[mediapart.fr] A-t-on besoin d'une nouvelle loi sur l'économie numérique ?

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Le Gratuit n’est plus tabou
Cette licence a été mise en avant pour les adeptes du logiciel libre. Elle a été reprise dans le rapport de Jacques Attali avant d’être écarté par le ministre de la Culture ChristineAlbanel après les cris d’orfraie du PDG d’Universal France. Ce même PDG a oublié qu’il venait de signer avec un fournisseur d’accès internet le droit de télécharger sa musique en illimité gratuitement. Cet accord entre les deux entités d’une même entreprise, Vivendi, a été suivit d’autre. Le défaut decette offre est encore les DRM qui exclut des appareils en l’occurrence plus dela moitié des baladeurs MP3 (iPod entre autre). Elle exclut aussi ceux qui n’utilisent pas Microsoft Windows comme système d’exploitation. Autre offregratuite légale : le streaming, Orange par exemple utilise cettetechnologie pour diffuser de la musique gratuitement. Il s’agit juste de diffuser un peu à la manière de la radio sauf que vous faites vous même laprogrammation. Ainsi on pourrait penser que l’industrie du disque a trouvé la parade du gratuit pour écouter comme ça et du payant pour ceux qui aime lamusique, en gros c’est le même principe que dans le « réel » : je teste et j’achète. Sauf que cela ne change pas grand chose pour les« pirates ». La dernière trouvaille est le forfait illimité detéléchargement.
Celui-ci revêt plusieurs formes commerciales qui vont arriver cette année. La première offre devrait être celle de Nokia qui va proposer aux acheteur d’un nouveau mobile Nokia de télécharger gratuitement (via la plateforme de téléchargement maison OVI) pendant un an les titres du catalogues que les maison de disque ont bien voulu donner. Apple, après avoir rappelle à maintes reprises répété son attachement au modèle qu’il a instauré par la voix de son PDG, pourrait proposer l’accès d’iTunes en illimité contre une surtaxe de 100$ (en gros avec le taux de conversion appliqué à Cupertino 100€) sur son iPod. Ces deux systèmes seront certainement gavés de DRM (ceux de Microsoft pour Nokia et ceux d’Apple pour iTunes) et donc limitera le consommateur. Rappelons tout de même que des maisons de disques sont très frileuse et la première d’entre elle Universal, la filiale de Vivendi. Mais d’autre maison disque veule faire bouger les lignes à l’image de la Warner. Le départ de Madonna a marqué le tournant.La Warner, via la voix de son dirigeant a toujours été atypique. La Warnerne serait pas contre l’idée d’une taxe de 5$ pour que l’on puisse télécharger les titres de leur catalogue. Ce type de taxe aurait pour conséquence de doublé le revenu actuel des maisons de disque, de quoi révolutionner l’industrie du disque. Selon Jim Griffin, l’homme qui réfléchit au futur de la Warner, cette taxe a aussi pour but de transformer l’industrie, selon lui les maisons de disques ne vendront plus de produit maisun service.
On peut aussi ajouter le lancement par le groupe de Ruppert Murdoch via sa filiale MySpace d’une plateforme de musique avec le concours des plus grosses majors (Universal,Sony-BMG, Warner et EMI). Il y a aura de la musique gratuite avec de la pub et de la musique payante (garanti sans DRM).
Avec toutes ces évolutions, on se demande bien pourquoi la France s’obstine à faire une loi déjà condamnée par le parlement Européen, refusé par les partenaires européens (Le gouvernement s’estfermement opposé aux principes français les qualifiant de liberticide). Le gouvernement veut-il faire une loi de circonstance pour faire plaisir aucopain, comme la future loi Johnnyqui prolonge la propriété intellectuelle pour que Johnny Hallyday ne perde pas l’argent des titres de sa jeunesse qui devaient tomber dans le domaine public. La vraie question est surtout pourquoi doit-on aider les maisons de disque responsable de leurs propre sort en regardant le train passé. Le vrai problème est le cinéma et la télévision sauf que ceux-ci ne veulent pas attendre le désastre.
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