Cet article fait suite à : “L’architecture d’entreprise dans l’anthropocène : une stratégie numérique soutenable”. Le but de cette suite d’articles est d’essayer d’éclairer l’évolution du domaine métier de l’architecture d’entreprise sous le prisme de l’anthropocène.
En effet, au delà de la question de la soutenabilité, l’un des enjeux importants dans l’anthropocène, et peut-être le plus important, est la résilience de l’organisation.
Certaines entreprises ont déjà lancé des changements profonds avec le support du CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) tandis que d’autres se lancent dans un exercice de propective pour définir la direction à suivre. A ce propos, le cabinet “Sinon Virgule” a d’ailleurs produit une excellente étude à la demande de la MACIF, La MAIF et la Caisse des dépôts sur le devenir de leur métier : “Peut-on assurer un monde qui s’effondre ?”.
La résilience d’un système numérique va bien au delà de la redondance matérielle et logicielle de ses systèmes.
En effet, dans le contexte géo-politique instable actuel, comme nous avons pu le voir pour la guerre en Ukraine avec l’explosion des coûts de l’énergie ou aujourd’hui avec l’augmentation du protectionnisme aux USA entraînant l’augmentation des taxes douanières, cette résilience implique un meilleur contrôle de ses infrastructures, ses technologies et ses données afin de s’assurer une certaine autonomie et indépendance vis à vis de ces évolutions géo-politiques.
Sur ce sujet de l’impact géo-politique, le CIGREF a d’ailleurs écrit une note intéressante très récemment : Géopolitique et stratégie numérique.
Au-delà des contraintes géopolitiques, l’usage du logiciel libre permet de lutter contre l’infobésité des géants de la tech pour soutenir votre stratégie de soutenabilité numérique mais aussi des impacts financiers de l’ajout de technologie comme l’IA générative qui ne vous apporteront peu ou pas de valeur métier mais juste à supporter la croissance des gafam dans le développement d’une technologie qui n’est pas encore mature (voir Gartner hype cycle).
Les raisons de passer aux logiciels libres sont vastes : géopolitique, souveraineté, autonomie numérique, … Et les exemples aussi :
Le logiciel libre ne se présente plus après plus de 40 ans d’existence. C’est devenu, en entreprise, un commun. Tout le monde s’y est mis même Microsoft qui luttait contre lui au début de son existence.
Regardons néanmoins, quelques grandes dates de l’écosystème du libre depuis les années 1970. Attention ce chronogramme n’est pas exhaustif. Pour avoir une vue complète, je vous invite à vous connecter au portail du logiciel libre sur Wikipédia :
Le logiciel libre s’est développé non grâce à une organisation type entreprise (cathédrale) mais par la coopération entre individus sans contre-partie financière hormis la reconnaissance de ses pairs : La cathédrale et le bazar.
En 40 ans, ce modèle d’intelligence collective a fournit des logiciels d’une telle qualité que ceux-ci sont devenus un standards dans un bon nombre de domaines.
Définition du logiciel libre :
Selon la Free Software Foundation, un logiciel est considéré comme « libre » s’il donne à l’utilisateur quatre libertés fondamentales :
L’essence du logiciel libre est donc une question d’éthique et de liberté des utilisateurs. Le logiciel libre tend à renforcer les droits de l’utilisateur.
L’Open Source Initiative (OSI) définit un logiciel open source comme un logiciel dont la licence respecte certains critères, principalement la libre redistribution du logiciel, l’accès au code source, la possibilité de créer des travaux dérivés et l’intégrité du code de l’auteur.
Quelques chiffres aujourd’hui :
Fondé en 2014, le groupement TODO propose un cadre pour construire un département dédier à l’open source dans une organisation, nommé OSPO : Open Source Programmme Office. TODO est une communauté de practiciens qui visent à créer les meilleures pratiques et outils pour opérer des OSPO dans les organisations.
Pour les moyennes et grandes organisations, une approche OSPO est intéressante. Un OSPO agit comme le point centralisé des activités open source d'une organisation, coordonnant les politiques d'utilisation, les stratégies de contribution, les procédures de conformité et les initiatives d'engagement communautaire.
Le mindmap proposé par TODO synthétise bien les capacités que l’OSPO peut porter :
Un programme d'opérations peut aider de nombreuses organisations à obtenir de meilleurs résultats grâce à l'open source comme le font déjà :
Avec quoi ?La liste des logiciels libre est longue, voici quelques bibliothèques répertoriant ceux-ci :
Pour donner une exemple concret, prenons 2 building blocks qui se retrouvent généralement dans les organisations : le poste de travail et l’ERP ou plutôt le PGI (progiciel de gestion intégré) en français.
Le poste de travail type bureautique avec des logiciels libres :
Les solutions sont nombreuses. On peut s’appuyer sur une solution pré-packagée comme openDesk mais qui nécessite une infrastructure kubernetes pour être exploitée. Une approche plus simple sera privilégiée pour les petites et moyennes organisations.
La suite openDesk, à ne pas confondre avec les meubles de bureau opendesk, a été financé par le Ministére fédéral Allemand de l’intérieur et du territoire afin de réduire la dépendance de l’administration publique des fournisseurs de logiciels propriétaires.
Cette suite comprend le socle de logiciels libres suivants :
Une solution plus légère pourrait se limiter à Cryptpad pour la partie Office et Nextcloud pour la partie workplace. Avec bien sûr un poste de travail tournant sur une distribution gnu-Linux comme Ubuntu avec Mozilla Firefox et Thunderbird en client lourd :
L'ERP avec les logiciels libres :
L’Enterprise Ressource Planning ou PGI, la solution est plus simple et plus complexe à la fois. Plus simple en terme de définition de la solution car une seule application embarquera l’ensemble des fonctionnalités et plus complexe à la fois car ces applications type ERP embarquent beaucoup de fonctionnalités et donc sont complexes à gérer.
L’organisation de grande taille préférera un ERP de type SAP ou Oracle E-busines suite, tandis que pour une petite ou moyenne structure le logiciel libre apporte de nombreuses solutions comme : ERPNext, Triton, Dolibarr, OpenConcerto, ….
Si nous prenons l’exemple de Dolibarr, les fonctionnalités couvertes sont les suivantes :
En conclusionDans l’anthropocène le logiciel libre est une excellente voie pour asseoir ou améliorer la résilience de son système d’information dans ce contexte géopolitique incertain et qui ne devrait pas s’améliorer (cf Tellus institute).
Les logiciels libres ne pourront certes pas supplanter toutes les applications de votre patrimoine applicatif mais pour ce qui existe pourquoi ne pas en profiter ? Regardez, même Microsoft est passé de “linux est un cancer” en 2001 à “Nous aimons linux” en 2014.
Les logiciels sont des logiciels d’excellente qualité comme ils l’ont déjà démontré. Le problème est peut être que les logiciels libres souffrent d’une image trop “tech”.
Au delà de cela, il existe aussi des applications métiers qui permettront de libérer une partie de votre SI :
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Repair-café, atelier informatique, etc.
Tous les premiers dimanches du mois de 10h à 14h (ou plus)
Au centre social "Mosaïque" (à proximité de la gare routière)
Une équipe de bénévoles vous accueillera et tentera, avec vous, de diagnostiquer la panne et de réparer vos objets.
Dans une démarche économique, écologique et sociale.
Dans un contexte où la dépendance aux grandes entreprises du numérique pose de plus en plus question, notamment en cas de panne, réfléchir aux alternatives devient nécessaire. Les communs, notion remise sur le devant de la scène par le travail de la chercheuse Elinor Ostrom, interrogent nos pratiques et notre rapport au numérique, mais pas que. C'est d'ailleurs tout l'objet de Numérique en Commun[s], rencontre annuelle à laquelle nous avons pu croiser bon nombre d'acteurs, dont Jaime. (…)
- Transcriptions / Maxime Lubrano, Jaime Arredondo , Communs numériques, Open Source/Open Science/Open Data /Données libres et ouvertes, Entreprises, Conférence, AudioRencontre mensuelle autour des logiciels libres, en toute simplicité.
Ces matinées seront ce que nous en ferons ensemble, selon vos attentes:
Pour tout projet qui risque de prendre un peu de temps, il est préférable de nous contacter avant.
Les débutant·e·s sont les bienvenu·e·s! Les autres aussi, bien évidemment !
G’MIC, cadriciel libre pour le traitement des images numériques, vient de proposer une mise à jour significative, avec la sortie de sa nouvelle version 3.6.
Une bonne occasion pour nous de vous résumer les activités récentes autour de ce projet, et plus précisément, ce qu’il s’est passé depuis notre précédente dépêche, publiée il y a un peu plus d’un an (juin 2024).
N. D. A. : Cliquez sur les images pour en obtenir une version en pleine résolution, ou une vidéo correspondante lorsque les images contiennent l’icône
G’MIC (GREYC's Magic for Image Computing) est un projet libre dédié au traitement, la manipulation et la création d'images numériques. Il est développé principalement au sein de l’équipe IMAGE du laboratoire de recherche GREYC de Caen (laboratoire UMR, sous triple tutelle du CNRS, de l'ENSICAEN et de l'Université de Caen).
La base du projet repose sur un interpréteur de langage de script spécifique, le « langage G’MIC », pensé pour faciliter le prototypage rapide et l’implémentation d’algorithmes de traitement d’images. Autour de ce noyau viennent se greffer plusieurs interfaces utilisateur, qui donnent accès à des centaines d’opérateurs de traitement d’images, mais qui permettent également d’intégrer des pipelines de traitement personnalisés. G’MIC est donc conçu comme un cadriciel ouvert et extensible.
