Pour les lecteurs pressés retenez que LA grande nouveauté de la V2 est la gestion des calc (xlsx, ods,…)
Pour rappel : LOTemplate est un générateur de documents sous licence AGPL v3 qui permet de créer des documents (ODT, DOCX, ODS, XLSX, PDF, …) à partir d'un document modèle office et d'un fichier json pour les données. Cela devrait intéresser toute personnes qui a déjà essayé de générer du doc/odt ou excel/calc à partir de son code.
LOTemplate offre des caractéristiques permettant une intégration simple dans tout projet et permettre la gestion de modèle de document a partir de modèle office :
Intégrer LOTemplate c'est permettre à un utilisateur lambda de partir de ses documents office pour intégrer ses modèles dans l’application sans avoir à maîtriser des technologies spécifiques et complexes.
Pour aller plus loin vous trouverez dans la documentation :
Et surtout n’hésitez pas à l’utiliser, faire vos retours et bien sûr contribuer.
Télécharger ce contenu au format EPUBCommentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive (qui s’adapte à la taille de l’écran).
À chaque métier/contexte son modèle Scenari :
Libre à vous ! est l’émission de radio proposée depuis 2018 par l’April sur la radio Cause Commune, « la voix des possibles ». L'émission est diffusée chaque mardi de 15h30 à 17h00 sur 93,1 MHz en Île‐de‐France et simultanément sur le site web de la radio. Le podcast et la transcription sont disponibles après la diffusion.
Nous proposons un questionnaire pour connaître l'auditorat de notre émission de radio. Vos réponses à ce questionnaire sont très précieuses pour nous : elles nous permettront d'évaluer l'impact de notre émission et de mieux vous connaître. De votre côté, ce questionnaire est une occasion de nous faire des retours.
Vous pouvez répondre au questionnaire en cinq minutes.
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Le 12 mai 2025 a eu lieu l’assemblée générale de l’association LinuxFr (couvrant statutairement la période du 1ᵉʳ octobre 2023 au 30 septembre 2024). C’était aussi l’occasion de discuter des activités ne relevant pas directement de l’association, mais de la vie du site LinuxFr.org : c’est‑à‑dire y compris de bénévoles ou contributeurs non membres de l’association, sur une période comprise entre la période couverte lors de l’assemblée précédente et le jour de l’assemblée.
Les membres de l’association étaient statutairement convoqués, et les membres de l’équipe de modération, d’animation de l’espace de rédaction et de maintenance, ainsi que la présidente de l'April.
Le compte‑rendu complet est fourni en lien. Voici un résumé des thèmes abordés :
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Dans le cadre des 20 ans de Fedora-fr (et du Projet Fedora en lui-même), Charles-Antoine Couret (Renault) et Nicolas Berrehouc (Nicosss) avons souhaité poser des questions à des contributeurs francophones du projet Fedora et de Fedora-fr.
Grâce à la diversité des profils, cela permet de voir le fonctionnement du Projet Fedora sous différents angles pour voir le projet au-delà de la distribution mais aussi comment il est organisé et conçu. Notons que sur certains points, certaines remarques restent d’application pour d’autres distributions.
N’oublions pas que le Projet Fedora reste un projet mondial et un travail d’équipe ce que ces entretiens ne permettent pas forcément de refléter. Mais la communauté francophone a de la chance d’avoir suffisamment de contributeurs et des contributrices de qualité pour permettre d’avoir un aperçu de beaucoup de sous projets de la distribution.
Chaque semaine un nouvel entretien sera publié sur le forum Fedora-fr.org, LinuxFr.org et le blog de Renault.
L’entretien du jour concerne Robert-André Mauchin (pseudo eclipseo), empaqueteur du Projet Fedora en particulier concernant l’écosystème Go et Rust.
Bonjour Robert-André, peux-tu présenter brièvement ton parcours ?
Hello,
Je suis Robert-André, aka eclipseo ou zebob sur Internet, né en janvier 1984, un millenial donc.
Mon parcours en informatique commence dans les années 90 avec le PC professionnel de mon père, un Amstrad PC 1512 avec 20 MB de RAM, 2 lecteurs de disquette 5 1/4 et une variante de CP/M de Gary Kidall appelée DOS Plus. Il avait aussi une interface graphique appelée GEM Desktop. On avait aussi une console appelée Alice fabriquée par Matra Hachette où je m’amusais à faire des scripts Batch.
Ensuite on a eu un 386 avec MS-DOS, puis un Cyrix 6x86 avec Windows 95. Je cherchais à bidouiller dessus, voir ce qu’on pouvait faire avec Windows, etc. Mais le Cyrix 6x86, c’est lent par rapport à un Intel ou futur AMD K6 de l’époque, j’avais envie de tester d’autres trucs pour voir si on pouvait avoir de meilleures performances autrement. Bref, j’étais dans la campagne, sans Internet ou sans boutique informatique proche (pour les particuliers tout du moins). Mais on avait un tabac qui vendait des magazines informatiques.
Mon magazine favori de l’époque était PC Team, édité par Posse Presse. En parallèle, j’écoute une émission quotidienne à la radio avec Francis Zegut (d’où le zebob sur IRC à l’époque) et Arnaud Chaudron appelée //Plug-In, dédiée aux « nouvelles technologies ».
Principalement dédié aux jeux vidéo, mais avec un Cyrix 6x86 on ne va pas loin. Par contre il y avait de la bidouille, plein de shareware de logiciels et parfois on y mentionnait un truc appelé Linux. Ensuite j’ai acheté de temps à autre des magazines spécialisés Linux (je ne saurais dire spécifiquement lesquels à l’époque) qui contenaient des CD avec des distributions. J’ai testé les trucs de l’époque, Debian, Redhat, Mandrake, Corel Linux, Suse. Jamais Slackware néanmoins. Je ne suis jamais resté dessus longtemps, juste pour tester, voir comment ça se configure, le système de fichiers, etc. La grosse galère c’était pour configurer X, je crois que j’avais une S3 Trio 64V à l’époque. Ensuite pour configurer le modem 56K.
Je reviens ensuite à Linux dans les années 2000. J’ai déménagé dans une vraie ville, dans un appartement qui n’a pas de prise téléphonique, mais le câble. Noos, puis Numéricable à l’époque, avec des plafonds de données. Mais du coup on peut télécharger des distributions (et la presse informatique s’est un peu écroulée). Je reviens donc sous Linux avec Ubuntu Linux Warty Warthog (4.10). On a GNOME 2, c’est super plus simple qu’avant, beaucoup plus accessible, je m’investis un peu dans la communauté, je fais de la traduction de GNOME 2 en français.
J’utilise Ubuntu jusqu’à 8.04 LTS (Hardy Heron), soit 4 ans. Je commence à ne pas trop apprécier la politique de Canonical vis-à-vis de l’upstream, le fait de vouloir faire les trucs dans leur coin à leur sauce. J’ai échappé à Unity du coup, que je n’ai jamais utilisé. Je passe donc vers l’upstream Debian. Je ne saurais dire combien de temps j’y reste, mais en 2011, il se passe un truc, GNOME 3. Et j’ai beau essayer pendant plusieurs mois, ça ne colle pas pour moi. Je dois être trop traditionnel dans mon approche des environnements de bureau. J’avais déjà testé KDE avant en version 3 et c’était pas mon truc non plus, trop playskool. En parallèle, Debian commence à me courir sur le haricot aussi à cause de son inertie, c’est stable mais c’est vieux et j’ai envie de tester les nouveautés le plus tôt possible. Et faire mes propres packages Deb pour tester des trucs était super complexe pour pas grand-chose à mon avis.
Donc je cherche des alternatives. Il me faut quelque chose de simple, car je ne veux pas perdre mon temps à configurer mon OS, je veux que l’installation soit simple et que le système soit utilisable juste après. Et il me faut une distribution populaire avec une communauté derrière qui soit bienveillante. Si je me rappelle bien à l’époque, j’avais donc Fedora et OpenSUSE dans le viseur. Je ne souhaitais pas une dérivée d’Ubuntu pour les raisons sus-cités. Gentoo non, j’ai un ordinateur portable pourri, et Arch Linux il parait que c’était compliqué à l’époque.
