refonte du retrait et modération des messages (les messages et fichiers retirés le sont désormais des 2 cotés), un redesign de la bulle de message, afficher toutes les images en haute définition, une nouvelle option pour importer ses propres stickers et GIF, entre autres fonctionnalités et corrections de bogues. Consultez le journal des modifications pour tous les détails !
Profanity a publié sa version 0.15.1 de son populaire client XMPP pour console. Vous pouvez lire tous les détails concernant cette publication dans le journal des modifications.
Prose a publié ses versions 0.12.0 et 0.12.1 de son client web prose-app-web ! Vous pouvez lire tous les détails dans l'annonce de publication.
Psi+ a publié les versions 1.5.2109 à 1.5.2114 de sa branche de développement du client XMPP Psi.
XOWS a publié ses versions 0.9.9 et 0.9.9b de son client web XMPP Over WebSocket, avec un grand nombre de corrections et quelques nouvelles fonctionnalités.
La XMPP Standards Foundation développe des extensions pour XMPP dans sa série XEP en plus des RFC XMPP. Des développeuses, développeurs et experts en standards du monde entier collaborent sur ces extensions, en élaborant de nouvelles spécifications pour des pratiques émergentes et en affinant des méthodes existantes. Proposées par n’importe qui, celles qui rencontrent un grand succès deviennent Finales ou Actives, selon leur type, tandis que d’autres sont soigneusement archivées comme Reportées. Ce cycle de vie est décrit dans XEP-0001, qui contient les définitions formelles et canoniques des types, états et processus. En savoir plus sur le processus des standards. La communication autour des standards et des extensions a lieu sur la liste de diffusion des standards (archive en ligne).
Extensions proposéesLe processus de développement des XEP commence par la rédaction d'une idée et sa soumission à l'éditeur XMPP. Dans les deux semaines qui suivent, le Conseil décide d'accepter ou non cette proposition en tant que XEP expérimentale.
Si une XEP expérimentale n’est pas mise à jour pendant plus de douze mois, elle sera retirée de la catégorie Expérimental pour être classée comme Déférée. Si une mise à jour intervient, la XEP sera replacée dans la catégorie Expérimental.
Version 1.2.3 de XEP-0167 (Jingle RTP Sessions)
Version 1.6.3 de XEP-0198 (Stream Management)
Version 1.0.4 de XEP-0388 (Extensible SASL Profile)
Version 0.4.0 de XEP-0455 (Service Outage Status)
Les derniers appels sont lancés une fois que tout le monde semble satisfait de l'état actuel d'une XEP. Une fois que le Conseil a décidé si la XEP semble prête, l'éditeur XMPP émet un dernier appel pour recueillir des commentaires. Les commentaires recueillis lors du dernier appel peuvent aider à améliorer la XEP avant de le renvoyer au Conseil pour qu'il passe à l'étape Stable.
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Contributions et traductions de la lettre d'informationIl s’agit d’un effort communautaire, et nous souhaitons remercier les bénévoles pour leurs contributions. Le bénévolat et les traductions dans d'autres langues sont les bienvenus ! Les traductions de la lettre d'information XMPP seront publiées ici (avec un certain délai) :
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Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 38 événements (France : 35, internet : 2, Québec : 1) est en seconde partie de dépêche.
Local de la rencontre: École de Technologie Supérieure A-13??
Rencontre virtuelle: https://bbb3.services-conseils-linux.org/Linux-Meetup
17:30 à 19:00 - 5 à 7 virtuel et en présentiel
Rejoignez-nous pour un moment de détente et de convivialité lors de notre 5 à 7. Que vous préfériez nous retrouver au Resto-Pub 100 Génies de l’ÉTS ou en ligne sur BigBlueButton (BBB), l’essentiel est de partager un moment agréable. Si vous avez l’intention de venir en personne, veuillez nous en informer afin de pouvoir réserver suffisamment de place pour vous.
18:30 à 19:00 - Installation et tests de l’environnement hybride (tests de son et vidéo)
19:00 à 21:30 - Programmation de la rencontre
Extras
Que vous soyez débutant ou expert, étudiant ou professionnel, cette réunion est ouverte à tous. Elle réunit une diversité de personnes, allant des gestionnaires aux programmeurs, des professeurs aux retraités, unissant ainsi des esprits passionnés par les logiciels libres, quel que soit votre domaine d’expertise.