Parmi ses déclinaisons les plus utilisées, on retrouve : gmic, un outil en ligne de commande comparable et complémentaire à ImageMagick ou GraphicsMagick ; le service Web G’MIC Online ; et surtout le greffon G’MIC-Qt, intégrable dans de nombreux logiciels de création et d’édition d’images tels que GIMP, Krita, DigiKam, Paint.net, Adobe Photoshop ou Affinity Photo. Ce greffon est l’interface de G’MIC la plus populaire. Il donne aujourd’hui un accès rapide à plus de 640 filtres différents, élargissant considérablement les possibilités de filtres et d’effets offertes par ces logiciels de retouche d’images.
Fig. 1.1. Le greffon G’MIC-Qt en version 3.6, ici utilisé au sein de GIMP 2.10, avec le filtre « Paint With Brush » activé.
2. Les nouveautés du greffon G’MIC-Qt 2.1. Hommage à Sébastien Fourey, développeur de G’MIC-QtAvant de décrire la liste des nouveautés de cette version 3.6, nous souhaitons avant tout rendre hommage à notre collègue et ami, Sébastien Fourey, qui était maître de conférence à l’ENSICAEN et qui était le développeur principal du greffon G’MIC-Qt. Le 6 octobre 2024, Sébastien nous a quittés. Tous ceux qui le connaissaient vous le diront : Sébastien était avant tout une personne profondément humaine, généreuse et particulièrement attentive à tous ceux qui l’entouraient. Il était aussi discret et modeste qu’il était doué avec un clavier entre les mains (et c’était quelqu’un de très discret !).
Et même s’il n’a jamais voulu être mis au-devant de la scène, nous voulons ici faire une exception pour mettre en lumière son travail et le rôle majeur qu’il a eu dans le développement du projet G’MIC : c’est grâce à lui que G’MIC-Qt est aujourd’hui un greffon utilisé et apprécié par des milliers de personnes à travers le monde.
Il s’avère qu’il était un lecteur assidu de LinuxFr.org, et nous nous devions donc de lui rendre un hommage sur ce site. Sébastien nous manque profondément. Nous ferons notre possible pour que son œuvre perdure. Repose en paix, Sébastien ! Nous pensons à toi et à ta famille.
Fig. 2.1. Texte hommage à Sébastien Fourey, auteur de G’MIC-Qt, visible dans la section « About » du greffon.
2.2. Améliorations générales du greffonComme vous vous en doutez, le développement spécifique du greffon G’MIC-Qt a été à l’arrêt depuis octobre dernier. Néanmoins, les derniers ajouts de code réalisés sur le greffon ont rendu possible les choses suivantes :
Son code source est désormais compatible avec l’API de plug-in de la nouvelle version majeure de GIMP (la 3.0). Cela a permis d’offrir aux utilisateurs de GIMP un greffon G’MIC-Qt fonctionnel dès la sortie de GIMP 3. Notons qu’assez peu de greffons ont proposé une mise à jour à temps (Resynthesizer, greffon populaire, étant une autre exception). On remercie donc chaleureusement Nils Philippsen et Daniel Berrangé qui ont soumis les patchs activant cette compatibilité avec GIMP 3. Nous continuons en parallèle à maintenir notre greffon pour l’ancienne version (2.10) de GIMP, qui est encore beaucoup utilisée.
Le code de G’MIC-Qt devient également compatible avec l’API de la bibliothèque Qt6, la dernière version majeure en date de ce toolkit graphique.
L’interface du greffon propose maintenant un outil de prévisualisation des filtres avec séparateur intégré, de manière native. Cette fonctionnalité, accessible via le raccourci clavier CTRL + SHIFT + P, permet de comparer directement l’image avant et après l’application d’un filtre, en affichant les deux versions côte à côte dans la fenêtre de prévisualisation. Cette fonctionnalité existait déjà, mais elle est dorénavant utilisable de manière plus fluide, puisqu’auparavant elle était implémentée indépendamment par chaque filtre (le séparateur de prévisualisation était en fait vu comme un paramètre du filtre, ce qui impliquait un recalcul complet du résultat du filtre même lorsque l’on souhaitait seulement déplacer le séparateur).
Fig. 2.2.1. Prévisualisation native de filtres avec séparateur intégré dans G’MIC-Qt.
La vidéo suivante montre comment cette fonctionnalité améliorée se présente dans le greffon :
Fig. 2.2.2. Prévisualisation native de filtres avec séparateur intégré dans G’MIC-Qt (vidéo).
2.3. Nouveaux filtres d’imagesLes nouveautés principales du greffon G’MIC-Qt se matérialisent donc plutôt sous la forme de nouveaux filtres et effets accessibles pour les utilisateurs. À la sortie de cette version 3.6, c’est 640 filtres/effets différents qui sont proposés dans l’interface du greffon. En ce qui concerne le filtrage d’images, les dernières entrées ajoutées sont les suivantes :
Fig. 2.3.1. Le filtre « Deformations / Warp [RBF] » en action dans G’MIC-Qt.
La vidéo suivante montre son utilisation en pratique au sein du greffon G’MIC-Qt pour la déformation d’un visage :
Fig. 2.3.2. Le filtre « Deformations / Warp [RBF] » en action dans G’MIC-Qt (vidéo).
Fig. 2.3.3. Le filtre « Repair / Upscale [CNN2X] » en action dans G’MIC-Qt.
La figure suivante montre justement une comparaison des méthodes classiques d’agrandissement d’images, avec ce nouvel algorithme disponible dans G’MIC-Qt (résultat obtenu en bas à droite) :
Fig. 2.3.4. Comparaisons des méthodes d’agrandissement d’images avec notre nouvelle méthode « Upscale [CNN2X] ».
Notons que ce filtre illustre à lui seul quelques avancées récentes réalisées pour la nn_lib, qui est la petite bibliothèque interne d’apprentissage machine intégrée à G’MIC : Clipping des gradients, régularisation L2 des poids des réseaux, planificateur Cosine Annealing LR pour le taux d’apprentissage, module de Pixel Shuffling, sont quelques-unes des nouvelles fonctionnalités qui y ont été ajoutées. Cette bibliothèque de gestion de réseaux de neurones n’est pas très puissante (elle n’utilise que le calcul CPU, pas GPU), mais elle offre néanmoins la possibilité de créer des filtres intéressants basés sur des techniques d’apprentissage statistique.
Fig. 2.3.5. Le filtre « Degradations / VHS Filter » en action.
Ce filtre génère un bruit aléatoire, donc l’appliquer plusieurs fois sur une même image donne à chaque fois un rendu différent. On peut donc ainsi synthétiser de petites animations avec un look « analogique - années 90 » du plus bel effet. Les amateurs de Glitch Art apprécieront ! (voyez l’image originale à titre de comparaison).
Fig. 2.3.6. Le filtre « Degradations / VHS Filter » appliqué plusieurs fois sur une même image, pour en faire une séquence vidéo de type VHS.
2.4. Nouveaux effets de renduDe nouveaux effets font également leur apparition dans le greffon, non pas dans le but de modifier une image existante, mais pour créer une nouvelle image ou un motif à partir de zéro :
Fig. 2.4.1. Le filtre « Patterns / Organic Fibers » en action, avec deux jeux de paramètres différents.
Fig. 2.4.2. Le filtre « Rendering / Speech Bubble » permet d’ajouter des bulles de dialogue dans vos images.
La vidéo ci-dessous présente ce filtre en action dans le greffon G’MIC-Qt sur une photographie :
Fig. 2.4.3. Le filtre « Rendering / Speech Bubble » en action dans le greffon (vidéo).
Fig. 2.4.4. Le filtre « Rendering / 2.5D Extrusion » en action.
Fig. 2.4.5. Le filtre « Rendering / Fluffy Cloud » dans le greffon _G’MIC-Qt._
En jouant avec les différents paramètres du filtre, on peut obtenir des rendus variés et intéressants :
Fig. 2.4.6. Différents rendus de « Rendering / Fluffy Cloud » en faisant varier les paramètres du filtre.
Fig. 2.4.7. Trois exemples de motifs à rayures générés par le filtre « Patterns / Stripes ».
Fig. 2.4.8. Le filtre « Patterns / Gradient [from Curve] » extrait les couleurs d’une image localisées le long d’une courbe spline.
Fig. 2.4.9. Le filtre « Rendering / Neon Carpet », une contribution de Cli435.
Voilà pour ce qui concerne les nouveautés spécifiques au greffon G’MIC-Qt.
3. Améliorations du cœur du logiciel et de sa bibliothèque standardPassons maintenant à la description du travail réalisé cette année pour l’amélioration du cœur du projet, à savoir l’interpréteur G’MIC et sa bibliothèque standard d’opérateurs. Ce sont forcément des améliorations un peu moins visibles pour l’utilisateur final, mais elles sont toutes aussi importantes, car elles consolident ou améliorent des fonctionnalités qui peuvent ouvrir plus tard la porte au développement de nouveaux filtres originaux.
3.1. Optimisation de l’interpréteurLe moteur interne de G’MIC a bénéficié d’une série d’optimisations notables. Plusieurs améliorations internes, concernant l’analyse, la détection et la concaténation de chaînes de caractères ou encore la recherche de valeurs min/max dans de grandes images (désormais parallélisée avec OpenMP), ont permis d’augmenter légèrement les performances (gain moyen d’environ 2,5% sur le temps d’exécution de scripts G’MIC). Ce n’est pas un gain spectaculaire, mais ça se prend (et après 17 ans à écrire du code pour cet interpréteur, il aurait été presque inquiétant d’obtenir un gain beaucoup plus important !
Il y a exactement deux mois, un incident était survenu suite à un redémarrage brutal du serveur hébergeant les conteneurs de production et de développement ayant entraîné une attribution inattendue d’adresses IP. Et des réponses techniques 502 Bad Gateway pour notre lectorat.