Donc je me retrouve sur Fedora-fr, inscrit en octobre 2011 avec pour premier message si j’en crois mon profil :
Petit retour sur l’Alpha : J’ai eu quelques soucis avec l’installation. Outre qu’Anaconda ne me demandait pas ma source d’installation comme d’habitude (cf. Installation sans media), il se bloquait à la copie des paquets ; apparemment il n’aime les partitions root en btrfs. Il me semblait qu’elles étaient prises en charge depuis quelque temps pourtant. Sur l’installation de GRUB les choses ont aussi changé : j’ai plusieurs disques dur, et j’installe GRUB sur le MBR du second disque sdb. Par défaut, Anaconda me propose de l’installer sur sda. Auparavant je changeais « l’ordre des disques » dans les options pour qu’il me propose de l’installer sur sdb, mais maintenant même si je modifie l’ordre, l’option d’installation reste bloquée sur sda. J’ai dû rebooter en mode « rescue » pour corriger tout ça.
C’était l’alpha de Fedora 16.
Apparemment j’étais passé sous KDE à cette époque avec Fedora 15 :
Je suis « nouveau » sous KDE, donc je ne peux pas vraiment t’aider, mais j’avais un problème similaire sous F15 avec une carte similaire (Geforce 6150 intégrée). Plasma-desktop s’affolait à partir de quelques heures d’utilisation, je devais le tuer, et le relancer. Je ne sais pas exactement d’où ça vient mais peut-être qu’une extension est responsable.
À cette époque, suite à des soucis personnels je ne contribue plus à GNOME non plus, plus la motivation.
Je repasse sous Windows vers 2012, je me dis à l’époque, je reviendrais plus tard quand Wayland sera plus mature… Bon on est en 2024, c’est pas encore au point, mais c’est mieux.
Je reviens en 2016 sous Fedora, on peut voir dans le forum (je retrace avec vous, car c’est un peu vague les dates).
Après 4 ans de Windows, de retour sous Linux avec un nouveau laptop.
À partir de ce moment, je ne quitte plus Fedora Linux. Il y a toujours un dual boot sur ma machine. J’ai dû supprimer Windows définitivement quand Steam Proton est devenu plus que viable. Je n’ai pas le temps de jouer de toute façon et je n’utilise pas de logiciels métiers spécifiques.
Peux-tu présenter brièvement tes contributions au projet Fedora ?
Alors, dans un premier temps j’ai envisagé de revenir à la traduction pour Fedora.
Ensuite, le packaging RPM Spec, avec un seul fichier à remplir, c’est quand même beaucoup plus simple qu’un Deb.
J’ai commencé par faire des paquets pour moi, le premier : https://forums.fedora-fr.org/d/66715-intel-hybrid-driver-décodage-vp9-matériel-sous-skylakekabylake
Je suis tombé par hasard sur un post très intéressant aujourd’hui qui expliquait comment activer le décodage matériel de VP9 pour plateforme Skylake (et potentiellement encodage sur Kabylake) : https://gist.github.com/Brainiarc7/24de2edef08866c304080504877239a3 Vu que j’utilise pas mal VP9 au lieu de H.264, et que l’absence de décodage matériel sous Linux me mettait en rogne, je me suis attelé à la compilation selon les instructions données. Et donc voilà pour vous : le Intel Hybrid driver, disponible sur mon COPR : https://copr.fedorainfracloud.org/coprs/eclipseo/libva-intel-hybrid-driver/
C’est pas mal COPR quand même pour tester des trucs.
Mais j’ai voulu l’upstreamer dans la distribution, et du coup, le 30 août 2017 :
Petite mise à jour: J’ai été sponsorisé et je suis donc maintenant un empaqueteur libva-intel-hybrid-driver est dans updates-testing de F26 et bientôt dans stable. À utiliser conjointement avec libva-intel-driver de RPMFusion pour bénéficier de l’accélération de VP9.
Les premiers mois ensuite je fais pas mal de revues de paquets, on avait un énorme backlog, plusieurs milliers. Si j’en crois bugzilla :
Showing 1 to 20 of 4,803 entries
J’ai fait plus de 4,800 revues de paquets pour Fedora.
En parallèle à cette époque, je traine un peu sur les forums, Reddit, je regarde ce que les gens souhaitent que l’on peut empaqueter.
Et du coup je me retrouve avec plein de paquets à gérer.
Qu’est-ce qui fait que tu es venu sur Fedora et que tu y es resté ?
Comme expliqué plus haut, il me fallait une distribution plus à jour que Debian, avec une communauté, facile d’utilisation. Ce qui est bien aussi avec Fedora, c’est qu’on teste assez rapidement des nouvelles technologies, PulseAudio, PipeWire par exemple me viennent à l’esprit. Mais on a souvent des Change Requests pour tester le bleeding edge, ce qui est cool.
Pourquoi contribuer à Fedora en particulier ? Contribues-tu à d’autres Logiciels Libres ? Si oui, lesquels et comment ?
Alors Fedora en particulier, c’est le hasard de mon choix de distribution, c’est parce que je l’utilise que je veux l’améliorer.
J’ai précédemment contribué à GNOME en tant que traducteur.
Ensuite pour les besoins du packaging, j’envoie des patchs à tout un tas de projets divers et variés pour corriger des bugs. J’ai passé mes 15 jours de vacances débout mais à patcher 15/20 programmes pour FFmpeg 7.0.
Utilises-tu Fedora dans un contexte professionnel ? Et pourquoi ?
Non. Tous les métiers où je suis passé sont Microsoft only, Office 365, Active Directory, Hyper V. J’ai fait un petit stage dans une boite qui développait un logiciel pour les écoles tournant sous Linux, mais j’ai du y mettre court car ça ne correspondait pas à ce je devais faire durant mon stage (je faisais du bêta testing du-dit logiciel au lieu de ce qui était prévu).
Mon employeur actuel, ou tout du moins le client de mon employeur actuel pour lequel nous travaillons (ESN oblige), a apparemment débarqué une personne qui a trop parlé de Linux pendant son passage au siège. Donc ce n’est pas prévu. Les seules VM Linux qu’ils ont font tourner Prometheus.
Est-ce que tes contributions à Fedora sont un atout direct ou indirect dans ta vie professionnelle ? Si oui, de quelle façon ?
Pas à ma connaissance. Peut-être dans le futur si je trouve une boîte qui fait plus de Linux.
Tu es membre des équipes Go SIG et Rust SIG, peux-tu nous expliquer leur rôle et ce que tu y fais ? Participer à deux groupes de travail n’est pas si courant, pourquoi tu participes aux deux ? Ces deux langages sont modernes et ont des communautés très dynamiques, quels sont les défis que tu rencontres avec eux pour les inclure dans le Projet Fedora ? Ils ont aussi des infrastructures propres pour la compilation, ce qui les distingue de Python et Perl d’une part, mais aussi de C ou C++ d’autre part, penses-tu que c’est un obstacle ?
Alors oui, j’ai un peu de mal à y contribuer ces derniers temps, j’ai dû mettre mes contributions en pause.
Pour Go ça a commencé avec rclone ou micro, je ne sais plus. Go est statically linked, mais la politique de Fedora est de ne pas bundler les bibliothèques. Donc il faut empaqueter toutes les dépendances. Pour micro, j’ai dû empaqueter des dizaines de dépendances, certaines cycliques bien sûr. À l’époque avec quelques personnes on décide de se synchroniser et monter un SIG pour pouvoir mettre à jour les paquets plus facilement.
C’est toujours un gros bazar néanmoins, je n’ai pas trop le temps de mettre à jour, il y a des milliers de paquets. On utilise des outils écrits par Nicolas Mailhot qui fonctionnent avec GOPATH, alors que Go est passé avec un système de modules (go mod), mais on a perdu notre développeur de macros (Nicolas donc), donc pour l’instant on survit. Les interdépendances de paquets sont sans fin et c’est un problème pour mettre un logiciel à jour.
