[01net.com] Smile compare les progiciels de gestion open source

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Emergents il y a encore quelques années, les progiciels de gestion intégrés (PGI) open source constituent désormais une alternative crédible aux logiciels propriétaires, en tout cas pour certains types de projets. La société de service Smile vient de réaliser un livre blanc qui analyse et compare en détail six logiciels jugés parmi les plus importants sur le marché français.
Des solutions rodées et riches en fonctions
Au sein de cette présélection, trois retiennent particulièrement l'attention du prestataire : Openbravo, Open ERP (anciennement Tiny ERP) et Neogia. Le premier est un dérivé espagnol du logiciel pionnier Compiere. Il combine un socle technique bien rodé avec une communauté particulièrement active. Le second a été initié par une société belge et fait preuve de la plus grande richesse fonctionnelle tout en utilisant les technologies les plus modernes. D'origine française, le troisième s'appuie sur un modèle strictement communautaire, contrairement aux deux premiers qui ont été initiés par des sociétés particulières. Il est particulièrement indiqué pour des développements spécifiques.
En revanche, Smile place en second plan les solutions Compiere et ERP5, qui ont pourtant une plus grande renommée. Dans les deux cas, le prestataire juge la dynamique communautaire insuffisante. « Compiere est publié sous licence open source, mais ne dispose d'aucune communauté. ERP5 dispose d'une communauté légèrement plus vivante », constate Raphaël Valyi, expert technique chez Smile et auteur du livre blanc. Quant au projet Adempiere, un autre dérivé de Compiere, il ne semble pas assez fiable aux yeux de Smile, aucun développement d'envergure n'ayant été entrepris récemment.
Un bémol : la comptabilité et les transferts EDI
Smile ne fait pas l'apologie du libre, mais indique clairement dans quels cas les PGI open source sont les plus adaptés. « Le coeur de cible reste les PME de moins de 200 personnes. L'open source est particulièrement indiqué si le client a besoin de développements fonctionnels spécifiques », explique Raphaël Valyi.
Deux grands freins subsistent néanmoins au développement des PGI open source. Sur le plan de la comptabilité, les logiciels libres ne sont pas certifiés NF, contrairement à la plupart des logiciels propriétaires. Par ailleurs, ils ne supportent pas les transferts EDI, qui sont encore très présents dans le monde français de la gestion informatique. »

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