Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.
Au programme de la 202e émission :
L'IP publique du site a été changée (pour permettre le déplacement du conteneur lxc de la prod du serveur gruik au serveur oups). Mais bon j'espère que personne n'a mis l'adresse publique en dur quelque part n'est-ce pas ? Je vous redonne le lien au cas où : https://linuxfr.org
Et dans un avenir plus ou moins proche, le site sera mis en maintenance le temps de faire le transfert entre les deux serveurs.
Ensuite il reviendra et si Murphy, la seconde loi de la thermodynamique, les boules de Frozen Bobble qui rentrent en 3e décan et que rien ne blo
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Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
✍ Martin Clavey, le vendredi 8 mars 2024.
Le logiciel libre a une place importante dans l’univers de la recherche publique. De nombreux chercheurs contribuent à des projets du libre ou en créent. Le CNRS veut maintenant aider ses chercheurs à intégrer leurs logiciels dans une «logique de satisfaction d’objectifs économiques viables» avec un programme de financement appelé «OPEN».
[Le Monde Informatique] Priyanka Sharma (General Manager CNCF): «En France il y a une communauté open source vibrante»✍ Dominique Filippone, le vendredi 8 mars 2024.
Un mois avant la première édition en France de la Kubecon Europe, la directrice exécutive de la Cloud Native Computing Foundation, qui gère Kubernetes, revient sur les projets et ambitions et apporte son regard sur l’évolution de la place de l’open source dans les entreprises.
Et aussi: [Le Temps] Au Tribunal fédéral, l'informatique se passe des géants américains (€)✍ Grégoire Barbey, le jeudi 7 mars 2024.
La plus haute autorité judiciaire du pays a fait le choix de la souveraineté numérique pour son infrastructure informatique. Une approche qui tranche avec d’autres institutions publiques et privées
[ZDNet France] Canonical fête ses 20 ans: comment Ubuntu a changé le monde de Linux✍ Steven Vaughan-Nichols, le mercredi 6 mars 2024.
La société mère d’Ubuntu, qui équipe aujourd’hui des millions d’ordinateurs de bureau, de serveurs et d’instances cloud, continue de rechercher l’équilibre entre la fourniture de ‘Linux pour les humains’ et sa responsabilité croissante sur le marché mondial de la technologie.
[Le Monde.fr] Open data publique: «On voit les limites dès que les données pourraient remettre en cause le pouvoir établi» (€)✍ Raphaëlle Aubert et Léa Sanchez, le mardi 5 mars 2024.
Dans un entretien au «Monde», le sociologue Samuel Goëta dresse un bilan de l’ouverture des données publiques en France.
Et aussi: [Next] Orange condamnée à 860 000 euros pour contrefaçon et violation de la licence libre GNU GPLLe mardi 5 mars 2024.
Après plus de douze ans de procédure, rapporte l’association April, Orange vient d’être condamnée pour contrefaçon. Elle a violé les termes de la licence GNU GPL v2, et donc le droit d’auteur d’Entr’ouvert, société coopérative autrice de la bibliothèque libre de gestion d’identité LASSO (Liberty Alliance Single Sign On).
Et aussi: [Place Gre'net] Échirolles va accueillir AlpOSS, rendez-vous dédié à l'Open Source✍ Florent Mathieu, le lundi 4 mars 2024.
Échirolles accueille AlpOSS le 21 mars 2024, première édition d’un rendez-vous dédié aux solutions numériques Open Source.
Vendredi 8 mars 2023, communiqué de presse.
Initiée et coordonnée par l’April, l'initiative Libre en Fête revient pour la 23ème année consécutive. Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte du logiciel libre et de la culture libre sont proposés par plusieurs organisations partout en France autour du 20 mars. L'édition 2024 du Libre en Fête aura lieu du samedi 9 mars au dimanche 7 avril.
Les logiciels libres sont des logiciels que chaque personne peut utiliser, étudier, copier, modifier et redistribuer à volonté et en toute légalité. De la même façon, les services en ligne basés sur des logiciels libres appartiennent à ceux et celles qui les utilisent : chaque personne ou organisation peut s’en emparer, les adapter à ses besoins, les héberger en éditant ses propres règles…
En participant aux événements du Libre en Fête, le grand public est invité à découvrir les avantages du logiciel libre : son inscription dans une logique de commun numérique accessible à toutes et à tous, son aptitude à favoriser la diffusion et le partage de la connaissance, ses valeurs d'entraide et de coopération, comme en témoigne une communauté vivante prête à accompagner les personnes souhaitant s’émanciper informatiquement.
À ce jour, plus de 60 événements sont déjà référencés dans le cadre du Libre en Fête, notamment des ateliers d'initiation à des logiciels et à des services libres, pour apprendre à libérer son informatique dans ses pratiques quotidiennes comme dans des usages plus spécifiques. Mais aussi : des conférences, des projections de films et des expositions sur le logiciel libre, des fêtes d'installation1, de la cartographie participative, des échanges autour des enjeux de l'informatique libre…
« Pourquoi devrions-nous nous laisser renfermer dans des solutions opaques, privatrices de libertés, qui aspirent nos données personnelles, quand il existe des alternatives libres, loyales, respectueuses des utilisateurs et utilisatrices et de leurs données ? Grâce à la variété des organisations impliquées et des activités proposées partout en France, le Libre en Fête se veut une occasion pour de nouveaux publics de découvrir et de s’initier aux logiciels et services libres, brique essentielle pour le contrôle de nos équipements informatiques et de nos données à l’ère numérique » , rappelle Isabella Vanni, coordinatrice de l’initiative Libre en Fête.
Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.
Au programme de la 201e émission :
Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
✍ Mickaël Bazoge, le vendredi 1 mars 2024.
AMD aimerait vraiment beaucoup être en mesure d’utiliser le HDMI 2.1 pour diffuser des contenus très haute définition à des fréquences d’affichage très élevées. Malheureusement, ça coince avec le HDMI Forum, qui a opposé une fin de non recevoir.
[Silicon] L'utilisation de logiciels en open-source comporte-t-elle plus de risques que d'avantages?✍ Eddy Sifflet, le jeudi 29 février 2024.
L’open-source favorise l’innovation et la flexibilité en incitant la communauté à collaborer et à évoluer. C’est une opportunité à ne pas manquer pour les entreprises qui souhaitent rester compétitives dans ce paysage numérique en perpétuelle évolution.
[ZDNet France] Education nationale: des logiciels libres pour de nombreux usages, offerts aux enseignants✍ Thierry Noisette, le mercredi 28 février 2024.
Partage de fichiers, de vidéos, édition collaborative, création et partage de parcours pédagogiques… Les enseignants peuvent utiliser beaucoup d’alternatives aux Gafam. Le 29 mars, ces nombreux services seront parmi les programmes exposés à la Journée du Libre Educatif à Créteil
Et aussi: [La Tribune] L'alliance entre Mistral et Microsoft met fin à l'illusion de l'indépendance technologique européenne✍ François Manens, le mercredi 28 février 2024.
Alors qu’il défendait mordicus l’open source comme valeur cardinale pour s’imposer face aux géants américains, le champion français de l’intelligence artificielle, Mistral AI, a développé son plus puissant modèle de langage de manière fermée, et a conclu un partenariat pour l’heure exclusif avec Microsoft pour sa distribution, laissant même l’Américain entrer symboliquement à son capital. Si ce virage stratégique aux allures de séisme fait sens d’un point de vue économique et bénéficie du soutien de la France, il rend furieux à Bruxelles et parmi les défenseurs de l’IA européenne. Par ricochet, l’entrée de Mistral, comme OpenAI avant lui, dans le giron du géant Microsoft, est une claque pour la souveraineté numérique européenne, et acte la position déjà dominante des Américains dans la course à l’intelligence artificielle.
Et aussi:✍ Olivier Devillers, le mercredi 28 février 2024.
Localtis: L’usage des logiciels libres est assorti d’obligations telles que le reversement des développements informatiques à la communauté. C’est ce que vient de rappeler un jugement de la cour d’appel de Paris du 24 février 2024 opposant la coopérative Entr’ouvert à Orange business services.
Gafam: "C'est la corruption de la presse qui fait qu'il y a le silence"Le vendredi 23 février 2024.
Cinq petites lettres qui régissent en partie notre consommation de l’information: Gafam. Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. Ajoutons à la liste le nouveau X de Twitter et le T de Tiktok pour un panel complet.
[Silicon] Open source: que se passe-t-il avec Linkerd?✍ Clément Bohic, le jeudi 22 février 2024.
L’entreprise porteuse de Linkerd n’en distribuera plus de versions stables en source ouverte et soumettra ses rétroportages à un paywall.
Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.
Au programme de la 200e émission :
Deux cent vingt et quatrième épisode dans la communication entre les différentes équipes de bénévoles autour du site LinuxFr.org : l’idée est de tenir tout le monde au courant de ce qui est fait par la rédaction, l’administration web et système, la modération, le développement, l’association, etc.
C’est de nouveau la plus petite quinzaine de l’année, même si elle a fait un effort en 2024.
L’actu résumée ([*] signifie une modification du sujet du courriel) :
StatistiquesDu 16 au 29 février 2024
Liste ca@ - [restreint]
Liste linuxfr-membres@ - [restreint]
Liste moderateurs@ - [restreint]
Liste prizes@ - [restreint]
Liste redacteurs@ - [restreint]
Liste team@ - [restreint]
Liste webmaster@ - [restreint]
Du 16 au 29 février 2024
Du 16 au 29 février 2024
Bonjour,
La version 4.0 de GCompris, le logiciel libre éducatif pour les enfants de deux à dix ans, vient d'être publiée. Cette version intègre entre autres huit nouvelles activités, ce qui porte le nombre d’activités à 190.
Une nouvelle version de la suite bureautique libre LibreOffice vient de sortir, avec plusieurs améliorations en matière d'accessibilité d'après les notes de version.
Passons maintenant à la lettre d'info.
Le mois de mars marque l'arrivée du printemps. Et, qui dit printemps, dit Libre en Fête ! Initiée et coordonnée par l’April, cette initiative revient pour la 23e année consécutive. Toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre sont invitées à participer en proposant des évènements dans le cadre de cette dynamique conviviale et festive qui cette année a lieu du samedi 9 mars au dimanche 7 avril.
Nous poursuivons notre travail d'enquête sur la dépendance du ministère du Travail à Microsoft avec de nouvelles demandes de communication de documents administratifs.
Un grand bravo à Entr'ouvert qui, après plus de 12 ans de procédure, a fait condamner Orange pour contrefaçon suite à la violation des termes de la licence GNU GPL v2.
Les Journées des libertés numériques (JDLN) reviennent du 11 au 30 mars à Nantes, La Roche-sur-Yon, Angers et en ligne, pour inviter à découvrir, apprendre, créer, jouer, prendre plaisir et débattre autour des enjeux des usages numériques. À cette occasion, les panneaux de l'Expolibre de l'April seront affichés du 11 au 29 mars à la Bibliothèque Universitaire de l'Inspé d'Angers.