Ce 26 août, vers 15:22, un message peu engageant est arrivé par pneumatique sur nos téléscripteurs (via Signal pour être précis) : « Tiens c’est bizarre j’ai perdu accès au site. Et au serveur oups. » L’après-midi et la soirée furent longues.
SommaireLe serveur répond au ping et permet les connexions TCP port 22, mais pas le SSH. Et les services web ne répondent plus. Souci matériel ? Noyau en vrac ? Attaque en cours ? Les spéculations vont bon train.
La connexion au serveur revient par intermittence, permettant à un moment d’exécuter quelques commandes, à d’autres d’attendre longuement pour l’affichage d’un caractère ou l’exécution de la commande tapée.
Le premier contact réétabli avec le serveur est assez clair (une forte charge) :
$ uptime 15:06:59 up 2 days, 2:54, 1 user, load average: 50,00, 205,21, 260,83(dernier redémarrage le week-end précédent, mais surtout une charge système moyenne respectivement de 50, 205 et 261 sur les 1, 5 et 15 dernières minutes)
Initialement on suppose qu’il s’agit d’un trop grand nombre de requêtes ou de certaines requêtes tentant des injections de code sur le site (bref le trafic de fond plutôt habituel et permanent), et on ajoute des règles de filtrage péniblement et lentement pour bloquer les IP qui ressortent le plus dans nos logs.
Le site est alors inaccessible pendant plusieurs périodes. On arrête et relance ensuite plusieurs fois les services en pensant avoir ajouté suffisamment de filtrage, mais rapidement le serveur se retrouve englué. Les services sont alors arrêtés plus longuement le temps d’analyser les logs au calme. Au calme inclut notamment ne pas juste disposer d’une connexion ssh depuis un smartphone, mais plutôt d’un clavier et d’un grand écran par exemple, de l’accès à tous les secrets et toute la documentation aussi.
Finalement le trafic n’est pas énorme (en volume total) et si les requêtes hostiles sont bien présentes, rien ne semble inhabituel. Par contre les processus de coloration syntaxique partent en vrille, consommant chacun un processeur et aspirant allègrement la mémoire disponible. Avant d’être éliminés par le noyau Linux.
La console est remplie d’élimination de processus de ce type :
Mais si rien n’a changé niveau logiciel sur le conteneur LXC de production et si les requêtes ne sont pas inhabituelles, qu’est-ce qui peut bien écrouler le serveur et créer ces processus gourmands ?
Eh bien des requêtes habituelles…Pendant les phases d’attente lorsque le serveur ne répondait plus vraiment, nous avons noté qu'une nouvelle entrée de suivi a été créée (merci BAud et merci RSS/Atom pour nous avoir permis de la voir alors que le serveur ne répondait déjà plus). Elle indique que la coloration syntaxique ne marche plus sur le site. Notamment l’exemple donné dans la documentation.
Pourtant le rendu fonctionne en testant en ligne de commande avec pygmentize.
Mais oui en testant l’exemple donné via le site, il est créé un processus Python2 pygment qui commence à se gaver de ressources.
Et en regardant les différents contenus et commentaires créés sur le site autour de l’incident, en filtrant sur ceux contenant des blocs avec de la coloration syntaxique, la dépêche (alors en préparation) sur G'MIC 3.6 apparaît. Et en testant cette dépêche, il est bien créé quatre processus Python2 pygment qui se gavent de ressources et ne semblent jamais vouloir se terminer. À rapprocher par exemple d’une page qui a été servie en 6785.9978s.
OK, le souci vient de requêtes tout à fait habituelles de coloration syntaxique, reste à comprendre pourquoi ces processus tournent mal.
La boucle sans finUn petit strace pour suivre les appels système en cours sur un des processus infernaux relève une boucle assez violente :
(...) close(623199355) = -1 EBADF (Bad file descriptor) close(623199356) = -1 EBADF (Bad file descriptor) close(623199357) = -1 EBADF (Bad file descriptor) (...)Il semble y avoir une immense itération sur des descripteurs de fichiers, en vue de les fermer, mais à l’aveugle, sans savoir s’ils existent réellement.
En regardant le code du composant utilisé (pygments), il semble n'y avoir qu'un seul appel à close() :
# close fd's inherited from the ruby parent import resource maxfd = resource.getrlimit(resource.RLIMIT_NOFILE)[1] if maxfd == resource.RLIM_INFINITY: maxfd = 65536 for fd in range(3, maxfd): try: os.close(fd) except: passDonc on itère sur tous les descripteurs entre 3 et le maximum déterminé…
>>> import resource >>> print(resource.getrlimit(resource.RLIMIT_NOFILE)[1]) 524288 >>> print(resource.RLIM_INFINITY) -1Un demi-million de fois ici donc. L’objectif initial de la boucle est de fermer les descripteurs de fichiers provenant du processus Ruby père, issue du fork via Open3.popen3. La version suivante du composant la remplace d’ailleurs par un ajout de l'option :close_others, qui précisément « modifie l’héritage [des descripteurs de fichiers du processus parent] en fermant les non-standards (numéros 3 et plus grands) ».
Sur une Debian 12, la limite du nombre de fichiers par défaut, c’est 1 048 576. C’est déjà probablement bien plus que la valeur qui prévalait à l’époque où a été écrit la boucle Python (on avait des limitations à 4096 à une époque reculée). Mais il s’avère que durant le week-end l’hôte du conteneur de production a été migré en Debian 13. Sans modification du conteneur de production pensions-nous. Sans modification directe du conteneur de production. Mais quid d’une modification indirecte ? Par exemple si la limite par défaut des « Max open files » était passée à 1 073 741 816 sur l’hôte, soit 1024 fois plus que quelques jours auparavant. Et donc des boucles nettement plus longues voire sans fin, sans libération de mémoire.
On ne peut mettre à jour le composant pygments dans l’immédiat, mais on peut limiter les dégâts en abaissant la limite du nombre de descripteurs de fichiers à quelque chose de raisonnable (i.e. on va gaspiller raisonnablement des cycles CPU dans une boucle un peu inutile mais brève…). Une édition de /etc/security/limits.conf, un redémarrage du conteneur de production et on peut vérifier que cela va nettement mieux avec cette réparation de fortune.
Une dernière page d’epub ?Le conteneur LXC portant le service epub de production a assez mal pris la surcharge du serveur, et vers 20h08, systemd-networkd sifflera la fin de la récré avec un eth0: The interface entered the failed state frequently, refusing to reconfigure it automatically (quelque chose comme « ça n’arrête pas d’échouer, débrouillez-vous sans moi »). Le service epub est resté en carafe jusqu’au 27 août vers 13h31 (merci pour l’entrée de suivi).
Voir ce commentaire sur la dépêche de l’incident précédent expliquant la séparation du service epub et du conteneur principal de production (en bref : dette technique et migration en cours).
Retour en graphiques sur la journéeLe serveur était très occupé. Au point de n’avoir pas le temps de mettre à jour les graphiques de temps en temps.
Rétrospectivement les processeurs du serveur ont travaillé dur : 140 de charge sur le graphique (mais avec des pics jusque 260 d’après la commande uptime), contre moins de 5 en temps normal (un petit facteur de 28 à 52 ô_Ô)
Et l’utilisation de la mémoire montre aussi de brutaux changements de comportement : libération intempestive de mémoire (Free, en vert), utilisation mémoire plus importante que d’habitude (Used, en jaune), là où le comportement normal est d’avoir le maximum en cache (Cached, en orange) et des processus tellement peu consommateurs en RAM que cela n’apparaît normalement pas.
Mesures préventives et correctivesDans les actions en cours ou à prévoir :
De façon cocasse, ce nouvel incident et le temps passé à parcourir les différents logs ont permis de retrouver les infos de la carte d’administration distante et d’expliciter l’origine du redémarrage serveur intempestif. À quelque chose malheur est bon, si on peut dire. Ceci n’est pas une invitation pour un prochain incident.
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Haiku est un système d’exploitation pensé pour les ordinateurs de bureau. Il est basé sur BeOS mais propose aujourd’hui une implémentation modernisée, performante, et qui conserve les idées qui rendaient BeOS intéressant: une interface intuitive mais permettant une utilisation avancée, une API unifiée et cohérente, et une priorisation de l’interface graphique par rapport à la ligne de commande pour l’administration du système.
Le projet est actuellement (depuis 2021) en phase de beta test. La plupart des fonctionnalités sont implémentées et l’attention des développeurs se porte sur la correction de bugs, l’amélioration de la stabilité et des performances, et plus généralement, les finitions et petits détails. Une autre part du travail est le suivi de l’évolution de l’environnement technologique: nouveaux pilotes de périphériques, suivi des derniers standards du web, etc.
Les trois derniers mois ont été un peu plus calmes que d’habitude pour Haiku, mais cela est largement compensé par une très forte activité du côté de Haikuports. Cela révèle que le système lui-même devient plus mature et qu’il devient de plus en plus facile de développer ou de porter une application sans tomber sur des problèmes du système qui doivent être corrigés au préalable.
Tracker est le navigateur de fichiers de Haiku. Le code est hérité directement de BeOS (cette partie avait été publiée sous licence libre lors de l’abandon de BeOS par Be) et fait l’objet depuis de nombreuses années d’un gros travail de nettoyage et de modernisation.
Pas de grosses nouveautés ces derniers mois, mais des corrections pour plusieurs régressions suites à du nettoyage effectué précédemment. Par exemple, les icônes des disques montés sont à nouveaux affichés sur le bureau dans les dialogues d’ouverture et d’enregistrement de fichiers. L’annulation du filtrage du contenu d’un dossier en tapant un nom de fichier partiel est correctement annulé si on appuie sur échap.
Enfin, des problèmes de synchronisation de l’icône de la poubelle, qui apparaissait pleine alors qu’elle était vide, ont été corrigés. Ces problèmes étaient déjà présents dans BeOS.