Rust, j’ai voulu empaqueter quelques outils en ligne de commande, j’ai été ajouté au SIG, c’est un problème similaire, même si on a pas autant de dépendances cycliques. Il y a toujours beaucoup de paquets interdépendants comme Go : tu en mets un à jour et tu as toutes les chaînes de dépendances à mettre à jour. Au moins ils utilisent Semver. Chez Go, Semver c’est plus récent, avant tu étais content si tu avais un numéro de version et pas un hash de commit à empaqueter. Du coup si l’API change et que tu mets à jour, tu peux casser plein d’autres paquets.
Oui c’est un gros gros obstacle.
Quelle valeur ajoutée de les fournir plutôt que de les importer soi-même en tant qu’utilisateur ? N’est-ce pas trop difficile de suivre le rythme de publication de Rust en particulier ?
Alors Rust, je ne suis pas attentivement. Mais le but n’est absolument pas que les utilisateurs les installent eux-mêmes. Si tu développes en Go ou en Rust tu n’installes pas les bibliothèques Go ou Rust de Fedora, leur seule utilité pour nous est de compiler le binaire final, sans qu’il y ait des failles de sécurité à cause des bibliothèques pas à jour, qui lui sera installé par l’utilisateur.
Si tu avais la possibilité de changer quelque chose dans la distribution Fedora ou dans sa manière de fonctionner, qu’est-ce que ce serait ?
On a besoin de plus de contributeurs et contributrices.
Un wiki aussi bien que celui d’ArchLinux.
On a besoin d’une forge plus complète. J’aimerais bien qu’on mette Bugzilla de côté pour Fedora et intégrer les rapports de bug à la Forge. Mais je me doute que Redhat veut garder Bugzilla, et il est très intégré à l’infra.
Le système d’emboarding des nouveaux contributeurs et contributrices n’est pas au point pour le packaging. Pas assez de gens font des revues, j’en ai fait plusieurs milliers, mais je n’ai plus le temps. On en a 500 dans le backlog.
Pour être sponsorisé, il faut qu’on puisse suivre les nouveaux contributeurs et contributrices et les aider à faire des revues. On n’a pas assez de bras pour ça, ce qui les décourage.
Et un Spin KDE Plasma mis au même niveau que Workstation avec GNOME.
À l’inverse, est-ce qu’il y a quelque chose que tu souhaiterais conserver à tout prix dans la distribution ou le projet en lui-même ?
Le bleeding edge, tester les nouvelles technologies. Matthew Miller a fait des vagues récemment en parlant d’A.I. mais il faut qu’on s’y plonge aussi pour ne pas être à la ramasse.
Le système de vote et de discussion sur les Changes Requests. L’aspect communautaire.
COPR / Koji.
RPM. Je sais que le projet pense que Silverblue, les systèmes immuables c’est le futur, avec Flatpak, etc. Mais pour moi, c’est trop restrictif parfois. Je préfère un fichier SPEC.
Que penses-tu de la communauté Fedora-fr que ce soit son évolution et sa situation actuelle ? Qu’est-ce que tu améliorerais si tu en avais la possibilité ?
Malheureusement je ne participe pas trop à la communauté Fedora, et encore moins Fedora-fr. Mes visites sur le forum ont été très peu nombreuses au fil des années. Et de manière générale, je ne suis pas très intéressé par l’internet franco-français. Je suis incapable de citer les personnalités de l’Internet français, Youtubers, Twitter et autres leaders d’opinion, de la toile française des deux dernières décennies. Je sais qu’il y a Nick de The Linux Experiment qui est Brestois, ou Adrien LinuxTricks, mais à part ça je ne connais pas grand monde.
Concernant Fedora-fr, et Fedora en général, il faudrait plus d’évangélisation, et pas seulement aux rencontres linux-linuxiennes des JdLL de Lyon. Il faudrait aller dans les endroits où on ne va pas assez. Les écoles ? Fac ? Les associations d’ordinateurs usagés ? D’aides aux personnes en difficulté ? Je ne sais pas, je n’ai pas la réponse, je ne suis pas un bon communicant.
Néanmoins, on a une carte à jouer avec Microsoft qui se tire une balle dans le pied : pubs dans le Menu Démarrer, capture d’écran de ton écran pour analyse de tes données, fin du support de Windows 10 en octobre 2025… Bien sûr, la majorité des gens ne sont pas informés ou s’en contrefichent, et cela ne va pas les faire passer à Linux pour autant, mais peut-être qu’une poignée vont se poser des questions. Le Steam Deck aident aussi, même s’il est sous Arch.
Quelque chose à ajouter ?
Fedora avec Plasma 6 est la meilleure.
Merci Robert-André pour ta contribution !
ConclusionNous espérons que cet entretien vous a permis d’en découvrir un peu plus sur l’empaquetage de Fedora.
Si vous avez des questions ou que vous souhaitez participer au Projet Fedora ou Fedora-fr, ou simplement l’utiliser et l’installer sur votre machine, n’hésitez pas à en discuter avec nous en commentaire ou sur le forum Fedora-fr.
À dans 10 jours pour un entretien avec Johan Cwiklinski, ancien contributeur de Fedora-fr.org et actuel mainteneur du logiciel de gestion Galette.
Télécharger ce contenu au format EPUBCommentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
spark développe NOALYSS, serveur de comptabilité et ERP totalement libre (GNU GPL2) depuis plus de 20 ans. Cette dépêche est une conversion de son journal. Noalyss a fait partie des solutions comptables présentées dans un article-bilan récent concernant la comptabilité d'entreprise.
Afin de rester à jour, il faut développer la facturation électronique, obligatoire en Belgique à partir de 2026 qui doit suivre le format UBL3.0 et pour développer cela, il faut du financement. Et malheureusement le modèle économique du libre, ne génère pas énormément d’argent pour la majorité des projets. Une campagne de financement est donc lancée pour NOALYSS.
Si NOALYSS récolte suffisamment de fonds, il sera possible de tout conserver en libre, sans avoir à réaliser un module payant. Cela concerne le module facturation (génération de factures) mais aussi Document (vidéo d'une saisie rapide de factures) afin de pré-compléter l’opération d’achat.
Nous comptons aussi améliorer NOALYSS dans le mouvement, par exemple pour avoir la double authentification (avec courriel, OTP), l’export en fichier Calc.
En échange d’un versement, une facture pour « Développement e-invoice » sera envoyée afin que les contributeurs puissent le déduire fiscalement ; seuls les auto-entrepreneurs, indépendants, PME, etc. pourront le déduire de leurs impôts comme frais professionnels : ils paient un développement de logiciel, qui sera déclaré et taxé comme revenus chez nous. Une page présente la procédure.
Voilà donc à vos bons cœurs de libristes :-)
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Cher·es ami·es, cher·es camarades, nos amours, nous lançons aujourd’hui une campagne d’appel à dons.
Car vous en avez probablement conscience : si notre activité est essentiellement bénévole et que YunoHost est offert à qui veut l’employer, notre activité a un coût. Or sur cette trajectoire et à ce rythme, nous ne pourrons couvrir que la moitié de nos dépenses projetées pour boucler notre budget.
Notre situation financière n’est pas alarmante à ce stade : la générosité de notre communauté nous permet d’ores et déjà de financer notre infrastructure. Mais nous aimerions être en capacité de faire mieux : prendre soin du collectif, maintenir et développer des fonctionnalités, nous rencontrer et faire connaître YunoHost.
Dans le cadre de cette campagne de dons, nous avons réalisé deux pages pour expliquer comment nous utilisons l'argent et ce que nous souhaiterions réaliser cette année :
N’hésitez pas à relayer ces messages, voire à rédiger les vôtres et nous les partager : votre aide est la bienvenue ! Qu’il s’agisse de témoigner de votre usage, de parler de votre implication voire de faire un don, tous les coups de main sont très appréciés !
Grand merci pour vos contributions et votre enthousiasme !
Télécharger ce contenu au format EPUBCommentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Il est temps de s'intéresser à nouveau aux nouveautés de Haiku pour ce dernier trimestre.
Les gros changements sont:
Le Google Summer of Code est un programme organisé par Google pour encourager de nouveaux développeurs à se lancer dans la contribution aux logiciels libres. Il prend la forme d'un stage, où un projet de logiciel libre fournit un sujet et une équipe d'encadrement, et Google se charge de financer le nouveau contributeur pour quelques semaines.
