Revue de presse de la semaine - Décryptualité du 23 septembre 2019

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Titre : Décryptualité du 23 septembre 2019 - Revue de presse de la semaine
Intervenants : Manu - Luc
Lieu : April - Studio d'enregistrement
Date : 23 septembre 2019
Durée : 14 min
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Revue de presse pour la semaine 38 de l'année 2019
Licence de la transcription : Verbatim
Illustration : Newspapers in black and white, Jon S, Flickr - Licence Creative Commons CC BY 2.0
NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Description

Une revue de presse à l'ancienne, le tour d'horizon des sujets de la semaine.

Transcription

Luc : Décryptualité.

Voix off de Nico : Le podcast qui décrypte l’actualité des libertés numériques.

Luc : Semaine 38. Salut Manu.

Manu : Salut Luc.

Luc : Cette semaine nous ne sommes pas d’accord.

Manu : Eh non ! Le sujet est bien trop chaud.

Luc : Il y a un sujet extrêmement polémique et je pense que c’est pour ça qu’on devrait le traiter, mais tu n’es pas d’accord. Tu penses qu’il ne faut pas qu’on lui donne plus d’importance que ça. Du coup on va se faire une revue de presse à l’ancienne.

Manu : Oui.

Luc : En prenant un peu plus de temps sur chaque article.

Manu : On en a six.

Luc : On pourra quand même parler de notre sujet un petit peu rapidement ?

Manu : Oui, parce qu’il y a des trucs internationaux qui sont pertinents.

Luc : Next INpact, « Qwant : en finir avec l'omerta », un article de Jean-Marc Manach.

Manu : C’est un sujet que je n’ai pas trop suivi. Qwant c’est l’entreprise qui fait un moteur de recherche français, bien franco-français, mis en avant par les administrations notamment.

Luc : Son objectif c’est devenir européen. Mais en tout cas, effectivement, ils ont beaucoup communiqué ces dernières années en disant « nous on va faire un super moteur de recherche et on va respecter vos données personnelles. »

Manu : Nicolas était plutôt fan, je ne sais pas s’il l’est encore avec l’actualité.

Luc : Il faudra lui demander la prochaine fois qu’il vient. Il les avait rencontrés et, de fait, Qwant avait rencontré beaucoup de gens qui sont actifs dans les communautés pour parler de leur projet et donner envie et effectivement ça donnait envie. Mais cet été il y a des affaires qui sont sorties, en tout cas des articles, ça s’est fait sur plusieurs étapes. Premièrement Qwant a un plus ou moins concurrent, quelqu’un qui avait un projet de métamoteur, donc ce n’est pas un moteur complet comme Qwant, c’est, en gros, un portail qui va anonymiser les demandes, aller faire des requêtes sur plusieurs autres moteurs et agréger tout ça.

Manu : Comme DuckDuckGo1.

Luc : Voilà. Et la personne qui gérait ce métamoteur critiquait beaucoup Qwant en disant qu’il faisait beaucoup d’esbroufe et que ce qu’il proposait n’était pas ce qu’il prétendait faire.

Manu : Il me semble qu’il était aussi assez mécontent des aides de l’État ou des collectivités qui étaient données à Qwant et qui n’allaient pas dans son entreprise.

Luc : Effectivement, parce que Qwant a quand même bien réussi à vendre son projet qui est enthousiasmant.

Manu : Ils sont très bons communicants, ils ont embauché Tristan Nitot qui va maintenant les diriger, donc la communication ça marche bien.

Luc : Ils ont également récupéré Guillaume Champeau qui est un ancien journaliste. Dans l’histoire, cette personne qui avait son métamoteur les prend en grippe, étudie le fonctionnement, fait appel à un huissier pour qu’il constate qu’en fait leur index, donc là où sont enregistrées les références.

Manu : Tout Internet en fait.

Luc : Voilà ! Est bloqué en 2017 et que la plupart des recherches aboutissent sur des pages qui ne dépassent pas 2017.