TerminalLe terminal permet de lancer des applications en ligne de commande.
Un chantier en cours consiste à rendre le terminal utilisable comme un “replicant”, c’est-à-dire de pouvoir l’intégrer dans d’autres applications telles que l’IDE Genio. Cette approche demande de restructurer beaucoup de choses, et pour l’instant, il est plus simple pour les développeurs de Genio de recopier une partie des sources du Terminal dans leur projet et de les intégrer de façon plus statique. Les problèmes sont corrigés petit à petit.
Une autre correction mérite d’être mentionnée: le terminal se plaçait lui-même dans le dossier de travail du shell lancé lors de l’ouverture d’un nouvel onglet. Si ce dossier se trouve dans un disque qu’on essaie par la suite de démonter, le démontage échoue (même si l’application lancée dans le terminal a elle-même changé de dossier entretemps). Désormais le terminal ne modifie pas son dossier actif et ne bloque plus le démontage des disques.
MailL’application Mail permet de lire et d’envoyer du courrier électronique. Elle est composée d’un serveur de synchronisation et d’une interface graphique indépendante. Entre les deux, les mails sont stockés sous forme de fichiers augmentés d’attributs étendus, ce qui permet d’utiliser Tracker et les requêtes BFS comme outil principal pour traiter les messages.
Les changements listés ici concernent l’application de lecture et rédaction de messages:
Correction du comportement du menu « Fermer et marquer comme… » lorsqu’il est appliqué à plusieurs messages.
HaikuDepot est à la fois le gestionnaire de paquets et le magasin d’applications de Haiku. Ce double rôle conduit pour l’instant à une interface qui prête un peu à confusion, et l’interface devrait être repensée pour un fonctionnement plus intuitif. En attendant, quelques petites améliorations ont tout de même été faites pour rendre les problèmes moins gênants.
Lorsqu’une recherche dans la vue « paquets mis en avant » ne donne aucun résultat, il y a affichage d’un lien permettant de poursuivre la recherche dans la liste complète des paquets. En effet, de nombreux utilisateurs se sont plaints de ne pas trouver certains logiciels en effectuant une recherche, sans se rendre compte qu’ils faisaient une recherche dans une liste de quelques dizaines de paquets et pas dans tout ce qui est disponible.
TextSearchTextSearch est un outil de recherche dans le contenu des fichiers par expressions régulières (une version graphique de grep).
Il reçoit ce trimestre une fonction pour filtrer les fichiers à rechercher, équivalent à l’option grep --include.
Debug AnalyzerDebug Analyzer est un outil de profiling et d’analyse de traces d’exécution.
Correction d’un problème de compilation suite à des changements dans l’API de BObjectList (cet outil n’est pas compilé par défaut, il avait donc été oublié lors du changement d’API au trimestre précédent).
Préférences d’apparenceDans la configuration des couleurs du système, renommage de la couleur « barre d’état » en « barre de progression ». Le nom « barre d’état » (status bar en anglais) correspond à la classe BStatusBar utilisée par BeOS et Haiku, mais tout le monde appelle ça une barre de progression. On peut au moins éviter la confusion pour les utilisateurs, à défaut de pouvoir le faire pour les développeurs d’applications en renommant la classe elle-même (ce qui causerait des problèmes de compatibilité d’API et d’ABI).
Utilisation de IconMenuItemCe changement concerne l’application ShowImage (visualiseur d’images) ainsi que FileTypes (les préférences d’association de types fichiers avec des applications). Ces deux applications utilisent un menu pour sélectionner une application (pour ouvrir une image dans un éditeur, ou pour associer un type de fichier à une application, respectivement).
Les applications pour Haiku utilisant des icônes colorées et facilement identifiables, c’est beaucoup mieux qu’une liste de noms pour s’y retrouver rapidement. Ces deux applications utilisent donc maintenant des IconMenuItem dans ces menus, pour afficher les applications avec leur icône respective.
Adaptation aux écrans à très haute réolutionUn travail en cours sur les applications concerne l’adaptation aux écrans à très haute résolution.
Presque toutes les applications pour Haiku utilisent un système de mise en page dynamique, et toutes les ressources (police de caractères, icônes…) sont vectorielles. Cela permet en théorie d’afficher l’interface avec un niveau de zoom arbitraire. Cependant, une partie du code a été écrit avec des tailles en pixels « en dur » et ne s’adapte pas comme il faudrait (la bonne façon de faire est de se baser par exemple sur la taille de la police de caractères sélectionnée par l’utilisateur).
Ce trimestre, on trouve des évolutions à ce sujet dans plusieurs applications:
L’outil de connexion au bureau à distance n’est pas vraiment une application en ligne de commande. Cependant, il nécessite pour l’instant un lancement depuis un terminal avec les bonnes options, et selon les cas, la mise en place d’un tunnel SSH. Une interface grapique plus simple d’uitlisation sera probablement ajoutée plus tard.
Le panneau de préférences de date et heure peut être lancé en ligne de commande avec une option spécifique pour forcer une synchronisation NTP. Cette fonctionnalité n’est pas vraiment documentée, à l’origine il s’agit plutôt d’une astuce interne au système. L’application reconnaît maintenant l’option --help standardisée et affiche un message d’aide qui documente cette fonctionnalité.
Il peut être utile de relancer cette commande manuellement si jamais la synchronisation au démarrage n’a pas fonctionné (par exemple si le réseau n’était pas disponible à ce moment-là). En particulier, cela peut être utilisé dans des scripts d’automatisation et pour des machines où l’interface graphique n’est pas facilement accessible (serveurs de build par exemple).
pkgmanpkgman est une commande permettant d’installer, mettre à jour et rechercher des paquets logiciels.
Ajout d’une option --no-refresh pour ne pas retélécharger la base de données des paquets.
Cette base de données contient non seulement les noms des paquets, mais aussi leur description courte et la liste des “provides” (par exemple: commandes et bibliothèques fournies par chaque paquet). pkgman vérifié déjà si une nouvelle version de la base de données est disponible, mais cette dernière peut être mise à jour plusieurs fois par jour par l’intégration continue.
Le nombre de paquets augmentant, la taille de la base de données devient non négligeable (plusieurs méga-octets), ce qui pose problème en particulier pour les utilisateurs et développeurs ne disposant pas d’un accès internet illimité.
suLa commande su est peu utilisée puisque l’utilisateur par défaut a déjà tous les droits. Son implémentation était donc un peu incomplète. Elle peut toutefois être utile pour avoir des utilisateurs supplémentaires restraints, par exemple pour un accès à distance par ssh.
listarea est une commande de debug permettant de lister les zones mémoire allouées à différentes applications. Elle affiche maintenant le verrouillage et les protections de ces zones (swappable ou non, exécutabele ou non, accessible en écriture ou non).
fdinfofdinfo permet d’examiner les descripteurs de fichiers ouverts (un peu comme lsof). Cette commande peut maintenant afficher en plus le dossier courant de chaque application (ce qui aurait été bien utile pour identifier le problème avec le dossier courant du Terminal ci-dessus).
install-wifi-firmwaresCe script permet d’installer les firmwares pour certaines très anciennes cartes Wifi. Les firmwares publiés à l’époque sont disponibles avec des licenses n’autorisant pas la redistribution ou les modifications de packaging, ce qui empêche l’intégration dans le système de paquets habituel. Le problème a été corrigé depuis longtemps par les fabricants de cartes Wifi, mais les anciens firmwares n’ont jamais été republiés avec des licenses mises à jour.
Le script a été mis à jour pour récupérer certains firmwares depuis un nouveau serveur, l’ancien emplacement utilisé n’étant plus disponible.
KitsLa bibliothèque de fonctions de Haiku est découpée en kits qui regroupent des ensembles de fonctions et de classes par thématique (stockage sur disque, interface graphique…). Dans certains cas il s’agit principalement d’une méthode d’organisation du code source et de la documentation (les kits pouvent être très interdépendants). Certains kits sont toutefois fournis sous forme de bibliothèques séparées.
Support kitCe kit contient diverses fonctions utilitaires et basiques du système.
Changement d’API pour la classe BUrl. Dans l’ancienne version de cette classe, il était possible de construire un objet BUrl représentant une URL encodée ou non-encodée (échappement des caractères réservés). Cela rendait trop facile d’oublier d’encoder une URL avant de l’utiliser, ou bien d’encoder plusieurs fois une URL et de se retrouver avec un lien invalide.
La nouvelle API impose d’indiquer dès la création d’un objet BUrl si la chaîne de caractères servant de base est déjà encodée ou non. L’objet BUrl construit représentera toujours une URL déjà encodée, qui peut éventuellement être décodée pour affichage si nécessaire.
Interface kitCe kit contient tout ce qui se rapporte à l’interface graphique: fenêtres, vues, contrôles, mise en page…
Retour en arrière sur une modification des raccourcis claviers de BTextView pour naviguer vers les mots suivant et précédent. Les nouveaux raccourcis entrent en conflit avec des raccourcis déjà utilisés par plusieurs applications, et n’apportaient pas grand-chose.
Correction de problèmes de compatibilité dans le format des données stockées par la classe BPicture (il s’agit d’un enregistrement de commandes envoyées au serveur graphique, qui peuvent être rejouées plus tard). Le format des données stockées était différent de celui de BeOS. Certaines applications utilisant un objet BPicture enregistré dans une ressource de l’application, ne s’affichaient pas correctement.
Amélioration de la gestion des sous-menus, en particulier cela corrige un crash si un sous-menu est fermé en utilisant la touche échap.