Retrouvez les podcasts des dernières émissions Libre à vous !. Au programme, notamment, « Au café libre » (échanges sur l'actualité du logiciel libre), jeux de rôle libres et projet de loi SREN (sécuriser et réguler l’espace numérique) et parcours libriste avec Laurent Costy.
Marie-Odile Morandi et le groupe Transcriptions vous offrent quatorze nouvelles transcriptions. Marie-Odile vous conseille notamment la lecture, voire relecture de l'intervention de Magali Garnero, alias Bookynette, présidente de l'April, au Capitole du Libre 2023, à Toulouse, intitulée Le logiciel libre, une lutte politique pour une société plus juste et plus durable.
L'Assemblée générale de l'April approche à grands pas. Elle se déroulera le 16 mars 2024 à Paris (75005) de 14 h à 18 h (avec diffusion vidéo). Cette année, nous innovons : le samedi de 10 h à 12 h, un temps de conférences éclairs, ouvert à toute personne membre ou pas de l'April, est prévu. L'AG de l'après-midi est réservée aux membres de l'April.
Consultez la lettre publique ci-dessous pour toutes les autres informations et notamment la revue de presse qui propose une dizaine d'articles.
Notre infolettre concerne avant tout évidemment nos actions. Mais nous pensons que les membres de l'April qui la reçoivent ne s’intéressent pas qu’à l'association, mais plus globalement au logiciel libre et aux libertés informatiques. D'où la présence au début de l'infolettre d'une information non April en lien avec nos thématiques.
Pensez-vous que cette information aurait plus sa place à la fin de l'introduction de notre infolettre ?
Ou pensez-vous qu'une telle information n'a pas du tout sa place dans l'infolettre de l'April ?
Faites nous connaître votre avis.
Librement,
Frédéric Couchet
délégué général de l'April
Créé par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, l'indice de réparabilité est censé être progressivement remplacé par un indice de durabilité. Afin de lui donner corps, différents textes réglementaires ont été préparés, dont un arrêté relatif aux « téléphones mobiles multifonctions ». Ce dernier a finalement été abandonné par l'État français suite à un avis circonstancié de la Commission européenne.
Techsoup : instrument d'influence de la big tech américaineNous avons travaillé sur la question de la place de la structure Solidatech en France et des conséquences sur les usages numériques des associations. La tribune que nous venons de publier montre que cette structure, avec l'appui de l'ONG Techsoup, maintient le monde associatif français dans un état de dépendance avancée vis-à-vis de la Big tech majoritairement américaine.
SommaireInitiée et coordonnée par l’April, l’initiative Libre en Fête revient pour la 23e année consécutive. Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte de l'informatique libre et de la culture libre à destination du grand public seront proposés partout en France du samedi 9 mars au dimanche 7 avril, dans une dynamique conviviale et festive.
Toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre et du Libre en général sont invitées à proposer des événements dans le cadre de cette initiative. Il peut s'agir d'événements ad hoc, comme d'événements déjà prévus pour la période concernée. Retrouvez toutes les informations pour participer au Libre en Fête.
Dépendance du ministère du Travail à Microsoft : l'April poursuit les demandes CADAEn novembre 2023, l'April a demandé communication au ministère du Travail des études conduites ainsi que d'autres documents liés, justifiant sa dérogation pour le recours à des solutions Microsoft, conformément à la circulaire dite « Cloud au centre ». L'April a obtenu communication de ces documents administratifs… et a lancé d'autres demandes CADA pour comprendre et mettre en lumière ce qui se fait, ou non, pour dépasser l'état de dépendance aux solutions Microsoft.
Violation d'une licence libre : Entr'Ouvert n'a pas fait de quartier à OrangeAprès plus de douze ans de procédure, voilà Orange enfin condamnée pour contrefaçon pour la violation des termes de la licence GNU GPL v2, et donc du droit d'auteur d'Entr'ouvert, société coopérative autrice de la bibliothèque libre LASSO 1. Bien qu'en deçà de ce qu'elle avait demandé, Orange devra verser plus de 860 000 euros à l'entreprise libriste. Bravo à Entr'ouvert pour sa ténacité. Un beau combat qui aboutit à une excellente nouvelle pour le libre.
Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune Émission du 30 janvier 2024Au programme : Jeux de rôle libres, comprendre le numérique et la chronique « À cœur vaillant, la voie est libre » sur Firefox
Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.
Émission du 6 février 2024Au programme : Projet de loi SREN - Le standard DTPR - Le piège Microsoft
Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.
Il n'y a pas eu d'émission inédite mardi 13 février.
Émission du 20 février 2024Au programme : Au café libre (débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques), chronique de Gee le thème « deux-cents », chronique de Vincent Calame sur le thème « Deux-cents et de l’orthographe ».
Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.
Émission du 27 février 2024Au programme : Parcours libriste avec Laurent Costy, chronique de Laurent et Lorette Costy sur le thème « Chaloir pour deux doigts coupe fin », chronique de Luk.
Les podcasts et la transcription seront bientôt disponibles.
Quatorze nouvelles transcriptionsLe groupe Transcriptions de l'April vous offre de la lecture avec quatorze nouvelles transcriptions :
La revue de presse fait partie du travail de veille mené par l'April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.
Pour gérer cette revue de presse, un groupe de travail a été créé (vous pouvez en consulter la charte) ainsi qu'une liste de discussion rp@april.org où vous pouvez envoyer les liens vers des articles qui vous semblent intéressants.
La revue de presse est désormais également diffusée chaque semaine sur le site LinuxFr.org. Cette diffusion lui offre un lectorat plus large.