Manu : C’est un bug d’après Qwant et ils l’ont admis. Ils ont dit que c’était en coordination avec Microsoft qui avait des vieux fichiers.

Luc : Une des choses qui avait fait un peu grincer des dents c’est qu’ils avaient dit qu’ils faisaient un partenariat avec Microsoft, tout ça parce que ça demande évidemment beaucoup de ressources d’aller intégrer Internet, d’aller visiter les pages pour voir ce qu’il y a dessus. Mais en même temps, quand on dit qu’on veut respecter les données des gens et qu’on va faire un partenariat avec Microsoft, ça coince un petit peu ! L’autre truc c’est que, d’autre part, ils ont fait un procès à la personne qui les attaquait avec des preuves, mais ils ne l’ont pas attaquée sur de la diffamation en disant que ce qu’elle disait était faux. Le tribunal a estimé que c’était un concurrent mais qu’en gros c’était de l’acharnement, du dénigrement et, du coup, cette personne s’est fait condamner.

Manu : Il y a quand même eu des conséquences à ces discussions, on va dire, et notamment dans les médias.

Luc : Derrière, des journalistes se sont intéressés, notamment des journaux importants comme Le Canard enchaîné ou Médiapart et Jean-Marc Manach qui est un journaliste spécialiste sur l’information, la sécurité et ce genre de choses, qui a rejoint très récemment Next INpact, s’est penché sur la question et a commencé lui-même par passer une quinzaine de jours à étudier les pages de Qwant et lui-même a retrouvé des tas de pages qui étaient coincées en 2017 et sur un périmètre bien plus large que ce qui avait été constaté initialement. Il a fait cette étude bien après que la première accusation ait été portée, ce qui semblerait indiquer que ce n’est pas juste un petit bug, sachant que si on se dit qu’on ne s’est pas aperçu qu’on était bloqués en 2017, c’est quand même un peu louche, ce n’est pas un détail !

Manu : Ceci dit c’est un bug et en soi tu peux l’admettre, l’accepter, le corriger, mais ça a donné d’autres choses.

Luc : C’est Qwant qui dit que c’est un bug. Il y a de gros doutes là-dessus. Il y a quand même cette idée qu’ils auraient, en gros, ce qu’on appelle un POC, un proof of concept, c’est-à-dire une sorte de proto, un machin comme ça, dans lequel ils ont mis des données en brut, qu’ils ont copiées, et qu’ils n’ont pas les moyens de remettre tout ça à jour, que ce n’est pas encore prêt.

Manu : Donc leur moteur de recherche ne serait pas un moteur de recherche réel !

Luc : Tout à fait. Donc cet article a fait beaucoup de bruit. Dans la foulée, il y a eu un article toujours sur Next INpact relatant des informations données par des salariés qui disaient que ça se passait extrêmement mal dans la société.

Manu : En interne.

Luc : En interne, que le projet n’avançait pas, etc. Le patron de Qwant, qui a la réputation d’être assez colérique, a donné une assez mauvaise image de tout ça, la série d’articles ne lui a évidemment pas plu et Next INpact vient de publier un très long article où ils redonnent tous les éléments de communication qu’il y a eus pour montrer qu’ils ont subi des pressions et qu’il y a eu beaucoup d’agressivité et de pression dans cette affaire-là. Donc ça prend pas mal d’ampleur, c’est vraiment une des grosses affaires de la semaine.

Manu : Le nouveau directeur est Tristan Nitot.

Luc : Directeur général.

Manu : Directeur général. Je pense que c’est quelqu’un de très bien . Je suppose que ça va mieux se passer avec lui, peut-être qu’il va falloir écarter le président, malheureusement.