Cette année, la candidature de Haiku a été rejetée, la préférence étant donnée à des projets engagés dans l'intelligence artificielle et dans la cybersécurité (deux domaines beaucoup demandés par les personnes souhaitant participer au programme). Ce n'est finalement peut-être pas une mauvaise chose pour Haiku: les développeurs d'autres projets se sont plaints d'avoir reçu des centaines de candidatures visiblement générées par des LLM sans aucun travail de préparation, ce qui leur demande donc beaucoup de temps pour faire le tri dans les candidatures. Les développeurs de Haiku vont cette année pouvoir se consacrer à d'autres tâches.
Applications TrackerLe travail de refonte du Tracker se poursuit. Les changements intégrés en début d'année ont provoqué un certain nombre de régressions qui sont corrigées petit à petit:
Toujours beaucoup de nettoyage de code à faire dans le Tracker:
Optimisation de la méthode de surveillance des dossiers, utilisation d'un "node monitor" (équivalent de inotify sous Linux) récursif pour surveiller un dossier et tous ses sous-dossiers au lieu de créer un monitor pour chaque dossier. Cela a nécessité des changements au niveau du noyau avec l'ajout du flag B_QUERY_WATCH_ALL pour couvrir ce cas d'usage.
Par jscipione, waddlesplash
MediaPlayerL'infobulle sur le "scrubber" (barre de navigation temporelle dans le fichier) s'affiche dès que la souris est au-dessus de la barre. Elle contient le marqueur de temps correspondant à la position de la souris, permettant de naviguer avec précision dans le fichier. Ceci a nécessité des évolutions dans BToolTip, la classe responsable des infobulles, qui n'était pas prévue pour faire des infobulles persistantes poursuivant le déplacement de la souris.
Ajout d'une option pour afficher une vidéo à 25% de sa taille originale (les contenus en 4K ou plus se faisant plus courants).
Par AkashKumar7902, x512, waddlesplash
WebPositiveWebPositive ne prétend plus savoir traiter les liens utilsant le protocole gopher. Ces liens ne fonctionnaient plus depuis le retour à l'utilisation de cURL pour la couche réseau de WebKit au lieu d'essayer de réimplémenter un client HTTP maison.
Amélioration de la gestion des sessions : sauvegarde du workspace utilisé pour chaque fenêtre, restauration de la session complète lorsque le navigateur est démarré en cliquant sur un lien, avec ouverture du lien dans une fenêtre du workspace courant s'il y en a déjà une, et dans une nouvelle fenêtre sinon.
Par nephele, ilzu
HaikuDepotAmélioration de performances, en particulier lors de l'affichage des résultats de recherche, qui étaient très très lents sur les machines un peu anciennes.
Par apl, oco, waddlesplash
ProcessControllerAffichage de "system resources" avant "caches" afin de rendre les statistiques d'utilisation mémoire plus claires et plus lisibles.
Correction de problèmes dans la mesure d'utilisation de resources par le noyau.
Par OscarL, waddlesplash
TerminalCorrection d'un bug d'initialisation de la couleur du curseur, visible principalement lorsque le terminal est utilisé comme réplicant dans une autre application. Cette possibilité est utilisée dans l'IDE Genio par exemple.
Par jackburton
StyledEditInterdiction d'entrer des caractères de contrôle ASCII dans un fichier texte (via les raccourcis clavier control+une lettre).
Par OscarL
ScreenshotAjout de la possibilité de sélectionner un rectangle à capturer (en plus des possibilités existantes de capturer tout l'écran ou la fenêtre active).
PréférencesNettoyage de code inutile dans les préférences d'affichage
Amélioration de la gestion des erreurs dans les préférences de sons si le dossier où devraient se trouver les fichiers son n'existe pas.
Par captain0xff, humdinger
Outils en ligne de commandestrace: Décodage des arguments passés à rlimit ainsi que de l'argument "type" pour mmap, affichage correct des valeurs de type ssize_t ne pouvant pas être représentées sur 32 bits.
Fusion des outils query et filteredquery. Ces deux outils permettent de rechercher des fichiers à partir de leurs attributs (xattrs) qui sont indexés par le système de fichier. Cette méthode de recherche retourne tous les résultats, le filtrage pour limiter à certains dossiers doit donc être fait par l'outil après avoir récupéré les résultats de la recherche. Cette fonction étant très utile, il n'y a pas de raison de l'implémenter comme un outil séparé.
keymap: l'option -h affiche l'aide, en conformité avec les bonnes pratiques d'interface utilisateur. L'option pour afficher un header est donc réaffectée et devient -H.
leakanalyzer (outil d'analyse des fuites mémoire): ignore la mémoire allouée en interne par le "locale kit" pour le support des locales dans la librairie C, cette mémoire ne peut pas être libérée.
listusb: correction de l'alignement vertical du statut des ports qui n'était pas en face des autres informations affichées.
waitfor (petite application permettant d'attendre différents évènements, très utile dans certains scripts) peut maintenant attendre la disponibilité d'une connexion réseau.
Par humdinger, jmairboeck, korli, OscarL, waddlesplash
Kits Interface KitLes raccourcis claviers pour les menus peuvent maintenant ne pas utiliser la touche "Commande" du clavier. Cela permet de définir des raccourcis sans touches modificatrices ou avec des touches non-standard. L'utilisation de ce type de raccourcis est relativement rare, mais nécessaire dans quelques cas particuliers. Par exemple, la touche "Supprimer" peut être utilisée pour supprimer un fichier ou un élément de liste de lecture, la touche "F2" pour renommer un fichier dans le Tracker, …
Correction de la gestion des raccourcis claviers dans BPopUpMenu qui pouvaient être associés à la mauvaise fenêtre.
Amélioration du mode sombre: meilleure méthode de choix de la couleur de fond dans BTextView, utilisation d'une combinaison de couleurs cohérentes pour les boutons des barres de défilement.
Ajout de définitions et de documentation pour tous les côdes de contrôle ASCII dans InterfaceDefs.h. Certains d'entre eux n'étaient pas documentés, ce qui pouvait laisser penser qu'il restait de la place libre utilisable pour coder d'autres choses.
Ajout de vérifications dans BMenuField::SetLabel pour traiter correctement les labels NULL.
Optimisations de BScrollView et BColumnListView pour limiter les rafraîchissements inutiles de l'affichage (dans le cadre des améliorations de performances pour HaikuDepot). Dans BColumnListView, ajout d'APIs pour ajouter et supprimer un ensemble d'éléments d'un seul coup, ce qui est beaucoup plus rapide que de les traiter un par un.
Meilleure gestion du sémaphore de synchronisation des menus dans BWindow. Tous les menus dans Haiku sont implémentés comme des fenêtres, ce qui signifie que chaque menu s'exécute dans un thread dédié avec sa propre boucle d'évènements. La synchronisation peut donc être particulièrement complexe.
Correction d'un use-after-free (utilisation de mémoire libérée qui ne devrait logiquement plus être accédée) dans BSlider.
BDecimalSpinner (un contrôle pour changer une valeur numérique au clavier ou avec des boutons '+' et '-') utilise BNumberFormat et affiche donc le nombre en fonction des préférences de localisation.
Par apl, bitigchi, jscipione, korli, nipos, nephele, PulkoMandy, waddlesplash, x512
Support KitModification de BObjectList pour passer l'argument "owning" en paramètre de template plutôt qu'en paramètre du constructeur. Cela améliore les résultats d'analyse statique qui détectaient de nombreux faux positifs "double free" ou "use after free", et rend également plus difficile de faire des erreurs sur la gestion de la mémoire avec ces listes.
Certaines utilisations de BObjectList<BString> ont été remplacées par la classe dédiée BStringList, plus simple à utiliser pour ce cas particulier.
Amélioration de performances dans BList, BMessage et certaines parties du code les utilisant beaucoup pour réduire la quantité d'allocations mémoire dynamiques, en utilisant la pile comme stockage temporaire ou simplement en retardant au maximum les allocations. Par exemple, plutôt que de pré-allouer de la mémoire pour une liste dès la création de cette dernière, on attend l'insertion du premier élément dans la liste. On élimine ainsi des allocations dans les cas où du code crée une liste, mais n'insère finalement jamais rien dedans.
Amélioration des erreurs remontées par les classes de traitement de fichiers JSON.