Il existe un flux RSS permettant de recevoir la revue de presse au fur et à mesure (rapidement et article par article donc).
Les derniers titres de la revue de presse :
Un Petit guide de la revue de presse est disponible pour celles et ceux qui souhaiteraient contribuer.
Voir la page revue de presse sur le site pour le détail des articles.
Conférences, événements Événements passésChaque vendredi, à midi pile, l'équipe des permanents et permanentes et les membres qui le souhaitent passent en revue les tâches et actions relatives à l'April dont ils ont la charge lors de la « revue hebdomadaire April » sur IRC (canal #april sur irc.freenode.net, accès avec un navigateur web). La durée est limitée, généralement un quart d'heure. Cela stimule les bonnes volontés, suscite des idées et des contributions, permet de suivre les activités des uns et des autres et éliminer un certain nombre de problèmes bloquants.
Une page décrivant le principe d'une revue hebdomadaire est en ligne.
Vous pouvez en savoir plus en consultant en ligne les archives des premières revues hebdomadaires, et notamment la synthèse de la revue du 2 février 2024 la synthèse de la revue du 9 février 2024, la synthèse de la revue du 16 février 2024 et la synthèse de la revue du 23 février 2024.
AdhésionsAu 1er mars 2024, l'association compte 2 513 membres (2 248 personnes physiques, 265 personnes morales).
Informations identiques à chaque lettre d'information Soutenir l'associationL'April a besoin de votre aide. Vous pouvez faire un don à l'association et participer ainsi au financement de nos actions.
Pour faire un don à l'association, rendez-vous à l'adresse suivante https://www.april.org/association/dons.html (il est possible de faire un don par chèque, virement, carte bancaire ou encore prélèvement automatique).
Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.
Rejoindre l'association à titre individuelDans une association, l'adhésion est un acte volontaire. C'est aussi un acte politique car c'est manifester son soutien à l'objet de l'association ainsi qu'aux valeurs qui le sous-tendent. Une adhésion fait la différence en contribuant à atteindre les objectifs de l'association.
Adhérer à l'April permet :
Il est possible d'aider l'association en lui donnant de son temps ou de son argent. Toutes les contributions sont les bienvenues.
Pour les personnes qui hésitent, nous avons mis en ligne les réponses à de fausses idées classiques.
Pour adhérer à l'April, vous pouvez remplir le formulaire en ligne.
Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter.
Rejoindre l'association en tant que personne moraleQue vous soyez une entreprise, une collectivité ou une association, adhérez pour participer activement aux décisions stratégiques qui vous concernent !
Votre structure a besoin de tirer le meilleur parti du logiciel libre et pour défendre ses intérêts, elle doit :
April est au cœur des grandes évolutions du logiciel libre. Adhérer à April permet :
Pour adhérer à l'April, il suffit de vous rendre à l'adresse suivante : adhérant dès maintenant à l'April.
Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.
Contribuer aux actions de l'association sans être membreLes principales activités de l'April sont réalisées via des groupes de travail dont la plupart sont ouverts aux non-membres.
Les groupes de travail de l'April reposent principalement sur une liste de discussion et un espace collaboratif de type wiki. Certains ont défini une charte pour gérer leur travail.
Pour participer à un groupe :
Pour recevoir automatiquement par courriel cette lettre, inscrivez-vous à la liste de diffusion
Les archives de la lettre sont disponibles en ligne.
202e émission Libre à vous ! de l'April en direct sur radio Cause Commune 93.1 FM et DAB+ en Île-de-France, et sur le site web de la radio, mardi 5 mars 2024 de 15 h 30 à 17 h. Le podcast de l'émission et les podcasts par sujets traités sont disponibles dès que possible, quelques jours après l'émission en général.
Au programme :
Nous contacter pour poser une question :
Intervenir pendant le direct (mardi 5 mars 2024 de 15h30 à 17h00) :
Écouter le direct mardi 5 mars 2024 de 15 h 30 à 17 h 00 S'abonner au podcast S'abonner à la lettre d'actus
Les ambitions de l'émission Libre à vous !La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet. Sur le site de la radio on lit : « Radio associative et citoyenne, les missions de Cause Commune sont de fédérer toutes les initiatives autour du partage et de l’échange de savoirs, de cultures et de techniques ».
Nous avons alors proposé de tenir une émission April intitulée Libre à vous ! — l'émission pour comprendre et agir avec l'April — d'explications et d'échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que l'association traite et les actions qu'elle mène. Une partie de l'émission est également consacrée aux actualités et actions de type sensibilisation. L'émission Libre à vous ! est principalement animée par l'équipe salariée de l'April mais aussi par des membres bénévoles de l'association et des personnes invitées. Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d'action, tel est l'objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.
Les archives de l'émissionTexte proposé par : Laurent Costy, Vice-président de l'April
Illustrations : Simon « Gee » Giraudot, diffusées sous licence Creative Commons BY-SA1
L'April poursuit son enquête sur la place de la structure Solidatech en France et sur les conséquences en termes d'usages numériques pour les associations. La tribune que nous publions ci-dessous montre que cette structure, avec l'appui de l'ONG Techsoup, maintient le monde associatif français dans un état de dépendance avancée vis-à-vis des Big tech majoritairement américaines.
______________________________________________Slogan d'Emmaüs : « Ne pas subir, toujours agir »
Techsoup : instrument d’influence des Big Tech américainesMot à la mode, la souveraineté (re)vient en force avec le revirement sur l’inéluctabilité de la mondialisation. Les différentes crises récentes (covid, guerres…) ont montré les limites de la dépendance aux énergies et aux technologies pour des pays entiers qui invoquent alors la souveraineté comme nouvel impératif.