Luc : Le président est la personne qui est, semble-t-il, pas mal décriée. Il y a quelqu’un qui a été dégagé dans l’affaire, qui était l’ancien directeur général et, selon les informateurs de Next INpact qui sont à l’intérieur de la boîte, c’est le seul qui essayait de faire marcher les choses correctement qui a été dégagé. Ils disent que Tristan Nitot est un communiquant, or là il occupe un poste de directeur général et que, au final, il est là pour communiquer. On verra ce que cette affaire va donner, mais ça fait des étincelles.
ZDNet France, « La dépendance des autorités allemandes à Microsoft pose question », un article de Cathrin Schaer.

Manu : Ça reparle encore de Microsoft. C’est clair qu’ils sont beaucoup dans la revue de presse, c’est une des entreprises les plus grosses du monde, donc il y a une logique. Là c’est leur position de fournisseur et de fournisseur dominant d’un État qui pose question. L’État se demande si vraiment cette dépendance est bonne.

Luc : Et ce n’est pas la première fois qu’en Allemagne on remet en cause cette dépendance sachant que Microsoft, comme beaucoup d’entreprises, s’est orientée vers les services avec Office 365.

Manu : Donc tout ce qui est informatique en nuage !

Luc : Tout à fait. Avec les données qui ne sont même plus sur les ordinateurs, donc on a beaucoup de dépendance avec des abonnements, donc ça peut être très difficile d’en sortir.

Manu : On en avait parlé pour l’Éducation nationale où ils se rendaient compte que toutes les informations n’étaient plus en Allemagne et que ça posait problème.

Luc : Slate.fr, « Le gouvernement américain tente de saisir les recettes du livre de Snowden », un article de Claire Levenson.

Manu : Snowden c’est un lanceur d’alerte, installé en Russie parce qu’il a lancé des alertes contre la NSA en Amérique.

Luc : Voilà ! Et c’est à peu près le seul coin où il a pu se réfugier.

Manu : Là il vient de sortir un livre. Chose amusante, ce livre qui est sorti, qui est en vente, ne marchait pas super bien, dans les 40 premiers, 50 premiers.

Luc : Ce qui est quand même déjà bien !

Manu : Oui, mais pas si bien que ça, eh bien là il vient d’être boosté place numéro 1 des ventes grâce au département d’État américain qui l’a attaqué, qui a voulu l’interdire.

Luc : Voilà. Et prendre le pognon, manifestement, puisqu’il voulait saisir les recettes puisque Snowden est considéré comme un traître et le pire des criminels ; lui prendre son argent c’est absolument vital ! En tout cas ça a mis le livre sur le devant de la scène et manifestement plein de gens ont voulu voir ce qu’il y avait dans le bouquin.

Manu : Voir ce qu’il y avait dans le livre. On en parle beaucoup. C’est l’effet Flamby ; quand on éclate un Flamby eh bien il y a en partout et là, je pense que l’État américain se rend compte que ce n’est pas la bonne stratégie.

Luc : Ligue des droits de l’homme, « La LDH soutient le film LoL - Logiciel libre, une affaire sérieuse de François Zaïdi ».

Manu : La Ligue des droits de l’homme c’est plutôt du lourd, une ONG digne de ce nom, et là ça fait plaisir, ils soutiennent un documentaire plutôt intéressant — on est allé le voir ensemble — et on peut espérer que ce documentaire va être mis en avant un peu partout dans le monde, avant qu’il soit mis en Libre à un moment donné, dans un futur proche. On attend qu’il soit diffusé, passe notamment sur les grandes chaînes de télévision.

Luc : On espère.

Manu : On espère. On croise les doigts.

Luc : Silicon, « Open source : GitHub rassure la communauté face aux restrictions commerciales américaines », un article de Clément Bohic.

Manu : Finalement on reparle encore de Microsoft, indirectement, parce que GitHub, l’endroit où beaucoup de logiciels libres sont développés, appartient à Microsoft qui l’a racheté il y a quelques mois.

Luc : Ce qui avait beaucoup fait râler.