Ajout de vérifications de pointeurs NULL manquantes dans BString pour corriger des crashs quand il n'y a plus de mémoire et qu'une allocation échoue.
Par ilzu, waddlesplash
Storage KitAmélioration de BFilePanel pour mieux réagir lorsque le dossier de destination n'existe pas.
Inhibition de BBlockCache lors de l'utilisation d'un allocateur mémoire de debug ou avec des gardes pour détecter les mauvaises utilisations mémoire. Dans ce cas, il vaut mieux se dispenser des gains de performance de la mise en cache mais détecter correctement l'utilisation de mémoire après sa remise à disposition dans le cache.
Ajout d'un type MIME pour les BMessage serialisés sur disque (souvent utilisés pour sauvegarder les préférences d'applications par exemple).
Par augiedoggie, nephele, waddlesplash
Serveurs input serverAmélioration du clavier virtuel pour se mettre à jour automatiquement lors des changements de résolution d'écran et de disposition du clavier. Ce clavier virtuel n'est pas inclus par défaut dans l'installation de Haiku, il est réservé aux personnes aventureuses qui utilisent Haiku sur une tablette ou qui débugguent un pilote de clavier en ne disposant que d'un écran tactile comme périphérique d'entrée.
Correction du traitement des appels systèmes interrompus (SIGINT), ce qui permet à input server de s'arrêter (et de se redémarrer) lorsqu'on le lui demande. Cela est principalement utile pour tester les pilotes de périphériques d'entrée.
screen blankerL'écran de veille utilise le mot de passe "système" (configuré dans /etc/passwd) au lieu d'implémenter son propre système de mot de passe. La commande screen_blanker permet de lancer l'écran de veille immédiatement, et peut être configurée comme un raccourci clavier pour implémenter un verrouillage simple de la session (note: ne faites pas confiance à l'écran de veille pour sécuriser votre session, actuellement il est assez facile à contourner par exemple à l'aide du debugger noyau).
launch daemonAméliorations sur le launch_daemon: correction du traitement des conditions échouées pour lancer un service, ajout de la possibilité de définir une condition sur le contenu d'un fichier au format "driver settings" (format similaire aux fichiers ini) en plus des fichiers BMessage (format binaire), correction de l'arrêt des services.
app serverRemise en route du test_app_server (outil de test permettant de lancer un deuxième app_server dans une fenêtre, et donc de tester des changements sur le serveur graphique sans avoir besoin de redémarrer tout le système).
Correction de bugs dans app_server pour l'affichage de texte: retrait de code dupliqué, ajout de nouveaux cas de test, meilleure gestion du clipping et des "bounding boxes" des glyphes, correction de problèmes sur les lignes de "décoration" (texte souligné, barré) utilisées en combinaison avec une transformation (rotation, déformation).
Par augiedoggie, korli, nipos, madmax
PilotesLe pilote i2c prend en charge les plateformes AMD en plus des machines PCH Intel. Le module i2c utilisé (conçu par Designware) est le même pour les deux fabricants à quelques petits détails près.
Amélioration de la détection du pointeur racine ACPI: ce pointeur était fourni par le bootloader sur les machines EFI, mais détecté par l'OS après démarrage sur les machines BIOS. C'est désormais la seule responsabilité du bootloader dans les deux cas, ce qui simplifie le code.
Correction d'un crash sur certaines machines dans le pilote des batteries ACPI.
Ajout de vérifications supplémentaires et corrections du traitement de quelques cas particuliers dans la pile XHCI (USB3).
La gestion des "révisions" des périphériques virtio a été mise en conformité avec la spécification virtio. Pour les anciennes versions de virtio, ce champ de la configuration PCI indiquait la version du protocole virtio à utiliser. Mais cela implique qu'un seul pilote virtio (identifiant les périphériques par leur ID PCI uniquement) doit implémenter toutes les versions de virtio. Pour les nouvelles spécifications, ce sera donc le "device ID" qui va changer, et il sera beaucoup plus simple de développer des pilotes spécifiques "virtio v1", "virtio v2", etc pour chaque version majeure.
Mise à jour des pilotes wifi iaxwifi200 (nommé iwx chez BSD) et ethernet atheros813x pour supporter de nouvelles générations de matériel. Import du nouveau pilote FreeBSD pour les cartes MT7601U, mais il n'y a pas encore de confirmation de son bon fonctionnement sous Haiku.
Nettoyage de code dans les pilotes SCSI et ralinkwifi.
Dans le pilote NVMe, activation de l'option de mise en veille automatique qui permet de réduire la consommation électrique lorsque le disque n'est pas sollicité (réduction de 1W constatée sur certaines machines).
Correction de problèmes dans les pilotes d'entrée (clavier, souris) qui empêchent de redémarrer l'input_server et de retrouver l'usage de ces périphériques.
Ajout de la tablette graphique Cintiq13HD dans le pilote Wacom.
Correction du pilote framebuffer pour ne mapper en mémoire que la zone utilisée pour le framebuffer, et pas toute la mémoire de la carte graphique. Non seulement cela réduit la consommation mémoire reportée, mais surtout, le reste de la mémoire peut ainsi être configuré pour autre chose (par exemple, de l'accélération 3D).
Ajout des cartes Polaris 10 et correction de quelques erreurs de versions du chipset pour d'autres cartes dans le pilote Radeon HD. Ces cartes récentes sont toujours désactivées dans le pilote, le support reste expérimental et peut conduire à un écran noir. Il vaut mieux donc utiliser les pilotes VESA ou framebuffer pour l'instant.
Par ilzu, korli, Lt-Henry, waddlesplash
Systèmes de fichiersPoursuite d'investigations pour améliorer le temps d'exécution de "git status" qui est anormalement lent par rapport à la même opération sous Linux. Amélioration de l'itération sur les arbres B+ dans BFS, qui faisaient plusieurs "get" et "put" du même bloc disque successif (les opérations "get" et "put" permettent d'obtenir l'accès exclusif à un bloc disque, puis de le libérer, le cache de blocs se chargeant de lire les blocs depuis le disque, puis de les réécrire lorsque c'est nécessaire).
Amélioration également des verrous de parallélisme dans BFS, ce qui devrait corriger quelques kernel panic.
Correction d'un blocage de ramfs lors de l'utilisation de "trim" pour libérer de la mémoire.
Ajout d'un contrôle du flag O_DIRECTORY dans plusieurs systèmes de fichiers lors de l'ouverture d'un fichier. En particulier cela permet d'écrire une image disque sur un disque à l'aide de la commande cp fichier.image /dev/disk/.../raw.
Plusieurs corrections sur le pilote NFS4 qui était délaissé depuis quelque temps: gestion des inodes "périmés" (fichier présent dans un cache local, mais supprimé par une autre machine sur le serveur), et correction d'autres problèmes rendant le pilote instable. Ajout également de divers outils de debug pour investiguer l'état du pilote.
Le serveur userlandfs peut être lancé plusieurs fois (B_MULTIPLE_LAUNCH), ce qui permet d'utiliser plusieurs systèmes de fichiers FUSE ou userlandfs en même temps.
Par augiedoggie, Jim906, waddlesplash, x512
libroot Bibliothèque C standarddlsym(RTLD_NEXT) et d'autres fonctions similaires du runtime_loader recherchent maintenant les symboles dans toutes les régions ELF chargées, et pas seulement dans la première.
Ajout de RTLD_NOLOAD dans la fonction dlopen, ce qui permet d'accéder à des symboles déjà présents dans l'exécutable sans charger un fichier de librairie à nouveau. Il ne s'agit pas d'une fonction standard C ou POSIX, mais d'une extension proposée par GNU et la glibc.
Ajout de la fonction getloadavg qui permet d'obtenir une mesure de la charge du système. Cela peut être simplement informatif (dans des outils comme htop) ou utilisé pour allouer au mieux les ressources CPU (l'outil de build ninja peut par exemple utiliser cette valeur pour décider combien de jobs lancer en parallèle)
Mise en conformité de l'ordre d'appel des destructeurs de pthread_key (il faut potentiellement appeler les destructeurs plusieurs fois, jusqu'à PTHREAD_DESTRUCTOR_ITERATIONS, pour contourner les problèmes d'interdépendances). Correction de l'ordre d'appel des destructeurs lors de l'arrêt d'une application: les destructeurs globaux C++ doivent être appelés avant les destructeurs de threads (il existe plusieurs méthodes pour enregistrer des fonctions à exécuter à l'arrêt d'un thread ou d'un programme, et c'est assez compliqué de toutes les séquencer correctement).