Néanmoins, devenue mot-valise, cette souveraineté revêt de nombreuses définitions. Posons ici une définition à laquelle nous adhérons et, plus particulièrement, pour la souveraineté numérique puisque c’est de cela dont il s’agira ensuite :
« La 'souveraineté numérique', c’est avant tout notre capacité à décider collectivement et démocratiquement des usages que nous souhaitons faire des outils numériques, et dans quelles conditions, et de ne pas subir les usages dont ne nous voulons pas. »2. On se retrouve aussi dans des définitions telles que : « les conditions de l'expression et de la maîtrise des activités et des libertés fondamentales des personnes sur les réseaux informatiques ».
À partir de ces définitions, on comprend pourquoi l’April continue de promouvoir et de défendre l’utilisation de logiciels libres : ils sont une condition nécessaire (mais non suffisante) de cette souveraineté3. Bref, qu’on appelle cela souveraineté ou gouvernance maîtrisée, on convient donc, logiquement, que c’est absolument et définitivement incompatible avec des logiciels privateurs4 (autrement dit, les logiciels qui interdisent de lire le code source et de comprendre comment ils fonctionnement réellement). Vous ne pouvez pas être « souverain » quand vous ne savez pas à quelles règles, à quel code vous êtes soumis·e. Pour faire confiance, il faut être en capacité de contrôler quand on le souhaite.
Pour aller vers cet horizon d’un numérique mieux maîtrisé et pour lequel des communautés d’utilisateurs et d’utilisatrices sont partie prenante, il est nécessaire d’agir sur deux leviers. D’abord, il faut être en mesure de proposer des alternatives crédibles et fonctionnelles. Si les débuts du « Libre » ont été quelque peu difficiles sur ce plan (perception souvent légitime d’outils peu accessibles techniquement pour le commun des mortels, ergonomie et esthétique « discutables », amalgame libre/gratuit, etc.), on ne peut que saluer les progrès qui ont été faits depuis. L’accessibilité a été améliorée et le spectre des logiciels libres largement complété dans leurs fonctions pour répondre aux besoins des personnes, des associations et des entreprises. Framasoft, en lançant en 2014 Dégooglisons Internet, initiait une réponse plus massive et qualitative à ce besoin de multiplier les alternatives et d’en simplifier l’accessibilité. L’autre levier qu’il convient d’actionner est la mise en évidence des systèmes qui entretiennent la dépendance et qui empêchent, de fait, le développement et l’appropriation de logiciels libres. Si ces systèmes ne sont pas exposés, les efforts pour promouvoir une informatique mieux maîtrisée resteront cantonnés dans un périmètre que les structures dominantes définiront et maîtriseront. Nous allons prendre un cas concret pour illustrer ce second moyen d’agir.
Revenons pour cela sur la tribune que l’April a publié sur son site en 20205 à propos du programme Solidatech. À cette heure, le constat reste vrai : Solidatech occupe une position clé pour entretenir le monde associatif français dans une dépendance aux GAFAM. Et, même si des choses évoluent à la marge6, ce programme continue, en 2024, d’entraver l’adoption plus massive de logiciels libres en France. Aussi, l’April a continué d’investiguer ce qui se joue autour du programme Solidatech et partage ici, les points les plus démonstratifs de ce système bien huilé, caractéristique d’un soft power7 américain d’une grande efficacité.
Pour (re)situer la place et l’action de Solidatech au sein des Ateliers du Bocage - Solidatech est une « branche » appelée « programme » des Ateliers du Bocage (AdB)
- Les AdB sont une SCIC (Société Coopérative d’Intérêts Collectifs) connue et reconnue dans le monde de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire). Ils jouissent d’une image positive, en particulier parce que cette SCIC est « membre du Réseau Emmaüs depuis 1991, [ils] œuvre[nt] pour l’insertion des personnes éloignées de l’emploi par des activités de recyclage. »8. Les AdB sont agréés par l’État « Entreprise solidaire d’utilité sociale » ou ESUS.
- Dans ce cadre, le programme Solidatech propose très majoritairement des licences de logiciels privateurs des éditeurs majeurs américains9 aux associations, à des tarifs qui n’ont rien à voir avec ceux du marché10. Le coût est si faible que l’association focalise sur l’apparente « bonne affaire » qui élude alors les questions pourtant légitimes de dépendance et de maîtrise des données. Avec ce faible coût des licences, toute volonté interne de migration au sein de la structure vers des solutions alternatives sera facilement anéantie par d’exclusives considérations financières.
- Solidatech occupe un terrain important si on en croit les chiffres mis en avant sur le site (40 000 organisations bénéficiaires en décembre 2023).
Dans notre tribune de 2020, nous avions regardé en détail la place de Solidatech à l’échelle de la France. Techsoup y était évoqué sans que son fonctionnement et son rôle ne soient approfondis. Voici quelques éléments complémentaires qui éclairent la place de cette structure et le lien avec Solidatech.
TechSoup est un réseau international, sans but lucratif, d'organisations non gouvernementales (ONG) qui fournit un soutien technique et des outils technologiques à d'autres organismes sans but lucratif11. Là encore, l’image renvoyée par cette définition mobilise des représentations positives. Une autre lecture de ce qu’est Techsoup peut néanmoins être faite : TechSoup sert de vitrine, de bonne conscience et, peut-être, de lieu privilégié pour optimiser fiscalement. La page des partenaires12 principaux donne un aperçu des structures qui contribuent au système.