Rejoignez-nous pour cette opportunité exceptionnelle de socialiser, d’apprendre, et de tisser des liens avec d’autres passionnés. Ensemble, nous pouvons approfondir notre compréhension des logiciels libres et contribuer à une communauté dynamique.
La participation est gratuite, et nous avons hâte de vous rencontrer, que ce soit en personne ou en ligne. Inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir le lien de la réunion virtuelle, et pensez à nous informer si vous prévoyez de vous joindre à nous au Resto-Pub 100 Génies de l’ÉTS.
Au plaisir de partager cette soirée exceptionnelle avec vous!
Cordialement,
Martial
P.S.: Pour le transport en commun : Station de métro Bonaventure
Un ordinateur qui rame, qui refuse de démarrer ou qui est cassé, venez le réparer en notre compagnie.
Marre de Windows et envie d’un peu de liberté, venez le libérer!
L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.
Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.
Les ambitions de l’émission Libre à vous!
Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.
Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.
L’émission dispose:
Radio Cause Commune, Radio Cause Commune, Internet
L’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais est présent tous les premiers mardis du mois aux Petites Cantines, à Croix.
Au cours de ces séances, nous vous proposons d’installer le système d’exploitation libre Linux et/ou les logiciels libres que vous utilisez sur votre ordinateur.
Si votre ordinateur est récent et que vous vous voulez vous donner les moyens de maîtriser les informations qui y entrent et en sortent, ou si votre ordinateur devient poussif…
Pensez à nous rendre visite, c’est gratuit et on vous donnera toutes les clés pour que vous puissiez faire le choix qui vous convient
254e émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :
Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.
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Le mardi 14 octobre 2025, Microsoft devait arrêter le support gratuit de Windows 10. Sous la pression de la pétition de l’association HOP (Halte à l’obsolescence programmée), le délai de fin est prolongé d’un an, obligeant à de nouvelles contraintes. Ne restons pas sous le joug de cette multinationale américaine et quittons ce système d’exploitation privateur ! Sans attendre, libérons nos ordinateurs !
L’April, l’association pour la promotion et la défense des logiciels libres, lance une opération Adieu Windows, bonjour le Libre ! Si vous aussi, vous voulez être délivré·es, ou libérer vos proches, si vous ne voulez pas ou n’avez pas les moyens de passer à Windows 11, alors les systèmes libres s’offrent à vous. Vous pouvez en installer un de façon autonome, chez vous, mais si vous pensez avoir besoin d’aide, les bénévoles de très nombreuses associations locales (des GULL mais pas que) se sont organisé·es pour vous recevoir et répondre à vos questions.
Cette opération se tient sur un an, donc continuellement en cours de remaniement avec des ajouts permanents d’évènements. Ces évènements d’Adieu Windows seront annoncés sur la page Évènements de ce site et sur notre site de recensement des événements locaux et d’organisations locales en lien avec le logiciel libre, l’Agenda du Libre.
Les organisations souhaitant proposer des évènements dans le cadre de cette opération sont invitées à consulter la page Organiser un évènement.
Cette opération Adieu Windows, bonjour le Libre ! n’est possible que grâce à la mobilisation des personnes et organisations qui ont proposé ces événements. L’April tient à les remercier très chaleureusement.
Si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les évènements proposés, il existe d’autres initiatives que la nôtre pour libérer votre ordinateur, comme les Journées Nationales de la Réparation du 16 au 19 octobre 2025, Aide GNU/Linux qui propose une carte collaborative de marraines et de parrains en mesure d’aider à l’installation, Fin de Windows 10, Non à la taxe Windows et la démarche NIRD « pour un numérique libre et écocitoyen dans les établissements scolaires ! ».
Windows 10 est un logiciel privateur, qui répond à ce titre et avant toute autre considération aux intérêts de Microsoft qui a ainsi tout loisir d’imposer unilatéralement l’arrêt du support de son système d’exploitation. Conséquence : sans mises à jour régulières, sans correctif de sécurité, sans assistance technique, Windows 10 devient vulnérable, donc dangereux à l’usage. C’est exactement ce qu’on appelle de l’obsolescence logicielle ! Un matériel qui fonctionne encore, mais qu’il faudrait mettre au rebut parce que le système d’exploitation devient obsolète et que la nouvelle version disponible n’est pas compatible avec lui.