Une petite optimisation de pthread_cond_signal pour éviter un appel système dans certains cas.
Poursuite du remplacement de fonctions de la libroot par les versions provenant de musl: memmove, strlen, strlcat, ainsi que toutes les fonctions de conversions entre chaînes de caractères et nombres flottants.
Synchronisation de l'implémentation de glob avec FreeBSD.
Optimisation de la famille de fonctions memcmp, strcmp, strncmp: utilisation de comparaisons sur 64 bits lorsque c'est pertinent, retrait de calculs inutiles.
Réécriture et optimisation des fonctions génériques memcpy et memset (utilisées pour les machines qui n'ont pas une version optimisée manuellement en assembleur). Utilisation de la version optimisée de NetBSD pour les machines x86 32 bits. Pour la version 64 bits, le code utilisé par Haiku est meilleur que celui des autres systèmes, et reste donc en place. Le bootloader utilise uniquement la version générique pour simplifier les choses (il n'a pas besoin de fonctions de très haute performance).
Correction de la fonction write() avec une taille supèrieure à 2Gio sur les systèmes 64 bits (la taille était accidentellement tronquée à 32 bits).
Mise en conformité POSIX de la fonction dup3: retour de EINVAL si l'ancien et le nouveau descripteur de fichier sont identiques.
Déplacement de la fonction qsort_r de la libgnu vers la libroot (elle a été standardisée dans POSIX Issue 8). Il s'agit d'une version de qsort permettant de passer un paramètre supplémentaire à la fonction de comparaison contenant un contexte réservé à l'utilisateur de la fonction.
Nettoyage du code restant dans la libroot qui provient de la glibc: retrait de déclarations internes présentes dans les en-têtes publics, retrait de fonctions qui ont déjà été remplacées, suppression de fichiers non utilisés, remplacement d'un maximum de fonctions par les versions de musl ou de BSD, ajout des fonctions stdio_ext de musl en remplacement des fonctions privées supprimées, retrait d'une partie des fonctions mathématiques au profit de celles de musl, retrait d'une couche d'abstraction pour l'interfaçage entre la glibc et le support des locales dans Haiku. Certaines parties de la glibc continuent d'être utilisées pour assurer la compatibilité avec BeOS, mais l'objectif est de minimiser cette partie et d'utiliser les fonctions de BSD ou de musl, qui sont souvent beaucoup plus simples. La raison est que la glibc est conçue pour pouvoir être utilisée comme librairie C alternative sur de nombreux systèmes, et doit donc avoir un comportement très proche de la librairie C originale. Par exemple, le format des nombres "long double" peut être différent d'une architecture et d'un système à l'autre, et la glibc implémente de nombreux formats spécifiques, là où musl se contente des formats les plus classiques.
Mise à jour de getopt, printf et scanf avec la verson de la glibc 2.41. Pour l'instant ces fonctions continuent d'utiliser la version de la glibc, afin de préserver la compatibilité avec les applications existantes (notamment les applications pour BeOS). En effet, des structures internes sont exposées dans l'ABI et ne peuvent pas être facilement remplacées par une autre implémentation.
Tous ces changements sur la librairie C standard sont faits également en collaboration avec un développeur de la gnulib, dont la suite de tests permet de repérer de nombreux comportements incorrects ou non standards.
Gestion de la mémoireFinalisation d'un gros chantier de refonte de la gestion de la mémoire, avec en particulier la possibilité de fusionner des zones de mémoire adjacentes lorsqu'elles sont redimensionnées. Suite à ces changements, l'allocateur mémoire hoard2 a pu être remplacé par une nouvelle implémentation basée sur celle de OpenBSD, avec quelques adaptations et améliorations spécifiques à Haiku, dont en particulier un cache d'allocation global pour chaque application. Le nouvel allocateur est légèrement plus rapide en général, et plusieurs ordres de grandeur plus rapide sur certains cas particuliers (par exemple: gcc avec les options de link-time-optimization, ou le compilateur SDCC, ou un test de compilation passe de plusieurs heures à une ou deux minutes). Ce nouvel allocateur est également moins consommateur de mémoire et permet aux applications d'allouer plus de mémoire (hoard2 limitait les allocations à environ 3Go y compris sur les systèms 64 bits).
Amélioration des messsages d'erreur de la "guarded heap" (allocateur mémoire de débug) pour afficher des messages d'erreurs plus spécifiques au lieu de "generic segfault".
Autres changementsAjout de macros manquantes dans le fichier elf.h ainsi que de la constante MAP_FILE (inutile mais présente sur Linux et tous les systèmes BSD) pour faciliter le portage de WebKit.
Interdiction de l'appel de create_sem avec un compteur négatif. Cela était interdit par BeOS mais autorisé par Haiku et il n'y a pas vraiment de raison de le faire.
Modification du code assembleur d'appel des appels systèmes pour inclure des informations de debug sur la pile d'appels. D'autre part, dladdr a été modifié pour pouvoir accéder aux informations sur ces symboles, qui sont chargés dans la commpage (une zone de mémoire partagée entre le noyau et les processus utilisateurs, qui n'est pas à proprement parler une section de code classique en mémoire). Cela permet à libunwind d'analyser une stacktrace comprenant un appel système.
Par korli, PulkoMandy, trungnt2910, waddlesplash, zeldakatze
NoyauDésactivation des états de veille C5 et C6 sur les machines Intel "Skylake", car elles empêchent ces machines de démarrer correctement pour l'instant.
Réparation du cache d'objets "guarded heap" qui permet de détecter et d'investiguer certains problèmes d'allocation mémoire dans le noyau.
Traitement d'un cas d'erreur dans le cache de fichiers, si la taille d'un fichier est devenue plus petite que son cache entre le moment ou une application demande un accès et le moment où l'accès va effectivement être réalisé.
Protection de l'accès à certains "spinlock" par des mutex. L'accès aux spinlocks doit être rapide, puisque l'attente est faite de façon active et monopolise un coeur de CPU. Il faut donc s'assurer que le spinlock pourra être rapidement disponible. En particulier, l'affichage de logs à l'écran lors du démarrage pouvait considérablement ralentir les choses (l'affichage se fait page à page et le processus de démarrage est mis en pause en attendant que l'utilisateur appuie sur une touche).
Déplacement de la calibration du timer APIc x86 dans le noyau au lieu du bootloader. Amélioration de la précision de la mesure et utilisation de la calibration fournie via les registres CPUID si elle est disponible (c'est le cas pour certains hyperviseurs par exemple, sur lesquels le système virtualisé peut difficilement faire lui-même une mesure fiable).
Correction du traitement d'un cas particulier par mprotect, qui se manifestait par un kernel panic lors de l'utilisation du navigateur Iceweasel.
Ajout d'un timeout sur l'envoi d'infos sur le port série sur les machines x86. Par exemple sur le Steam Deck, le port série n'est pas du tout présent et cela empêchait le démarrage du système.
Réécriture de la fonction x86_{read|write}_msr pour les machines 32 bit en tant que fonction inline (c'était déjà le cas pour les machines 64 bits).
Correction de problèmes trouvés en essayant de démarrer Haiku sur un laptop très récent: ajout du support de X2APIC dans le bootloader EFI, allocation de la page "PML4" avec une adresse physique < 4Go pouvant être codée sur 32 bits, et à l'inverse traitement correct de la table GDT lorsqu'elle se trouve au-delà de cette limite de 4Go.
Déplacement de code de bfs vers le VMCache générique pour traiter le cas particulier du mmap sur un fichier dont la taille n'est pas un multiple de la taille de pages du système. La dernière page doit alors être remplie avec des 0. Cela avait été corrigé pour bfs, mais le problème était également présent pour d'autres systèmes de fichiers dont en particulier ramfs.
Réécriture des FIFOs noyaux (utilisés pour implémenter pipe(2)). Le benchmark stress-ng --pipe 1 passe de 230 Mo/s à 2.5Go/s (dans une machine virtuelle).
