Roma Semplice - Mairie de Rome et le logiciel libre

Flavia Marzano

Titre : Le travail dell'Assessorato Roma Semplice [mairie de Rome] sur le logiciel libre
Intervenante : Flavia Marzano, conseillère municipale - Roma Semplice
Lieu : Rome
Date : Octobre 2017 - Linux Day
Durée : 2 min 44
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Licence de la transcription : Verbatim
NB : Transcription et traduction réalisées par nos soins.
Les positions exprimées sont celles des intervenants et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

Descrizione

Dalla Delibera di Giunta di ottobre 2016 alle centinaia di istallazioni di LibreOffice nelle postazioni dei dipendenti capitolini, continua il lavoro dell'Assessorato Roma Semplice sul software libero.

Trascrizione

Siamo in ottobre. Un anno fa, esattamente un anno fa abbiamo fatto la prima delibera di adozione del software libero per il comune di Roma. Quindi Roma Capitale si è data una delibera di indirizzo in cui suggerisce a tutte le strutture che acquisiscono software di verificare prima se è possibile adottare soluzioni libere.

Abbiamo iniziato poi con uno studio, con una ricognizione sulla situazione dell’esistente in termini di software, di licenze all’interno dell’ente con una relativa roadmap per capire come fare la transizione.

Non abbiamo la presunzione di riuscire a fare lo switchoffing in 24 ore ma neanche probabilmente in 24 mesi. Però la strada è segnata ed è questo che a noi interessa. Vogliamo cominciare a lavorare nella direzione giusta.

Per chi fa domande se lo facciamo per risparmio, la risposta è no, quantomeno non come prima motivazione. La motivazione principale è che non vogliamo essere ricattatili dai fornitori quindi niente lock-in. Vogliamo poter scegliere indipendentemente i nostri fornitori, vogliamo aver la strutture dei nostri dati, vogliamo essere compliant alla normativa agli articoli 68 e 69 del codice dell’amministrazione digitale che chiedono esplicitamente di adottare soluzioni libere là dove è possibile e motivare se non lo è. Quindi in questa direzione stiamo andando.

Nella consapevolezza appunto delle difficoltà si parla di cultura digitale. Abbiamo avviato la formazione per i nostri dipendenti, abbiamo avviato un questionario per capire quali sono le loro competenze, di che cosa si può essere bisogno e sopratutto abbiamo avviato l’iter di una comunità dei dipendenti di Roma Capitale che sono quasi 24 000 mila. Sono certa che di 24 000 mila il 10 % al meno è fantastico e tecnologico e sono 2400. Mettiamo pure anche solo il 10 % di questi, quindi 240 hanno voglia e passione di condividere le loro competenze, fossero anche solo la metà, un centinaio di dipendenti del comune di Roma che si mettono a disposizione dei loro colleghi per fare comunità e innovare nella direzione giusta che è quella del sofware libero, secondo noi ci possiamo riuscire.

Ad oggi abbiamo installato 800 licenze LibreOffice sui nostri computer. È partita l’installazione. Nel tempo arriverà ovviamente ovunque, senza per ora togliere altre licenze in maniera da dare proprio il tempo anche di adattarsi, di capire le differenze, le difficoltà. La strada è segnata. Vediamo dove saremo l’anno prossimo a quest’ora. Grazie.

Traductions

Description

De la délibération du conseil municipal en octobre 2016 aux centaines d’installations de LibreOffice sur les postes de travail des employés, le travail de la section Roma Semplice sur le logiciel libre se poursuit.

Transcription

Nous sommes en octobre. Il y un an, tout juste un an, nous avons approuvé la première délibération d’adoption du logiciel libre pour la mairie de Rome. Donc Rome Capitale, conformément à la décision qui résulte de cette délibération, suggère à toutes les structures qui acquièrent des logiciels de vérifier d’abord s’il est possible d’adopter des solutions libres.

Nous avons commencé par l’étude, l’examen de la situation, de l’existant en termes de logiciels, de licences, au sein de l’organisme avec une roadmap correspondante pour comprendre comment faire la transition.

Loin de nous la prétention de réussir à faire le switchoffing [la migration] en 24 heures, ni même, probablement, en 24 mois. Cependant la voie est tracée et c’est cela qui compte pour nous. Nous voulons commencer à travailler dans la bonne direction.

À ceux qui nous demandent si notre objectif est celui de faire des économies, la réponse est non, en tout cas ce n’est pas la première raison. La motivation principale est que nous ne voulons pas nous soumettre au chantage des fournisseurs, donc aucun lock-in[enfermement technologique, souvent dû à des formats propriétaires, NdT]. Nous voulons pouvoir choisir nos fournisseurs de manière indépendante, nous voulons disposer de la structure de nos données, nous voulons être compliant à la loi [respectueux de la loi], aux articles 68 et 69 du code de l’administration numérique qui demandent explicitement d’adopter des solutions libres partout où c’est possible et de motiver les raisons lorsque cela ne l’est pas. Nous nous dirigeons donc dans cette voie.

Nous sommes conscients des difficultés, nous parlons de culture numérique. Nous avons mis en œuvre la formation des personnels, nous avons envoyé un questionnaire pour comprendre à la fois quelles sont leurs compétences, évaluer les besoins nécessaires, et surtout, nous avons lancé le processus pour créer la communauté de Rome Capitale composée actuellement de 24 000 employés. Je suis certaine que de ces 24 000, 10 %, donc 2400 au moins, sont très bien formés à ces technologies. Admettons que seulement la moitié de ces 10 %, donc 240 personnes, aient l’envie et la passion de partager leurs compétences ; fussent-ils seulement la moitié, avec une centaine d’employés de la mairie de Rome qui se mettent à disposition de leurs collègues pour faire communauté et innover dans la bonne direction qui est celle du logiciel libre, nous pensons qu’il est possible de réussir.

À ce jour, nous avons installé 800 suites LibreOffice sur nos ordinateurs ; ce déploiement est en cours. Avec le temps la suite sera installée partout, évidemment, sans supprimer pour l’instant les autres produits, de manière à donner vraiment le temps de s’adapter, de comprendre les différences, les difficultés. La voie est tracée. L’année prochaine à cette même époque nous verrons où nous en sommes. Je vous remercie.