Et tout cela pour pousser à la consommation : nouveaux PC, nouveaux abonnements, nouvelles licences dont il est parfois impossible de connaitre le prix, c’est ce qu’on appelle de la vente forcée. C’est tout sauf écologique. Si toutes les personnes, toutes les associations, toutes les entreprises, toutes les administrations et toutes les collectivités changent de matériel pour acheter du neuf, c’est même un écocide. Il a été estimé que jusqu’à 400 millions d’ordinateurs dans le monde sont incompatibles avec cette nouvelle version de Windows, dont certains achetés il y a moins de trois ans !
Cet arrêt du support gratuit de Windows 10 va donc forcer à migrer vers Windows 11, qui, lui aussi forcément, imposera les mêmes restrictions techniques : puissance, mémoire, absence de compatibilité avec des logiciels plus anciens et DRM (menottes numériques) intégrés.
Ce prolongement de support gratuit n’est possible que si les personnes enregistrent leur compte sur le site de Microsoft. Ce faisant, elles lieront leur ordinateur à leur adresse e-mail, et laisseront un accès total à leur matériel, permettant ainsi à la multinationale américaine de collecter des données, de plus en plus nombreuses (avec des paramètres de confidentialité complexes à désactiver.), et lui laissant un pouvoir de contrôle technique, à distance, sans passer par l’étape de l’accord explicite. Ce prolongement du support gratuit est en fait un piège pour influencer les gens et les amener à installer Windows 11.
Il existe pourtant de très nombreuses alternatives libres GNU/Linux qui peuvent remplacer Windows, pour n’en citer que quelques-unes : Debian, Ubuntu, Mageia, Fedora, Primtux (cette dernière étant spécialement conçue pour enfants). Idem pour les logiciels. Consulter le site Framalibre de l’association Framasoft pour en découvrir.
L’utilisation des produits de Microsoft n’est pas une fatalitéPour migrer vers un système libre, il faut le vouloir, c’est un choix personnel, politique, économique, voire écologique… Pour ne pas jeter vos appareils numériques, pour préserver vos données et celles des autres, pour retrouver votre autonomie, libérez-vous et délivrez vos ordinateurs. Adieu Windows !
Émission Libre à vous ! «Migrer de Windows vers un système libre sur le poste de travail»L’émission de radio Libre à vous ! de l’April du mardi 9 septembre 2025 était consacrée au thème de la migration vers un système libre sur le poste de travail. Vous pouvez écouter le podcast ou lire la transcription.
Et si l’État, les administrations et les collectivités territoriales en profitaient pour faire de même… Mais ça, c’est un des autres combats que mène l’April : Priorité aux Logiciels Libres ! Télécharger ce contenu au format EPUBCommentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
255e émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :
Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.
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À l’heure où la fin du support de Windows 10 nous oblige à faire des choix, un collectif enseignant de la forge des communs numériques éducatifs invite les établissements scolaires à s’engager progressivement vers un Numérique qui soit davantage Inclusif, Responsable et Durable (NIRD).
Condition nécessaire mais non suffisante, l’adoption concrète et graduelle du système d’exploitation libre GNU/Linux au sein de l’établissement scolaire constitue à la fois le socle et le levier de la démarche. Pour équiper le parc informatique (mais aussi les familles ou les écoles aux alentours) en y menant notamment des projets de reconditionnement si possible avec les élèves. Pour engager petit à petit l’ensemble de l’établissement scolaire vers un usage du numérique qui soit davantage aligné avec ses missions de service public.
« La démarche NIRD est un projet très ambitieux car non seulement elle souhaite voir à terme une majorité d’écoles, collèges et lycées équipés majoritairement en Linux, mais elle souhaite aussi et surtout s’intégrer pleinement dans la stratégie numérique et écologique des établissements scolaires, ce qui implique notamment la mobilisation des collectivités et le soutien de l’institution. »
La démarche tire son nom d’une expérience réussie au lycée Carnot de Bruay-la-Buissière témoignant que c’est possible.
La forge des communs numériques éducatifs est un projet soutenu par le ministère de l’Éducation nationale mettant à disposition des enseignantes et enseignants une instance GitLab CE pour qu’ils créent et partagent eux-mêmes leurs propres logiciels et ressources éducatives libres. Ouverte en avril 2024, la forge compte à ce jour plus de 5000 dépôts.
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Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.