Ajout d'une option syslog_max_history pour pouvoir conserver plus que 2 fichiers de syslog (ce qui reste l'option par défaut).
Nettoyage et optimisation de la structure Thread utilisée dans le noyau pour représenter les threads: utilisation d'une liste doublement chaînée pour accélérer les manipulations de la liste, correction du décomptage du temps CPU utilisé par les processus, correction d'une fuite mémoire, et correction d'un problème dans la fonction get_next_thread_info si les identifiants de threads bouclent (c'est-à dire que plus de 4 milliards de threads ont été créés et que des identifiants de threads ont donc dû être recyclés).
Le kernel panic se produisant si un thread tente de libérer un mutex qui ne lui appartient pas affiche automatiquement la stacktrace du thread qui est propriétaire du mutex.
Ajout d'un appel à cpu_pause dans le code des conditions variables pour réduire la consommation électrique inutile lors d'une attente active.
Correction de plusieurs problèmes de sauvegarde du contexte de la FPU pour l'architecture x86_64:
Cela corrige des crashs d'application et même des kernel panic dans certains cas.
Les drapeaux de protection des zones de mémoire du noyau ne sont plus visibles par les utilisateurs non privilégiés. L'utilisateur "user" principal peut toujours y accéder, cela est utilisé par exemple par ProcessController. Correction d'un flag mal positionné pour les zones mémoire de l'allocateur "slab", qui n'étaient pas indiquées comme accessibles en écriture.
Renommage des fonctions concernant la gestion des interruptions pour éviter l'abbréviation "int" qui pouvait prêter à confusion avec "integer" dans certains cas. Utilisation du mot complet "interrupt" lorsque c'est possible, ou à défaut de "intr".
Correction d'une fuite de mémoire dans la gestion de la mémoire physique avec du paging à 5 niveaux (LA57).
Correction d'un interblocage dans le cache du système de fichier identifié à l'aide des tests de gVisor.
Correction d'un bug dans la fonction vsnprintf du noyau qui n'affichait pas correctement les nombres inférieurs à 0.1 (les 0 après le point étaient perdus, et donc 0.01, 0.001. 0.0001, … étaient tous affichés comme 0.1).
L'appel système create_dir retourne EEXIST si un fichier ou un dossier existe déjà à l'endroit demandé, et ce, même si le système de fichier est en lecture seule. Auparavant, l'appel système retournait EROFS, ce qui perturbe certaines applications.
Amélioration du traitement des "doubles fautes" (lorsque le traitement d'une exception matérielle déclenche une autre exception matérielle) sur x86. Le registre GS était corrompu, ce qui empêchait l'utilisation du debugger dans ce cas, et plusieurs autres problèmes conduisaient vraissemblablement à une "triple faute" (une exception dans le traitement de l'exception dans le traitement de… bon vous voyez le principe), et à un redémarrage de la machine car à ce stade il est peu probable qu'aucune autre opération ne remette le système dans un état cohérent.
BootloaderAmélioration du bootloader PXE pour afficher clairement "Network" dans la méthode de démarrage, ainsi que l'adresse IP du serveur de disque fournissant le rootfs.
Remise en route du développement sur la console graphique utilisée pour simuler un mode texte pour le menu de démarrage, lorsque la machine ne fournit pas un mode texte matériel ou au niveau de son BIOS (c'est le cas par exemple sur certains Chromebooks avec SeaBIOS). Pour l'instant, cela nécessite une version du bootloader compilée spécifiquement pour ce cas de figure, car on ne sait pas encore détecter de façon fiable si le mode texte du BIOS est disponible.
Par Anarchos, augiedoggie, korli, phcoder, waddleslplash
Scripts de compilationPoursuite du travail pour corriger tous les warnings détectés par le compilateur, ainsi que quelques problèmes détectés par les sanitizers de gcc (libasan et libubsan) qui sont maintenant compatibles avec Haiku.
Correction de problèmes empêchant de cross-compiler Haiku depuis FreeBSD ou un système Linux utilisant la libc musl. Correction également de problèmes pour le build depuis macOS.
Suppression de fichiers inutiles dans la version de unzip intégrée dans le build de Haiku.
Généralisation des options permettant d'activer la "stack protection" à plus de parties du système.
Remplacement de la commande which par command -v. Cette dernière est un builtin de la plupart des shells, elle est donc plus rapide à exécuter et ne nécessite pas une dépendance supplémentaire.
Migration de Python 2 à Python 3 pour le script générant les fichiers "libroot stubs" (utilisé uniquement lors du bootstrapping de Haiku pour une nouvelle architecture).
Mise à jour de la version de m4 utilisée pour le bootstrap de Haiku (compilation de tous les paquets à partir des sources, utile en particulier pour le portage sur une nouvelle architecture).
Ajout des modules PCI manquants dans l'image de bootstrap.
Par korli, PulkoMandy, waddlesplash
DocumentationCe trimestre, il y a principalement du travail sur la documentation interne. Il s'agit d'un document destiné aux développeurs de Haiku, par opposition aux développeurs d'applications pour Haiku, qui se tourneront plutôt vers le Haiku book pour les informations sur les interfaces publiques du système.
Mise à jour de la documentation sur la procédure à suivre pour synchroniser du code avec d'autres systèmes. Haiku réutilise du code de FreeBSD, NetBSD, OpenBSD, musl et quelques autres, et maintient également deux copies de gcc et des binutils. Il est important d'avoir une procédure bien définie pour tracer ce qui a été importé, depuis quelle version, et quels changements ont été effectués. Plusieurs documentations existaient avec différentes fçons de faire, dont certaines étaient obsolètes.
Dans la documentation du device manager, ajout d'une image montrant un exemple de device tree, pour mieux visualiser ce qui est expliqué dans la page.
Déplacement d'articles sur l'implémentation des appels systèmes du site web principal vers la documentation interne (dans le cadre d'un très long projet pour réorganiser la documentation et libérer le site principal de nombreux articles techniques pour en faire une vitrine plus orientée vers les utilisateurs).
Ajout dans la documentation interne d'un article sur le profilage et l'analyse de performance des applications.
Correction de liens internes morts dans la documentation interne sur la gestion des paquets, suite à des erreurs de formatage.
Mise à jour de la documentation interne sur le processus de bootstrap.
Par kuku929, oco, PulkoMandy, waddlesplash
Télécharger ce contenu au format EPUBCommentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 50 événements (France: 45, internet: 3, Belgique: 1, Québec: 1) est en seconde partie de dépêche.
Ces rencontres mensuelles se veulent être des instants conviviaux pour faire un compte-rendu des activités du mois précédent, mais aussi pour présenter les opérations et rendez-vous à venir que proposent les groupes HérOSM. Naturellement, elles sont également ouvertes à tout public, en présence et à distance.
Si vous avez des propositions n’hésitez pas à compléter la page dédiée.
Programme:
Déroulement de la rencontre
Nous vous présenterons les projets en cours, nous vous proposerons de contribuer, faire de la production de données.
Comme d’habitude, chacun amène ce qu’il veut à manger et à boire pour un repas partagé.
N’oubliez pas vos ordinateurs portables pour la séance de saisie!
Tramway lignes 1 et 3, arrêts Port-Marianne et Rives du Lez
GPS Latitude: 43.603095 | Longitude: 3.898166
Carte OpenStreetMap
Montpel'libre réalise une série d’émissions régulières à la Radio FM-Plus intitulées « Temps Libre ». Ces émissions sont la présentation hebdomadaire des activités de Montpel’libre.
Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.
Ces émissions seront l’occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.
Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.
Vous vous demandez peut-être ce qu’est un logiciel libre. Il s’agit simplement d’un logiciel dont l’utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d’exécuter, d’étudier, de copier, d’améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.
Inscription | GPS 43.60524/3.87336
Fiche activité:
https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_017_Emission_Radio_Montpellibre_2024.pdf
L’Atelier de Bidouille Informatique Libre (ABIL) est ouvert à tous·tes les personnes qui n’arrivent pas à résoudre des problèmes avec leur ordinateur:
L’atelier permet de résoudre son problème en compagnie de bénévoles et des participants qui ne sont ni expert·e·s en informatique, ni réparateur·rice·s, mais qui ont l’habitude de la “bidouille” et seront là pour vous aider à trouver l’information là où elle se trouve (si elle existe).