Remise à plat de tous les calculs accumulés au cours des années pour générer les couleurs de l’interface graphique en fonction des couleurs choisies par l’utilisateur. Chaque morceau de code concernait faisait ses propres calculs pour générer de jolis dégradés, des variantes plus sombres et plus claires, etc. Cela fonctionnait bien avec le thème par défaut, mais pas forcément avec des choix de couleurs qui en sont très éloignés. Le nouveau code est plus simple, plus prédictible, et permet de rassembler ces calculs dans la classe « control look », qui peut être remplacée par un add-on pour fournir une apparence complètement différente.
Cela peut nécessiter d’ajuster un peu les couleurs dans les préférences d’apparence si vous les avez personnalisées.
Storage kitCe kit regroupe tout ce qui concerne le stockage de masse et la gestion des fichiers.
Harmonisation de la nouvelle fonction BQuery::SetFlags avec d’autres fonctions similaires, et ajout d’une page de documentation pour cette fonction.
Correction d’un crash lorsqu’on enregistre un type MIME alors que le type parent n’existe pas (par exemple si on enregistre image/gif alors que le type image n’existe pas).
Ajout d’une constante pour identifier les systèmes de fichiers FAT16 parmi la liste des systèmes de fichiers connus.
Shared kitLe shared kit contient des fonctions expérimentales en cours de développement mais déjà utilisées par plusieurs applications.
Contrairement aux autres kits, il est fourni sous forme d’une bibliothèque statique, ainsi chaque application peut en utiliser une version différente (choisie au moment de la compilation) et il n’y a pas de contraintes pour conserver une stabilité d’API ou d’ABI. Les fonctions développées dans le shared kit peuvent ensuite être migrées vers les autres kits une fois qu’elles sont finalisées.
La classe « color list » (utilisée par exemple dans les préférences d’apparence) accepte maintenant le glisser-déposer de couleurs.
ServeursLes serveurs sont des applications lancées au démarrage du système. Ils sont similaires aux services systemd. Ils fournissent des services utiles à l’implémentation de la bibliothèque standard, car tout ne peut pas être fait dans une bibliothèque partagée.
app_serverapp_server regroupe le serveur graphique de Haiku (utilisé au travers de l’interface kit) ainsi que la gestion des applications en lien avec l’application kit.
Correction d’un problème d’initialisation de variables indiquant dans quels workspaces (bureaux virtuels) une fenêtre doit être présente. Cela se manifestait par l’apparition de morceaux incomplets de la fenêtre si on change de bureau virtuel pendant son apparition. Le bug existait depuis 15 ans mais n’avait jusque-là pas pu être identifié.
Les curseurs de souris ne sont plus générés en bitmap à la compilation à partir des sources vectorielles. C’est maintenant fait lors de l’initialisation du serveur graphique, ce qui permet d’avoir un plus gros curseur sur les écrans à très haute résolution.
input_serverinput_server se charge des périphériques d’entrée utilisateurs (claviers, souris et autres périphériques de saisie et de pointage).
Correction de la keymap espagnole latino-américaine dans laquelle plusieurs combinaisons de touches ne fonctionnaient pas comme sur les autres systèmes.
Pilotes ACPI, gestion d’énergie, systèmeMise à jour de ACPICA pour la prise en charge de ACPI avec la dernière version disponible.
Correction de problèmes dans le pilote poke (permettant l’accès direct à la mémoire pour écrire certains pilotes en espace utilisateur) pour mieux valider les paramètres des ioctl et éviter de pouvoir facilement déclencher un kernel panic suite à une mauvaise utilisation du pilote.
RéseauCorrection d’un problème dans la pile TCP ou les retransmissions de paquets lors de l’établissement de la connexion n’étaient pas faits, si le premier paquet était perdu, la connexion ne s’établissait jamais.
Lorsque IP_HDRINCL est activé (une application demande à envoyer et recevoir elle-même les en-têtes IP des paquets reçus), la pile réseau s’assure tout de même que les en-têtes générés ont bien un checksum valide. Cela permet à traceroute de fonctionner correctement par exemple.
Mise en place de l’infrastructure pour la découverte de MTU deu chemin. Cela permet de déterminer la taille maximale des paquets qu’on peut envoyer vers un serveur, sans que de la fragmentation IP soit mise en jeu en cours de route (ce qui, au mieux dégraderait les performances, au pire empêcherait la connexion de fonctionner correctement):
Cela permet déjà de détecter les problèmes de MTU, mais pas encore de les corriger automatiquement. La suite du code est encore en cours de test.
Remplacement du pilote iprowifi3945 par la version mise à jour disponible dans OpenBSD (pilote “wpi”) à la place de celle de FreeBSD qui est actuellement moins bien maintenue.
Interface homme-machineAjout de la tablette Intuos 4 dans le pilote pour les tablettes Wacom, ainsi que du support de la molette présente sur certaines tablettes.
Systèmes de fichiers NFS4NFS est un système de fichier en réseau. Une machine serveur se charge réellement du stockage des fichiers, et d’autres machines peuvent monter ce disque et accéder aux fichiers partagés. Plusieurs machines peuvent accéder au même serveur en même temps et modifier les fichiers, ce qui nécessite une attention particulière lors de l’implémentation d’un système de fichier client.
Le travail sur le pilote NFSv4 se poursuit pour le stabiliser et améliorer sa compatibilité avec les serveurs NFS existants.
Correction de problèmes de gestion du cache et de libération anticipée d’inodes`, points sur lesquels NFS est un peu inhabituel par rapport à d’autres systèmes de fichiers puisque des évènements peuvent arriver du serveur NFS concernant un fichier qui a été supprimé localement, par exemple.
Correction d’un problème qui pouvait conduire un fichier nouvellement redimensionné à contenir des données non initialisées au lieu d’octets à 0.
Cela permet de corriger des problèmes détectés par des tests NFSv4 existants pour d’autres systèmes.
EXT4Le pilote ext4 permet de monter, en lecture et en écriture, les systèmes de fichiers ext2, ext3 et ext4 développés pour Linux.
Implémentation et activation de la fonctionnalité « metadata_csum_seed » qui est activée par défaut pour les systèmes de fichiers nouvellement créés sous Linux.
Corrections dans le « tree splitting » qui n’était pas implémenté correctement, empêchant d’accéder à des dossiers contenant un trop grand nombre de fichiers.
RAMFSRAMFS est un système de fichiers non persistant, stockant les fichiers uniquement dans la RAM. Il est plus rapide qu’un système de fichier traditionnel.
Correction de crashs lors de la création de gros fichiers et lors du remplacement d’un hardlink par un autre fichier.
FATFAT est un système de fichiers développé par Microsoft pour DOS et les anciennes versions de Windows. Il est assez répandu et sert un peu de format d’échange standard en particulier pour les supports de stockage externes (clés USB, cartes SD, disquettes…).
Ajout d’assertions et de vérifications d’intégrité supplémentaires. Le pilote FAT utilisé actuellement provient de FreeBSD, dont les développeurs nous ont assuré qu’il était bien testé et maintenu. Mais, de façon similaire aux pilotes Wifi, on se rend compte que les bases d’utilisateurs de Haiku et de BSD ne sont pas du tout les mêmes, et nous sommes face à beaucoup de systèmes de fichiers FAT corrompus ou inhabituels, ce qui se produit peut-être moins souvent dans les utilisations de FreeBSD sur un serveur par exemple.
librootLa libroot contient l’équivalent de la libc, libdl, libpthread et libm d’un système UNIX standard, ainsi que des fonctions bas niveau spécifiques à BeOS.
Les extensions GNU et BSD sont déportées dans des bibliothèques séparées (libgnu et libbsd), ce qui permet de respecter au mieux la spécification POSIX sans avoir à utiliser des astuces telles que des « weak symbols ».
Mise à jour de la libioLa bibliothèque standard de Haiku est à l’origine un fork de la glibc, utilisant exactement la même version que BeOS afin de garantir une compatibilité d’ABI optimale avec ce dernier. Cependant, cette version ancienne et obsolète ne répond pas aux besoins des applications modernes.
Petit à petit, des parties de la bibliothèque C sont donc remplacées par des composants venant de FreeBSD, NetBSD, OpenBSD ou plus récemment de musl. Certaines choses sont très bien standardisées et ne posent pas de problèmes, pour d’autres parties, des symboles internes de la bibliothèque sont exposés et parfois exploités par des applications (directement par des développeurs applicatifs pour contourner un bug, ou alors parce que les développeurs de la glibc ont mal isolé les choses et ont exposé des détails internes).
Ce trimestre, la partie libio (gestion des flux d’entrée-sortie) a été mise à jour avec la dernière version de la glibc. Il n’est pas possible d’utiliser une autre bibliothèque C pour cette partie sans casser l’ABI, mais la mise à jour est possible.
Correction de multiples problèmes dans les fonctions standard C et les extensions BSD:Ajout d’une vérification de la locale passée à setlocale pour retourner une erreur si la locale demandée est invalide.
L’ouverture d’un chemin se finissant par un / avec open() échoue si le fichier n’est pas un dossier (par exemple open("/home/user/foo.txt/")).
Validation du paramètre “how” de la fonction shutdown() et retour d’une erreur si le paramètre n’est pas une valeur connue.
Les queues d’évènement créées par kqueue ne sont pas conservées lors d’un fork (même comportement que les BSD).
Un socket sur lequel il n’y a jamais eu d’appel à listen() ou connect() ne doit pas déclencher les erreurs EPIPE ni ENOTCONN.
La fonction socket() retourne maintenant les bons codes d’erreurs détaillés si elle ne peut pas créer le socket: EPROTOTYPE si le type de protocole est inconnu, EPROTONOSUPPORT s’il est connu mais pas disponible, EAFNOSUPPORT si la famille d’adresse n’est pas disponible. Auparavant, tous ces cas renvoyaient EAFNOSUPPORT.