Par ailleurs, les recherches opérées sur TechSoup montrent une couverture quasi planétaire. La synthèse13 de 9 pages, gardées ordonnées, des résultats sur le terme « Techsoup » et « techsoup » à partir de DuckDuckGo14, confirme cette couverture très large et une déclinaison de Techsoup pour une grande majorité de pays dans le monde. Néanmoins, la stratégie de cette ONG n’est pas d’apparaître au premier plan mais de renvoyer, autant que possible, vers des structures locales « élues » (repérées, choisies, démarchées ?) pour relayer le programme. C’est ce qui s’est vraisemblablement passé pour les Ateliers du Bocage. On constate, en effet, des contradictions : le compte-rendu15 de la réunion du 9 février 2018 entre l’April et Solidatech, mentionne que Techsoup est venu solliciter les AdB pour mettre en place le programme Solidatech et non l’inverse comme l’évoque16 le site de Solidatech.
Cette puissante machine Techsoup contribue, à travers le programme Solidatech, à consolider la place d’un numérique dominant, au code source fermé et, donc, à une souveraineté impossible, en France.
Dans la pratique, ce lien Techsoup-Solidatech se traduit par :
- un marketing qui utilise les ficelles classiques : les rabais sur les licences sont tellement importants que l’association cliente pense faire une bonne affaire (voir précédemment). Le cumul des coûts soi-disant économisés par les associations est mis en valeur sur le site, mais pas le cumul des dépenses.
- les CGU (Conditions Générales d’Utilisation) de Solidatech sont celles de sites commerciaux classiques avec des collectes de données sur les associations qui, par transitivité des CGU de Techsoup auxquelles Solidatech fait référence, remontent aux États-Unis. Il conviendrait de creuser la cohérence des textes avec le RGPD (Règlement général sur la protection des données).
- les partenariats entretenus : Solidatech est partie prenante dans les études sur le numérique que mène Recherche et Solidarité17. Le lien avec le Mouvement Associatif18 consolide encore sa place d'incontournable. En 2021, Solidatech a été mandaté par l’État, avec le Mouvement Associatif, pour créer un nouveau centre de ressources DLA (Dispositif Local d’Accompagnement). Ce dispositif est important pour le monde associatif en France, car il accompagne et aide les associations dans leurs évolutions. C’est une place de choix pour maintenir les associations dans un écosystèmes de logiciels incompatibles avec la logique de souveraineté. De plus, Solidatech agite l’argument définitif « ce sont les associations qui nous demandent ces logiciels » : si rien (ou trop peu) n’est fait pour montrer que des alternatives existent, qu’elles sont meilleures pour les communs numériques ( donc pour l’association elle-même), il est normal que les associations opèrent leurs choix par mimétisme !
Si vous souhaitez avoir une vision plus complète des éléments qui ont motivé la rédaction de cette tribune, vous pouvez télécharger ce document19 : il donne à voir le soft power américain en action et montre comment la reprise en main d’un numérique mieux maîtrisé est rendue extrêmement difficile.
Les propositions de l'AprilPour revenir aux leviers évoqués, et pour agir sur le second (faire sauter les verrous qui entravent le développement d’un numérique alternatif), voici les propositions de l’April. Pour les mettre en œuvre, il conviendra que chaque personne, structure ou institution susceptible d’agir, prennent ses responsabilités. Sont identifiés potentiellement et de manière non exhaustive : les salarié·es de Solidatech, la gouvernance des Ateliers du Bocage, Recherche et Solidarité, le Mouvement Associatif, Le Haut Conseil à la Vie Associative (HCVA), l’État, l’Europe :
________1°) Séparer le programme Solidatech de la SCIC AdB
Solidatech bénéficie directement de l’agrément ESUS : comment est-il possible d’être ESUS (Utilité Sociale) lorsque la raison d’être de ce programme Solidatech est de servir de caisse enregistreuse pour Techsoup et de renforcer la position dominante des géants du numérique ?
________2°) Faire que soit affichés sur le site de Solidatech, outre les économies réalisées par les associations en France, les montants effectivement dépensés pour les coûts restants à régler sur les licences.
Cela permettra de prendre conscience de la réalité des coûts20 en jeu et, d’éclairer certaines associations qui pourraient alors avoir envie de choisir l’humain plutôt que le logiciel : ces sommes pourraient en effet être investies, de manière localisée, dans la formation pour les bénévoles et les salarié·es.
________3°) Afficher, sur le site de Solidatech, les solutions libres alternatives des logiciels privateurs présentés.
Proposer ces solutions libres au même prix que les services et les licences des logiciels propriétaires et reverser les sommes collectées aux communautés respectives consultées en amont et consentantes sur la pertinence de cette idée.
L’April est absolument convaincue que l’invisibilisation des logiciels libres, de surcroît lorsque des programmes comme Solidatech affichent de telles offres, empêche une adoption plus massive de logiciels libres.
________4°) Limiter, cadrer la place de Solidatech dans les situations suivantes :
- lors des analyses et enquêtes qui sont faites régulièrement avec Recherche et Solidarité
- le copilotage du DLA numérique avec le Mouvement Associatif doit s’arrêter et une autre structure, indépendante, doit être choisie.
________5°) Flécher une partie des amendes européennes sanctionnant les Big Tech pour leurs abus vers des structures (associations, entreprises du Libre qui y consentent) qui contribuent réellement aux commun numériques.
Donner des moyens financiers qui vont permettre d’accélérer le développement de communs numériques.
________6°) Donner, réellement, la priorité, au logiciel libre
La reprise en main de notre souveraineté21 numérique, aux différents échelons (local, régional, national et européen), passe par cette condition nécessaire.