Manu : Ça fait encore râler parce qu’il y a des conséquences à tout cela, c’est que dans la guerre commerciale entre le Chine et les États-Unis, déclenchée par Trump, eh bien cette plateforme de développement est en jeu, elle est en question parce que Trump demande à ce que les entreprises américaines ne travaillent plus avec les entreprises chinoises. Or, beaucoup des clients des entreprises américaines sont en train de se barrer, ils sont en train de voir que leur dépendance n’est pas obligatoire.Ils peuvent se passer…

Luc : C’est qu’ils n’ont pas le choix puisqu’on leur interdit d’utiliser les systèmes d’exploitation de Microsoft ou d’autres, c’est pareil pour Android, ils disent : « Il nous faut une alternative ». Ils ne vont pas cesser leur activité, ils ont un marché intérieur qui est suffisamment important pour pouvoir s’en sortir. Au final, peut-être que cette guerre commerciale revient à se tirer une balle dans le pied pour l’industrie américaine parce qu’ils forcent des acteurs majeurs à l’étranger à se passer d’eux.

Manu : Leurs clients.

Luc : Oui. À trouver des solutions alternatives.

Manu : Et quand tu es le seul fournisseur d’un client et que le client se rend compte de sa dépendance, eh bien tu lui apprends, tu le forces à changer et effectivement, je pense que les entreprises américaines se rendent compte du problème, Microsoft notamment, Microsoft qui essaie de faire en sorte que Huawei puisse continuer à lui acheter des produits. Il y a une vraie problématique, c’est un fusil à un coup qui vient d’être déclenché par Trump.

Luc : Et il s’est vraiment tiré dans le pied.

Manu : Exactement. Ça va être vraisemblablement très négatif pour l’industrie américaine à long terme.

Luc : Luc : Le Monde.fr, « Richard Stallman, précurseur du logiciel libre, démissionne du MIT et de la Free Software Foundation ». Voilà l’article qui, pour moi, aurait mérité la totalité de l’émission. C’est évidemment un séisme dans le monde du logiciel libre. Richard Stallman, on le rappelle, c’est le gourou du logiciel libre, il était de ceux qui ont porté le mouvement dès le début.

Manu : Il a créé la notion même de logiciel libre.

Luc : Voilà. Il a formalisé le principe avec cette logique qui est extrêmement forte d’avoir à la fois des principes philosophiques, des outils juridiques et du code qui tourne, donc de passer de l’idée à la pratique et de couvrir toute la gamme. Il est à la tête de la FSF depuis les années 80.

Manu : La FSF, c’est ?

Luc : La Free Software Foundation2, l’association américaine libriste par excellence. Ce qui l’a amené à démissionner c’est un scandale lié à l’affaire Epstein de façon assez étrange.

Manu : Ça touche le MIT, l’université où il est hébergé.

Luc : Était.

Manu : Où il était hébergé, effectivement. Dans cette université il y a eu de l’argent qui venait de Epstein en douce. Il y a eu des contacts entre un des directeurs de labo, Marvin Minsky, et Epstein. Il a été invité à certaines soirées.

Luc : Il était sur son île magique, je crois.

Manu : Oui, une île sympathique, effectivement, où on était très bien accueilli, trop bien accueilli, et accueilli de manière illégale parce qu’il y avait notamment des jeunes filles mineures. Marvin Minsky a été mis en cause. Il se trouve qu’il est mort depuis. Epstein aussi est mort, suicidé en prison. Marvin Minsky était attaqué de toutes parts ; l’université, le MIT, était attaquée de toutes parts. Stallman a voulu le défendre sur des mailing-lists internes.

Luc : Les infos ont fuité donc il s’est fait attaquer. Une chose c’est que ses propos ont été déformés dans pas mal de médias. L’article du Monde est précis là-dessus, donc s’il y en a un à lire, et on vous engage vraiment à le lire pour vous faire une idée par vous-même, parce qu’on ne va pas se lancer pour savoir si Stallman avait raison ou pas, à chacun de se faire son opinion, mais ne lisez pas n’importe quoi, parce qu’il y a notamment 20 Minutes qui a raconté des mensonges. Lisez l’article du Monde qui est bien fait. Si vous lisez en anglais il y a également les mails de Stallman qui sont disponibles puisqu’ils ont été rendus publics.