Amélioration de la gestion des erreurs dans accept()
Gestion de cas particuliers pour bind() en UDP
Ajout de l’option RTLD_GROUP pour dlopen(). Il s’agit d’une extension développée par Solaris qui permet d’avoir plusieurs espaces de noms pour la résolution de symboles lors du chargement de bibliothèques partagées. En particulier, dosemu l’utilise pour fournir aux programmes DOS une bibliothèque C indépendante de celle de l’hôte (fournissant donc des fonctions memcpy, memset… qui entreraient en conflit avec celles de l’hôte). L’implémentation est triviale, car le même comportement était déjà en place pour la gestion des add-ons de BeOS; il n’était simplement pas accessible au travers de l’API POSIX dlopen(). Linux implémente ce flag sous un autre nom, cependant, la documentation de la glibc n’est pas correcte, et FreeBSD a implémenté ce qui est documenté pour la glibc avec le même nom. C’est pourquoi le nom utilisé par Solaris, qui n’est pas ambigu, est utilisé pour l’instant, en espérant que la méprise entre Linux et FreeBSD pourra être corrigée.
sethostname() retourne une erreur si le hostname proposé est trop long (auparavant il était simplement tronqué).
La spécification POSIX a été mise à jour en 2024. Cette mise à jour est assez importante grâce à un changement de la méthode de travail de l’Austin Group qui maintient la spéficication. Le groupe de travail a ouvert un bug tracker sur lequel il est possible de remonter des problèmes et de proposer des améliorations (à conditions que ces dernières soient déjà implémentées sous forme d’extensions sur un assez grand nombre de systèmes).
Cela a permis à plus de monde de prendre part à la spécification et de standardiser beaucoup de nouvelles choses. Haiku intègre ces changements petits à petits, parfois par anticipation, parfois parce que l’extension correspondante était déjà disponible, et parfois parce que le portage d’un logiciel le nécessite.
La gestion de la mémoire est un sujet central pour un système POSIX. L’API proposée (malloc, realloc, calloc et free) est à la fois très simple d’utilisation et très générique. Elle a donc tendance à être très sollicitée par les applications, ce qui en fait un composant critique de l’optilisation des performances du système. De plus, les applications sont de plus en plus consommatrices de mémoire et le matériel a tendance à en contenir de plus en plus.
L’allocateur mémoire a été remplacé il y a quelques mois, l’ancien allocateur hoard2 ne permettant pas d’agrandir dynamiquement l’espace alloué à une application. Après plusieurs essais, c’est pour l’instant l’allocateur d’OpenBSD qui a été retenu. En effet, beaucoup d’allocateurs plus modernes supposent un espace d’adressage 64 bit et sont peu économes en termes de réservation d’espace mémoire.
Cependant, même l’allocateur d’OpenBSD montrait ses limites sur les systèmes 32 bit. Son paramétrage a été amélioré, et d’autres modifications ont également été faites pour réduire la fragmentation de l’espace mémoire. Cela corrige des problèmes ou GCC ne parvient pas à allouer assez de mémoire lors de la compilation de très gros fichiers (par exemple lors de la compilation de clang ou de webkit). Il reste recommandé de désactiver l’ASLR (randomization de l’espace d’adressage) dans les cas où on a besoin de beaucoup de mémoire pour une application 32 bits.
NoyauLe noyau de Haiku est un noyau monolithique tout à fait classique pour un système UNIX. Il permet le chargement dynamique de modules, et fournit une API relativement stable pour ces derniers, ce qui permet de maintenir des pilotes facilement en dehors du dépôt de sources de Haiku.
Correction de problèmes causant le kernel panic « failed to acquire spinlock for a long time » lorsque l’affichage à l’écran des logs du noyau est activé.
Ajout d’assertions supplémentaires dans le code de gestion de la mémoire virtuelle pour essayer de détecter des problèmes au plus tôt et avant de risquer de corrompre des données importantes.
Correction de l’affichage des paramètres des appels systèmes dans strace sur x86.
Correction de problèmes dans la gestion des permissions pour write_stat (modification des informations sur un fichier comme la date de modification) dans le noyau ainsi que dans les systèmes de fichiers RAMFS, BFS et EXT4. Cela corrige des comportements étranges observés lors de l’utilisation de rsync.
Ajout d’un test vérifiant le bon fonctionnement des exceptions remontées par le FPU lors de calculs en virgule flottante (ces exceptions sont un peu difficiles à traiter dans un système multitâche, et en particulier dans Haiku où le code du noyau peut lui-même utiliser le FPU alors que ce n’est pas le cas pour d’autres systèmes).
Correction de problèmes liés au découpage et au redimensionnement des areas (zones de mémoires allouées par les APIs prévues à cet effet de BeOS, ou indirectement par mmap et d’autres fonctions permettant de manipuler l’espace mémoire). Cela corrige des problèmes pour RAMFS ainsi qu’un kernel panic observé lors du lancement de dosemu.
Correction de problèmes avec les areas en lecture seule, qui pouvaient aboutir dans certains cas à une sous-évaluation de la mémoire utilisée, aboutissant à un kernel panic, car il n’y a plus de mémoire disponible à un moment où le noyau ne s’y attend pas. Cela a été mis en évidence en particulier avec l’utilisation mémoire de certains navigateurs web, qui ont tendance à gérer la mémoire directement sans passer par l’allocateur standard du système, pour des raisons de performance.
Remise en route de guarded_heap (un allocateur mémoire qui détecte les dépassements de buffers, au prix d’une consommation mémoire fortement augmentée). Correction de problèmes mis en évidence par cet allocateur dans quelques pilotes.
Dans la structure mcontext/ucontext passée aux fonctions de traitement de signaux, ajout de plusieurs registres manquants (registres de segments, addresse de faute…). Cela est utilisé par le JIT de dosemu et va probablement permettre d’utiliser le JIT dans d’autres applications également. En effet, une approche possible pour le JIT est de déclencher volontairement un signal, afin d’intercepter l’état des registres, éventuellement de le manipuler, puis de reprendre l’exécution là où elle s’était arrêtée.
Ajout de vérification de permissions manquantes dans l’appel système get_extended_team_info.
Correction d’une possible fuite d’un descripteur de fichier dans le VFS.
BootloaderMise à 0 de tous les registres non utilisés lors de l’appel de fonctions du BIOS, afin d’aider à investiguer des problèmes avec certains BIOS capricieux.
Amélioration des messages d’erreurs lorsque le bootloader ne parvient pas à charger le fichier ELF du noyau. Le chargeur de fichiers ELF du noyau est volontairement incomplet pour simplifier les choses (après tout, il a besoin seulement de charger le noyau), mais cela pose problème lors de mises à jour de GCC ou lors du portage sur de nouvelles architectures, si l’organisation du fichier ELF du noyau se trouve modifiée.
Correction de problèmes de compilation lorsque des logs de debug optionels sont activés.
DocumentationLa documentation de Haiku se découpe principalement en trois parties:
Documentation de la classe BControl (classe abstraite qui fournit l’API standard de la plupart des contrôles utilisables dans l’interface graphique, les rendant interchangeables dans une certaine mesure).
Documentation de AdoptSystemColors et HasSystemColors pour la classe BButton.
Ajout de documentation pour les extensions à dlfcn.h par rapport à ce qui est déjà spécifié par POSIX.
Environnement de compilationHaiku est écrit en C++ et utilise jam (un concurrent de make) comme outil principal de compilation. Cet outil a été retenu, car il permet de définir des règles de compilation génériques et réutilisables pour faire toutes sortes de choses. La compilation de Haiku pouvant mettre en jeu trois compilateurs différents (un pour le système hôte, un pour le système Haiku cible, et un troisième pour la couche de compatibilité avec BeOS), la plupart des autres outils ne répondent pas bien aux besoins.
Suppression de règles Jam redondantes. Jam repose sur des règles nommées pour savoir quelles actions sont nécessaires pour générer une cible à partir de sources. Les règles “Application”, “Server”, “Preferences” et “Executable” étaient toutes identiques, elles ont donc toutes été remplacées par “Application” pour simplifier le système de build.
Correction de “warnings” du compilateur pour des variables inutilisées et suppression de code mort (dans le cadre du maintien d’un code propre et lisible, une tâche plus ou moins continue pour suivre l’évolution des bonnes pratiques, la disponibilité de nouveaux outils d’analyse, et absorber la dette technique qui peut s’accumuler au cours d’un projet aussi ancien).
Début de support pour GCC 15: il est ajouté dans la liste des versions du compilateur reconnues pour le système hôte, ce qui permet de compiler Haiku depuis un système Linux très récent. L’intégration en tant que compilateur cible viendra plus tard.
Remplacement de la commande which utilisée dans certains scripts de build par l’équivalent command -v, ce qui évite une dépendance à une commande non standard qui n’est pas forcément installée par défaut partout.
Dans le makefile engine (un template de makefile proposé pour développer facilement des applications pour Haiku), ajout de documentation et d’exemples pour les variables INSTALL_DIR et TARGET_DIR.
Portage de Haiku sur d’autres CPUs RISC-VCorrection d’un problème dans un script de link qui empêchait le démarrage du noyau.
Mise à jour de paquets utilisés pour compiler le système de base.
Mise en place d’un serveur de compilation de paquets pour RISC-V, ce qui permet de remplir le dépôt de paquets pour cette architecture et d’envisager une version officielle de Haiku pour RISC-V lors de la prochaine version bêta. L’architecture RISC-V s’ajoutera ainsi au x86 (32 et 64 bit) déjà supporté.
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Google a annoncé qu'à partir de 2027, seules les applications signées par des développeurs « vérifiés » par Google pourraient s'installer sur les systèmes Android certifiés. Si ce plan est réalisé, il sera impossible de distribuer une application Android sans donner ses données personnelles à Google, et Google pourra interdire à n'importe qui de distribuer des applications Android.