Trop longtemps, l'écosystème libriste s'est flagellé de ne pas produire des logiciels libres assez ceci, assez cela. Certes, porter un regard critique est toujours une posture qui permet une constante amélioration, mais il ne faut pas tomber dans le piège de la culpabilité : le rouleau compresseur des GAFAM est bien trop puissant. Ne pas agir au niveau systémique a pour effet de laisser les libristes jouer dans une cour dont les limites sont définies par les GAFAM.
Il devient donc urgent de réellement donner la priorité (et les moyens) aux organisations qui promeuvent, défendent et développent des logiciels libres !
Quatorze transcriptions ont été publiées au mois de janvier 2024, ce qui correspond à 8 heures et 40 minutes d’enregistrements audio ou de vidéos.
Que diriez-vous de lire, voire relire, la transcription de l'intervention de la présidente de l'April, Magali Garnero, alias Bookynette, au Capitole du Libre 2023, qui s'est tenu à Toulouse au mois de novembre dernier ?
En une vingtaine de minutes, Magai rappelle au public quels sont les dossiers importants, récents sur lesquels travaille l'April, cela assorti et de ses commentaires personnels, en toute liberté. Cette intervention était intitulée « Le logiciel libre, une lutte politique pour une société plus juste et plus durable »
La liste des transcriptions publiées au mois de février 2024 est disponible sur le site Libre à lire !
Participer aux transcriptionsRejoignez le groupe Transcriptions de l'April !
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J’essaye actuellement de faire fonctionner Jitsi-Meet avec une authentification par Json Web Token sur une Debian 12 et je suis tombé sur un truc que je n’ai vu documenté nul part.
Après l’installation du paquet jitsi-meet et le paquet jitsi-meet-tokens, ça ne fonctionnait pas. Jitsi ne m’envoyait pas péter mais les conférences ne fonctionnaient pas pour autant.
Les logs de prosody m’ont fourni la réponse :
Error initializing module 'auth_token' on 'jitsi.fiat-tux.fr': /usr/lib/prosody/util/startup.lua:203: module 'inspect' not found:J’avais pourtant le paquet lua-inspect installé et je trouvais bien des fichiers inspect.lua en faisant find / -name inspect.lua. Mais aucun en lua 5.4, qui semblait être la version utilisée par prosody (no file '/usr/local/share/lua/5.4/inspect.lua' dans les logs).
Il suffisait donc de l’installer pour lua 5.4 :
apt install luarocks liblua5.4-dev luarocks-5.4 install inspect systemctl restart prosody.serviceEt voilà, prosody peut enfin fonctionner correctement.
« À cœur vaillant, la voie est libre » de Laurent et Lorette Costy est une chronique diffusée une fois par mois dans notre émission de radio Libre à vous ! : « Comprendre Internet et ses techniques pour mieux l’utiliser, en particulier avec des logiciels libres et services respectueux des utilisatrices et utilisateurs, pour son propre bien être en particulier et celui de la société en général ». Laurent Costy est administrateur de l’April et fait cette chronique avec sa fille Lorette.
L'organisation de la Journée du Libre Éducatif 2024 (Créteil, vendredi 29 mars 2024) a fait l'honneur de convier Laurent et Lorette a faire leur chronique en direct vendredi 29 mars à 11 h 45.
Libre à vous !, notre émission de radio sur les libertés informatiques. est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles.
La radio propose un nouveau un rendez-vous convivial chaque premier vendredi du mois à partir de 19 h 30 dans ses locaux à Paris : une réunion d’équipe ouverte au public avec apéro participatif à la clé. Occasion de découvrir le studio et de rencontrer les personnes qui animent les émissions.
La prochaine soirée-rencontre « radio ouverte » aura lieu vendredi 1er mars 2024 au studio de la radio : 22 rue Bernard Dimey 75018 Paris.
Frédéric Couchet, délégué général de l'April, participera à cette soirée-rencontre.
201e émission Libre à vous ! de l'April en direct sur radio Cause Commune 93.1 FM et DAB+ en Île-de-France, et sur le site web de la radio, mardi 27 février 2024 de 15 h 30 à 17 h. Le podcast de l'émission et les podcasts par sujets traités sont disponibles dès que possible, quelques jours après l'émission en général.
Au programme :
Nous contacter pour poser une question :
Intervenir pendant le direct (mardi 27 février 2024 de 15 h 30 à 17 h 00) :
Écouter le direct mardi 27 février 2024 de 15 h 30 à 17 h 00 S'abonner au podcast S'abonner à la lettre d'actus
Les ambitions de l'émission Libre à vous !La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet. Sur le site de la radio on lit : « Radio associative et citoyenne, les missions de Cause Commune sont de fédérer toutes les initiatives autour du partage et de l’échange de savoirs, de cultures et de techniques ».
Nous avons alors proposé de tenir une émission April intitulée Libre à vous ! — l'émission pour comprendre et agir avec l'April — d'explications et d'échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que l'association traite et les actions qu'elle mène. Une partie de l'émission est également consacrée aux actualités et actions de type sensibilisation. L'émission Libre à vous ! est principalement animée par l'équipe salariée de l'April mais aussi par des membres bénévoles de l'association et des personnes invitées. Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d'action, tel est l'objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.
Les archives de l'émissionAprès plus de douze ans de procédure, voilà Orange enfin condamnée pour contrefaçon pour la violation des termes de la licence GNU GPL v2, et donc du droit d'auteur d'Entr'ouvert, société coopérative autrice de la bibliothèque libre LASSO 1. Bien qu'en deçà de ce qu'elle avait demandé, Orange devra verser plus de 860 000 euros à l'entreprise libriste. Bravo à Entr'ouvert pour sa ténacité. Un beau combat qui aboutit à une excellente nouvelle pour le libre.