Manu : Il y a une grosse erreur qui a été faite c’est que Stallman défend son ami Marvin Minsky, défend la mémoire de son ami et effectivement, les journaux à scandale ont dit qu’il défendait Epstein. C’est ça la plus grosse erreur de toutes.

Luc : Au sein même du monde du logiciel libre, Stallman n’a jamais fait l’unanimité. Tout gourou qu’il était il y a des tas de gens qui ne l’aimaient pas. C’est un type avec une personnalité très difficile et il était loin de faire l’unanimité. Cette affaire-là l’a amené à démissionner. Aujourd’hui la communauté est divisée entre ceux qui disent « bon débarras, je n’ai jamais lu le saquer, etc. », et ceux pour qui c’était un modèle et qui le regrettent.

Manu : Moi je le regrette. Effectivement je trouve ça dommage de partir en plus sur ce genre d’histoire idiote, complètement idiote, mais, au moins, il part en ayant tenté de défendre un ami. Je vais y prendre une certaine consolation.

Luc : Moi je ne sais pas. Je fais plutôt partie des gens qui n’avaient pas d’admiration particulière pour Stallman. Il a fait des choses très bien. Après ça, effectivement, je ne veux pas me lancer là-dedans surtout que ça y est il est parti, il a démissionné. Moi je trouve dommage qu’un mouvement repose sur un leader charismatique. Ça aurait pu être un mec très bien, le simple fait qu’il y ait un leader charismatique qui soit incontournable est quelque chose qui me pose problème. De fait, en lisant l’article, je trouve qu’il y a plein de choses très contestables dans ce qu’il dit. Est-ce que ça méritait une démission ou pas ? Au final c’est trop tard, de toute façon c’est fait. Ce que je trouve intéressant maintenant c’est qu’est-ce qui va se passer ? Stallman était là depuis très longtemps, il avait un poids énorme. Il y a des choses qui se sont faites grâce à lui. Il y a peut-être des choses qui ne se sont pas faites parce qu’il était là. Est-ce qu’un leader ou d’autres leaders vont reprendre le flambeau et est-ce que ça va amener de nouvelles choses ? Est-ce que le monde du logiciel libre va au contraire plutôt décliner et que, n’étant plus porté par Stallman, va se diluer ? Ce sont des choses auxquelles je ne sais pas répondre, mais, en tout cas, qui sont intéressantes à surveiller.

Manu : Clairement il représentait le mouvement de la philosophie libre. Il avait une rigueur qui lui était reprochée régulièrement, une rigidité pour certains et plutôt une solidité pour d’autres et là on pourrait s’attendre à ce que l’open ressource reprenne du poil de la bête, quelque part, donc le côté pragmatique, on va dire, qui a toujours été important dans la communauté.

Luc : Pour moi l’open source, le mouvement, va très bien. L’OSI [Open Source Initiative] est effectivement assez discrète, mais c’est aussi parce que l’open source est dirigé aujourd’hui par IBM, Microsoft et toutes ces grosses boîtes-là, donc le mouvement a atteint son objectif, il n’a plus besoin d’exister. En revanche, la défense des libertés, la défense de l’utilisateur, le partage du savoir, etc., on est encore très loin d’y être et il y a beaucoup de boulot.
J’espère que cette affaire regrettable – parce que c’est un peu merdique malgré tout, même si on n’a pas d’admiration pour Stallman – nous emmènera vers quelque chose de meilleur. Si j’avais un message à passer, c’est « arrêtez de vous taper dessus, c’est fait ! C’est bon c’est fini. La question c’est qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »

Manu : Sur ce je te dis à la semaine prochaine.

Luc : À la semaine prochaine. Salut tout le monde.