Non. Il est vrai que pour distribuer des applications à travers le Play Store, il faut se faire valider par Google. Par contre, il est possible de distribuer sans l'accord de Google des applications par d'autres canaux, par exemple à travers les plates-formes indépendantes comme F-Droid, ou simplement en mettant une application à disposition sur une page web.
Ça ne concerne que les systèmes Android certifiés, qu'est-ce que ça veut dire ?Android consiste de deux parties : la partie libre, nommée AOSP, et les Google Mobile Services (GMS). AOSP est libre, et n'importe quel constructeur peut donc l'utiliser. Les GMS sont propriétaires, et pour avoir le droit de les distribuer, un constructeur doit obéir à un certain nombre de règles et se faire certifier par Google.
Comme la plupart des applications propriétaires ne fonctionnent pas sans les GMS, la quasi-totalité des systèmes Android distribués dans le commerce sont certifiés.
Qu'est-ce que ça entraîne pour les distributions alternatives d'Android ?Les distributions alternatives d'Android (LineageOS, e/OS, CalyxOS, GrapheneOS, etc.) sont basées sur AOSP, et ne dépendent pas de la certification. Elles pourront donc continuer à autoriser l'installation des applications des développeurs non-validés.
Qu'est-ce que ça entraîne pour les applications libres ?Les développeurs d'applications libres ne pourront plus faire installer leur logiciel sans l'autorisation de Google. Pour certains, ça ne changera probablement pas grand chose, pour d'autres, ça confinera leurs applications aux distributions alternatives d'Android.
Par contre, ça compliquera la contribution au logiciel libre : un contributeur à une application ne pourra plus tester ses changements sur un système Android du commerce, sauf s'il a accès aux clés privées validées par Google.
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Le langage que nous utilisons au quotidien a un réel impact sur le sentiment d'appartenance et l'engagement des membres d'une équipe. En intégrant des pratiques de communication inclusives, les organisations peuvent créer un environnement où chaque personne se sente reconnue, respectée et valorisée.
Bonjour à toutes. Bonjour à tous. Merci d'être si nombreux et nombreuses pour parler du langage inclusif aujourd'hui.
Je m'appelle Diane Moinet, je suis spécialiste en linguistique appliquée (…)
Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
Venez découvrir, échanger ou vous perfectionner sur Wikisource, la bibliothèque collaborative d'ouvrages dans le domaine public !
L'association Le deuxième texte vous propose de découvrir des autrices et ouvrages connus et moins connus dans le but de rééquilibrer l'écart des genres sur la plateforme.
Pour cet atelier d’été la matinée est consacrée à des anniversaires !
Bien entendu, il est toujours possible de contribuer ou de demander de l’aide sur d’autres textes, par exemple Poésies complètes (1858) d'Amable Tastu.
Page de l’atelier : https://fr.wikisource.org/wiki/Wikisource:Autrices/20250830
Code de conduiteCet évènement est régi par le code de conduite universel de la Wikimedia Foundation et la charte des sans pagEs. Une personne est désignée en début de séance pour s'assurer de son respect.
Louise Vialard, chargée de déploiement du programme Alt Impact pour l'ADEME et élue nantaise, détaille les enjeux que le déploiement d'une logique de numérique responsable soulève dans un territoire.
Voix off : Next, Next, Next, Next.
Mathilde Saliou : En France comme en Europe, la transition numérique est considérée par nos gouvernements comme un élément essentiel à l'activité économique comme à la vie démocratique. Dans la mesure où 94 % des ménages avaient accès à Internet en France (…)
Louise Vialard, chargée de déploiement du programme Alt Impact pour l'ADEME et élue nantaise, détaille les enjeux que le déploiement d'une logique de numérique responsable soulève dans un territoire.
Voix off : Next, Next, Next, Next.
Mathilde Saliou : En France comme en Europe, la transition numérique est considérée par nos gouvernements comme un élément essentiel à l'activité économique comme à la vie démocratique. Dans la mesure où 94 % des ménages avaient accès à Internet en France (…)
Slash, c'est la soirée où l'on parle technique, réseau et machinerie. De 20h à 22h, nous nous répartissons pour aborder des points précis de notre infrastructure réseau, préparons et effectuons les mises à jour, installons nos nouveaux services, etc...
Cette soirée est ouverte à tous, pour venir découvrir l'envers du décor de votre association.
La Coollégiale, c'est le moment où les bénévoles actifs se retrouvent afin de préparer la suite de la vie de l'association, discuter des projets et prendre les décisions
Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 15 événements (France: 13, Suisse: 2) est en seconde partie de dépêche.
En présentiel ou en visio
Le navigateur Firefox:
Gestion des identifiants et des mots de passe
L’avantage de gérer sa messagerie avec logiciel comme Thunderbird est de pouvoir configurer plusieurs comptes de fournisseurs différents dans la même fenêtre et de pouvoir travailler en mode déconnecté, contrairement au webmail. Au programme:
Paramètres de base: destinataires, objet, corps du message, pièce jointe
Préférences personnelles
Import/export du carnet d’adresses
Listes de distribution
Règles de tri
Accusés de réception
Chiffrement des messages
En présentiel à l’Écospace et en visio à l’adresse https://url.oisux.org/samedi-du-libre
Mot de passe principal
Tentative d’accéder aux mots de passe par l’arborescence https://support.mozilla.org/fr/kb/profils-ou-firefox-conserve-donnees-utilisateur#w_quelles-informations-sont-stockaees-dans-mon-profila tentative d’ouverture avec gedit, vim, « DB Browser for SQLite »)
Blocage de contenu, contrôle de la publicité et des mouchards
Modules complémentaires: enregistrement des vidéos
Sauvegarde et duplication des paramètres et des données d’un poste Linux ou Windows à un autre poste Linux ou Windows
Synchronisation des paramètres et des données sur plusieurs postes (nécessite de créer un compte chez Firefox (n’entraine pas de pub)
La messagerie avec Thunderbird:
Le traitement de texte avec LibreOffice Writer:
Le tableur avec LibreOffice Calc:
LibreOffice Draw
Les outils du quotidien: Capture d’écran, capture vidéo, compression, reconnaissance de texte, coffre-fort de mots de passe, modification de pdf, cartographie
modification de PDF: https://peertube.fr/w/rQmdNoJhEoWPh3PfLn8kFw
capture d’écran avec Flamshot: https://peertube.fr/w/ijPpc3zL4jaax3CeFGaWrV
Rencontres Accès Libre
Certains les appellent «install party», d’autres encore «Soirées Linux», mais les Rencontres Accès Libre sont tout cela en même temps, et bien plus encore…
Entre autres, c’est l’occasion de:
C’est un évènement organisé conjointement par Linux Azur et le SHL.
En présentiel ou en visio
Au programme:
Exploration des solutions serveur (hébergement, auto-hébergement).
Ecospace, Ecospace, 136 rue de la Mie au Roy, Beauvais, Hauts-de-France, France
Atelier en présentiel ou en visio
Venez apprendre les bases du logiciel Gimp pour effectuer des retouches photos… Alternative gratuite et libre à Photoshop.
Avec ce logiciel simple d’utilisation pour une prise en main rapide et basique, vous pourrez redimensionner vos images, transformer les couleurs, appliquer des filtres, modifier de nombreux paramètres et bien d’autres choses encore.
Darktable darktable est un logiciel Open Source de traitement photographique qui permet de cataloguer ses photographies numériques et d’y appliquer des corrections et effets divers à ces images. Il autorise également le contrôle en temps réel d’appareil photographique numérique (APN) connecté par un câble à un ordinateur. Site du logiciel: https://darktable.fr Gimp (points abordés dans un premier temps) Prise en main des outils et de l’interface
Différences entre Gimp et Inkscape (définition, résolution, type)
Réalisation de photomontages simples avec la gestion des calques (Gimp)
Retouche et correction d’image (Gimp) Inkscape Pour par exemple créer des logos PAO avec Scribus Scribus est conçu pour permettre la mise en pages de façon flexible, et a la capacité de préparer des fichiers pour des équipements professionnels d’impression. Il peut également permettre de créer des présentations animées et interactives, et des formulaires PDF. Il peut servir à réaliser des dépliants, des plaquettes, des livres et des magazines, et tout type de document destiné à être imprimé ou à être visualisé sous forme numérique. Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Scribus Présentation du logiciel: https://framalibre.org/content/scribus
Tutos signalés par Olivier pour continuer l’apprentissage après les ateliers
Gimp
On peut commencer par ce tuto d’introduction à Gimp:
https://www.youtube.com/watch?v=it9SnIbJobU&list=PLZOdZMT41b7XiIftRvkGCcSgZtTMqwz5B&index=20
Très bien:
Tuto pour détourer une image (à voir absolument)
Tuto pour faire un photomontage:
https://blogs.lyceecfadumene.fr/informatique/les-fiches-du-cours/les-fiches-the-gimp/
https://blogs.lyceecfadumene.fr/informatique/2015/01/15/tuto-image-web-cliquable-avec-gimp/
Inkscape
Tuto pour faire un pacman
Scribus
https://blogs.lyceecfadumene.fr/informatique/les-fiches-du-cours/les-fiches-scribus/
Site à consulter:
En présentiel ou en visio (adresse du salon: https://url.oisux.org/samedi-du-libre)
Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.
Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org
Planning des réservations consultableici.
L’été, pas de présentation !
C’est le moment de se retrouver autour d’un verre pour papoter Python ou autre et toujours dans le respect de la charte de l’AFPy !