Rappelons les faits : la société Entr’ouvert avait assigné, en 2011, la société Orange en contrefaçon du droit d’auteur pour non-respect de la licence libre GNU GPL version 2 sous laquelle était diffusée la bibliothèque libre LASSO. Le tribunal de grande instance de Paris, le 21 juin 2019, avait jugé le litige uniquement sur le fondement de la responsabilité contractuelle, et non sur le terrain délictuel de la contrefaçon, et avait débouté Entr'Ouvert. Cette première décision avait été confirmée par la Cour d'appel de Paris en mars 2021, en contradiction avec la jurisprudence pourtant claire de la CJUE (Cour de Justice de l'Union européenne) : la violation d'une licence de logiciel, y compris libre, est bien un délit de contrefaçon. L'interprétation de la CJUE a été confirmée, s'il en était besoin, par la Cour de cassation qui a cassé l'arrêt en appel en octobre 20222. Enfin, l'affaire a été renvoyée devant la Cour d'appel de Paris qui a mis en application cette interprétation, en condamnant Orange pour contrefaçon, dans son arrêt du 14 février 2024 (mise à jour du 26 février 2024, la page n'est plus accessible, vous pouvez trouver une copie sur Internet archive et une version PDF).
Orange est bel et bien condamnée pour contrefaçon, suite à sa violation des termes de la licence GNU GPL v2, et doit verser à Entr'Ouvert 500 000 euros « en raison des conséquences économiques négatives de l’atteinte [à ses] droits d’auteur », 150 000 euros au titre du préjudice moral subi, 150 000 euros au titre des bénéfices réalisés par les sociétés Orange et Orange Business Services et 60 000 euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile. Ce qui fait un montant minimum de 860 000 euros (huit cent soixante mille euros), sans compter d'autres frais de procédure, Orange et Orange Business Services ayant également été condamnées aux dépens.
Les demandes de la société Entr'ouvert étaient cependant beaucoup plus élevées :
Ce qui fait plus de 4 millions d'euros. Notons que si la cour a condamné Orange à des montants bien inférieurs, elle a retenu l'ensemble des motifs invoqués.
« Mille bravos à Entr'Ouvert pour sa ténacité, et de ne pas s'être laissé faire face à une structure de la taille d'Orange, qui a cru pouvoir ne pas respecter les règles du jeu face à une petite structure du Libre. Un beau combat et une belle nouvelle pour le Libre » déclare Frédéric Couchet, délégué général de l'April.De nombreuses entreprises et administrations, y compris le groupe Orange3, utilisent, intègrent et parfois même contribuent à des logiciels sous licences libres sans problème. Cela implique de respecter les règles simples fixées par leurs licences. Dans le cas présent, les sociétés Orange et Orange Business Services ont délibérément choisi de ne pas respecter ces règles. Cela a contraint la société Entr'ouvert à agir en justice pour faire valoir ses droits.
À moins de régler les 860 000 € auxquels elle est condamnée, la balle est à présent dans le camp d'Orange, qui, a priori, ne pourra former de pourvoi en cassation contre ce nouvel arrêt, dans un délai de deux mois, qu'à moins de trouver un fondement qui ne soit pas lié à l'arrêt initialement « cassé » par la haute cour. En tout cas, cela ne pourra pas être sur le point de droit litigieux déjà tranché : une violation de licence, y compris libre, est bien un délit de contrefaçon.
À ce jour, ni Orange ni Entr'ouvert n'ont communiqué sur la décision.
Créé par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, l'indice de réparabilité est censé être progressivement remplacé par un indice de durabilité. Afin de lui donner corps, différents textes réglementaires ont été préparés, dont un arrêté relatif aux « téléphones mobiles multifonctions »1. Ce dernier a finalement été abandonné par l'État français suite à un avis circonstancié de la Commission européenne.
Dans le but de mettre en œuvre un indice de durabilité, un projet de décret et plusieurs projets d'arrêtés avaient été élaborés et soumis à consultation en 2023. L'April y avait contribué, rappelant que ce n'est que par une juste prise en compte des logiciels libres et de leurs modèles de développement que l'on pourra résoudre les problématiques d'obsolescence logicielle. Problématique par ailleurs trop secondaire dans les textes élaborés, quoique présente, par rapport aux considérations plus matérielles.
Cet indice de durabilité, du moins en ce qui concerne les « téléphones mobiles multifonctions », ou ordiphones2, restera finalement lettre morte. Le 27 octobre 2023, par un avis circonstancié, la Commission européenne a refusé l'arrêté « relatif aux critères, aux sous-critères et au système de notation pour le calcul et l'affichage de l'indice de durabilité des téléphones mobiles multifonctions », jugé incompatible avec le règlement (UE) 2023/1669, en vigueur depuis le 20 septembre 2023, sur « l’étiquetage énergétique des smartphones et des tablettes ». Elle y exprime également des réserves quant au décret et aux autres arrêtés.
Dans ces conditions, la France a notifié à la Commission, en février 2024, l'abandon de l'arrêté relatif aux « téléphones mobiles multifonctions », et précise qu'elle transmettra les autres textes finalisés à la Commission.
L'enregistrement vidéo de la conférence La vérité sur la blockchain que j'ai donnée lors du festival Capitole du Libre 2023 le samedi 18 novembre a été mise en ligne sur YouTube :