En présentiel ou en visio
OpenShot est un éditeur vidéo multi-plateforme: https://www.openshot.org/fr/
On abordera les fonctionnalités suivantes:
Animation et images clés
Effets vidéos
Flux audio
Éditeur de titre
Animations 3D
Ralenti et effets de temps
Ecospace, Ecospace, 136 rue de la Mie au Roy, Beauvais, Hauts-de-France, France
La distribution gratuite d’ordinateurs de bureau sous Debian au Centre social des Abeilles de Quimper continue tout l’été 2025 et même après…:-)
Le Centre des Abeilles, avec l’aide technique de Linux Quimper, récupère depuis 2009 des ordinateurs déclassés par des administrations et des entreprises. Ces ordinateurs sont reconditionnés avec des logiciels libres autour de Linux qui est un système équivalent à Windows et MacOs mais libre et gratuit. Ils sont utilisables immédiatement, gratuitement et en toute légalité dans tous les domaines de l’informatique comme la bureautique, internet, le graphisme, l’audio-vidéo, etc. Plus de 5500 ont été donnés depuis 2009 à des personnes et associations. Si cette action de solidarité vise à réduire la fracture numérique en permettant l’accès à l’informatique aux personnes et associations qui en sont écartées pour des raisons financières, elle a aussi pour but de diffuser largement les logiciels libres et en particulier Linux. Elle a aussi pour objectif de limiter le gaspillage du matériel informatique, réduire les déchets et ainsi de participer à la limitation du changement climatique à notre petite échelle…
Ces dons sont ouverts aux adhérent·e·s du Centre des Abeilles. L’adhésion (13€) peut se faire au moment du don.
La distribution a lieu en général tous les jeudis matin mais les bénévoles du Centre des Abeilles peuvent s’adapter aux disponibilités des personnes désirant bénéficier de ce don.
ATTENTION: Cette proposition ne s’adresse qu’aux personnes habitant le Sud-Finistère.
Inscription préalable au 07 44 61 10 61.
Rendez-vous estival annuel initié par l’APRIL, l’ALDIL propose aux libristes et leurs mouvances de se retrouver pour un pique-nique partagé.
Une manière de démarrer la saison et causer librement des activités à venir sur la région lyonnaise.
Nous partagerons un pique-nique composé de ce que vous amènerez (sucré/salé, plat/pétillant,…).
Celles et ceux qui le souhaitent proposeront des jeux/activités (frisbee, volley, hula hoop, vol libre, guitare, flutiot…).
Surtout pas trop de programme ! Prenons le temps de nous (re)trouver (listings de recettes de salades, desserts, sandwich, tartes… autorisés si sous licence libre…).
Ce moment est ouvert à tous, amis, familles, licornes, gnous, geeks, pas (encore) libristes (mais si…).
Vous êtes donc largement invités à diffuser ce message autour de vous et dans les communautés « du libre » que vous fréquentez ou côtoyez.
Rendez-vous au parc de Gerland (métro B – Station Gerland)
On se retrouvera entre l’allée de la grande prairie et l’allée des berges dans l’alignement de la rue Jean-Pierre Chevrot.
Entrée 24 allée Pierre de Coubertin – 69007 Lyon
Attention: Le règlement du parc indique que ce n’est pas un lieu de consommation d’alcool, merci de ne pas avoir de comportement alcoolophile ostentatoire.
Atelier en présentiel ou en visio
Programme de la séance (dernière mise à jour: https://www.oisux.org/index.php/les-supports/documentation/gestion-des-adherents-et-comptabilite-dune-association-avec-paheko)
*Présentation du logiciel: *https://paheko.cloud
Déroulé de la séance
Possibilité d’un essai gratuit: https://paheko.cloud/essai/ pour lequel il faut renseigner: le nom d’une association, un couple Nom & Prénom et une adresse mail.
Exemple utilisé pendant les séances: https://demopaheko.bvs2l.info installé chez un hébergeur internet.
On se place dans le cas où l’association utilise le logiciel à la fois pour la gestion des adhérents ET pour la compta. (Il est possible de n’utiliser que l’un ou l’autre.)
A) Fonctionnalités de base et premières manipulations
1) Enregistrement d’un premier adhérent (par défaut « membre actif »).
2) Importation d’une liste d’adhérents existant déjà dans un tableau (téléchargement de la liste).
3) Sélection des informations apparaissant dans la liste des adhérents.
4) Déclaration d’une cotisation, obligatoire ou pas, dans la rubrique [Membres/Activités & cotisations]. La cotisation est considérée comme une activité, qui fera l’objet ou non d’un paiement.
5) Établissement du tarif de la cotisation (ou des tarifs de la cotisation). À ce stade, il faut que la Compta existe, car le but est que les cotisations soient prises en compte dans la compta. Donc on va créer un premier exercice comptable, en déclarant dans un premier temps un Compte Courant et/ou un Compte Épargne.
6) Retour sur la cotisation dans la rubrique [Membres/Activités & cotisations] avec l’établissement du tarif de la cotisation, ou des tarifs de cotisation, par exemple un tarif de base et un tarif réduit.
7) Saisie des premières cotisations, selon le tarif, en chèque ou en espèces.
8) Exemples de saisies de dépenses: assurance, papèterie, etc. Et de recettes: dons, subventions, etc.
9) Aperçu du Compte de résultat et du Bilan.
10) Convocation à l’Assemblée Générale (N.B.: l’envoi de mail n’est pas possible dans le cas d’un essai gratuit sur https://paheko.cloud).
11) Ajout d’une activité, par exemple une sortie à un spectacle. Déclaration de son tarif.
12) Enregistrement du mot de passe d’un adhérent. Ou « première connexion »: enregistrement du mot de passe par l’adhérent.
13) Choix des informations personnelles de l’adhérent qui pourront être modifiées par lui-même.
14) Création de nouvelles catégories de membres avec des droits de gestion: Membres du Bureau, Membres du CA, Trésorier. Avec par exemple les droits suivants:
15) Édition des paramètres de présentation de l’association: nom, adresse postale, adresse mail et logo.
16) Gestion des rappels automatiques
17) Extensions: cartes de membres, suivi du temps, fiches de frais
B) Autres fonctionnalités
1) Enregistrement d’une dépense ou d’une recette et choix d’un compte par défaut ou du plan comptable. Intégration d’un compte dans la liste des favoris.
2) Modification des champs de la fiche des membres, par donner la possibilité aux membres de mettre une photo.
3) Rattachement de membres à un autre membre
4) Homonymes
5) Recherches avancées
6) D’un Paheko à l’autre
C) Fonctionnalités avancées, en s’appuyant sur la documentation du site du logiciel: https://paheko.cloud/aide
Re-Boot est une association qui s’inscrit dans le mouvement de l’économie sociale et solidaire dans le domaine informatique, engagée dans la promotion des logiciels libres et de Linux. L’association est basée dans le Loiret (45) à La Ferté Saint-Aubin. Nous sommes heureux d’accueillir toutes les personnes qui souhaitent découvrir les logiciels libres.
Découvrez les sujets de ce mois sur notre site Internet à la rubrique Agenda/Thèmes à l’adresse https://rebootinformatique.org/?reunions-mensuelles--les-thematiques
Venez nombreuses et nombreux pour découvrir nos activités.
Le bureau.
Venez échanger en Ğ1/June et découvrir la Monnaie Libre.
Nous sommes tous riches de quelque chose à proposer: services, savoir-faire, objets !
Une auberge espagnole le midi sera l’occasion de partager un moment de convivialité pour se retrouver.
Marché en extérieur
Détails, programme et inscription en se rendant sur ce formulaire
L’adresse précise vous sera communiquée par courriel de confirmation lors de votre inscription.
Contact Sarah: 07 60 30 35 89
retrouvez cette annonce sur le forum de Monnaie-Libre (https://forum.monnaie-libre.fr/t/gmarche-a-eysines-aout-2025/32532)
Linux ou GNU / Linux est le système d’exploitation collaboratif et libre de l’écosystème numérique qui est moins gourmand en ressources, plus facile à gérer, plus performant et plus sûr à utiliser.
Au contraire de ses concurrents privatifs Microsoft et Apple, Linux est une solution développée pour une communauté internationale où tout le monde peut contribuer, l’adapter et l’améliorer constamment.
Café Linux est né comme une alternative pour découvrir, explorer et évoluer avec GNU/Linux.
On considère le système d’exploitation GNU / Linux comme la troisième alternative dans le marché et comme un concurrent direct aux deux systèmes d’exploitation Windows et MacOS.
Bref, venez découvrir sa convivialité, ses avantages et ses performances dans votre ordinateur personnel pour les études, la maison et le travail.
Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au Centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.
Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier
Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.
Recommandations:
Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Les sans pagEs tiendront une table pendant le premier samedi du libre !
Passez dire bonjour, apprendre à contribuer ou papoter sur les questions en mode wokie talkie !
Samedi 13 septembre 2025 à Perpignan, événement Monnaie Libre Ğ1.
De 13h à 16h au 26 rue de l’avenir 66000 dans le cybercafé La Nouvelle Cyberbodega.
Entrée gratuite, moment convivial, explication sur la monnaie libre, Ğmarché avec vos produits, cafétéria sur place.
Pour soutenir l’événement et le développement de la monnaie libre dans le 66 tout don en monnaie libre est le bienvenue :
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Bienvenue à tous
Le Grand Debrief
Delphine Sabattier : Cette semaine dans Smart Tech, dans le Grand Débrief, nous avons autour de la table Vanessa Bouchara. Bonjour Vanessa.
Vanessa Bouchara : Bonjour.
Delphine Sabattier : Je devrais d'ailleurs dire maître, avocate spécialisée en droit d'auteur. Vous êtes au cabinet Bouchara Avocats. À côté de vous Angélique Gérard. Bonjour Angélique. Vous êtes présidente fondatrice de Stem Academy, et Alain Staron président d'Artifeel. Voilà pour les présentations. (…)
Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !
Mickaël, Johann, Alain, et Yves vous accueillent (ou l'un d'eux, on se relaie !).
Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.
Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenue ; pas besoin de prendre rendez-vous !
N'hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner...) si possible.