Pendant les ateliers, l’ABIL met à disposition du matériel: postes de travail, unités centrales à remonter ou installer, écrans, claviers, souris, pièces détachées, connexion Internet…
Attention, l’ABIL ne met à disposition que des systèmes d’exploitation et des logiciels libres. Si vous souhaitez résoudre un problème sur un système ou logiciel non-libre, apportez votre machine pour participer à l’atelier, muni des licences du système d’exploitation et/ou des logiciels concernés.
L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.
Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.
Les ambitions de l’émission Libre à vous!
Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.
Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.
L’émission dispose:
Radio Cause Commune, Radio Cause Commune, Internet
Chacun de nous peut prendre part aux progrès de la science.
Quels que soient vos diplômes, découvrez et contribuez avec nous à divers projets de sciences participatives au cours des ateliers proposés par le Laboratoire Sauvage.
Sujet du jour: Comment s’y retrouver pour contribuer au suivi de la biodiversité ? Tests d’une sélection de protocoles et d’outils.
Présentation suivie d’un atelier pratique contributif.
Pour nous trouver, c’est chaque 3ᵉ mardi du mois, mêmes lieu et horaires.
Permanence associative du Schmilblik Numérique.
L’occasion de s’entraider dans nos usages des solutions libres au sein du Schmilblik, tiers-lieu dédié à la culture et la création artistique, à Chaumont.
Des boissons chaudes, de la bienveillance et beaucoup de convivialité.
Tous les niveaux techniques sont les bienvenus, de parfait·e débutant·e à expert·e chevronné·e.
Discussion entre contributeurs lyonnais du projet OSM et acteurs intéressés.
Toute personne intéressée par OpenStreetMap peut s’intégrer à cette rencontre, tout particulièrement les débutants qui souhaiteraient des conseils pour se lancer.
Ordre du jour à compléter: https://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Lyon/Reunion-2025-05-20
Lieu de réunion: Tubà, 15 boulevard Vivier-Merle, Lyon 3ᵉ.
La Guilde vous propose deux ateliers en une soirée: install party ET rencontre Fairphone à la Turbine.coop.
Vous en avez assez d’être dépendants des OS et logiciels propriétaires? (Android, etc?) Cet atelier est pour vous! Repartez à la fin de la soirée avec votre propre machine fonctionnant sous un nouveau système d’exploitation, correctement installé, configuré et agrémenté de nombreux logiciels (essentiellement libres!).
C’est aussi l’occasion pour les utilisateurs de FairPhone de partager leurs expériences. Ce mois-ci, un Fairphone 3, un Fairphone 4 et un Fairphone 5 avec /e/OS installé seront disponibles pour démonstration.
Merci de sauvegarder vos données si vous apportez votre machine!
L’association Ailes-52 tient sa permanence numérique tous les mardis à 20h.
Pour les adhérents ou visiteurs curieux, qui souhaitent:
Alors venez nous rencontrer et discuter lors de cette permanence.
La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs.
Ailes-52 est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.
L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.
Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.
Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org
Planning des réservations consultableici.
Installer ou configurer Linux, diagnostiquer mon ordinateur,
installer ou configurer un logiciel libre,
échanger sur GNU/Linux et les Logiciels Libres,
trouver des réponses à mes questions
Venez découvrir GNU/Linux et vous faire aider pour l’installation et à la prise en main, dans différents lieux de l’Hérault.
L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres: discussions libres et accompagnement technique aux systèmes d’exploitation libres pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.
Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leurs ordinateurs, qu’ils soient fixes ou portables. Il permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun.
Les personnes débutantes souhaitant découvrir GNU/Linux et apprendre à l’installer et à s’en servir. Les personnes plus expérimentées à la recherche d’une aide technique pour résoudre des problèmes spécifiques. Cet atelier s’adresse à un public adulte et capable d’utiliser un ordinateur.
Possibilité d’installer les variantes d’Ubuntu (Gnome), Ubuntu Mate, Xubuntu (Xfce), Lubuntu (LXDE, LXQt), Kubuntu (KDE Plasma), Ubuntu Budgie. Ubuntu Unity, Ubuntu Cinnamon.
Cours d’espéranto tous les mercredis de 17h30 à 19h,
Université Bordeaux Montaigne,
Esplanade des Antilles,
Domaine Universitaire
33600 Pessac
Les cours sont animés par Elvezio & Jean-Seb. Ils sont totalement gratuits et sans droits d’inscription à la fac, 100% gratuits.
Veuillez contacter le 06 72 17 22 97 avant votre venue afin de connaître la salle ou pour plus d’informations.
Pour l’année 2025 notre association aGeNUx tiendra ses permanences tous les mercredis après-midi de 17h30 à 19h30 sauf les jours fériés et pendant les vacances d’été.
Elles ont lieu au Campus Numérique 47 à la salle Barjavel.
Ces permanences sont ouvertes à tous et à toutes, membres de l’association ou non. On peut s’y informer sur les logiciels libres, en tester, poser des questions ou tout simplement venir rencontrer d’autres utilisateurs de logiciels libres.
Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.
C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.
Le GULL52 avec l’association REVOL organisent une visioconférence animée par Lise Whales.
Pour les tous·tes les personnes qui s’intéressent à la publication de livres numériques et papiers en auto-édition et qui souhaitent:
Alors, venez nous rencontrer et discuter lors de cet atelier.
Rendez-vous en visio sur:
https://meet.jit.si/LogicielsLibresEtAutoEdition
Rejoignez-nous pour une rencontre conviviale après le travail avec d’autres passionné·e·s d’OpenRefine !
Que vous soyez utilisateur·trice expérimenté·e, débutant·e ou simplement curieux·se, c’est l’occasion idéale de:
Aucun programme formel – juste de belles rencontres et de bonnes discussions.
À qui s’adresse cet événement ?
À toute personne qui utilise ou souhaite découvrir OpenRefine: bibliothécaires, spécialistes des données, chercheurs·euses, développeur·euses, enseignant·e·s, ou amateur·trice·s de données ouvertes.
Langue:
Les échanges auront lieu en français et en anglais.
Lieu:
Noctem Artisans Brasseurs est une microbrasserie chaleureuse située dans le quartier Saint-Roch. Boissons et repas disponibles sur place (à vos frais).
L’inscription est gratuite, mais les places sont limitées. Merci de réserver votre place !
Plan 9 is a free and open source (under the GPLv2 since 2014) operating system from Bell Labs.
It is sort of a “successor” to UNIX and brought forward many novel ideas, some of which have made their way into our day to day computing environment (UTF8, the /proc filesystem, etc.)
The 2025 edition of the International Workshop on Plan 9 aims to bring together researchers, developers, and students working on Plan 9, Inferno, the 9P family of protocols, and related technologies to discuss advances in these fields, ideas for further improvement, applications, and impact of these ideas on the broader computer science community; and to work together on key issues identified during the first two days of the workshop or during the discussions leading up to it.
Plan 9 is still under active development by a community of enthusiasts.
The event is hosted at the CNAM in Paris this year.
Please see the http://iwp9.org organisation page, and the https://esd-en.cnam.fr/2025-edition-of-the-international-workshop-on-plan-9-1535133.kjsp event page at the CNAM.
Plan 9 est un système d’exploitation libre et gratuit (sous GPLv2 depuis 2014) des laboratoires Bell.
Il est en quelque sorte le « successeur » d’UNIX et a apporté de nombreuses idées nouvelles, dont certaines ont fait leur chemin dans notre environnement informatique quotidien (UTF8, le système de fichiers /proc, etc.).
L’édition 2025 de l’atelier international sur le Plan 9 vise à rassembler les chercheurs, les développeurs et les étudiants travaillant sur le Plan 9, Inferno, la famille de protocoles 9P et les technologies connexes afin de discuter des avancées dans ces domaines, des idées d’amélioration, des applications et de l’impact de ces idées sur la communauté informatique au sens large ; et de travailler ensemble sur les questions clés identifiées au cours des deux premiers jours de l’atelier ou au cours des discussions qui l’ont précédé.
Plan 9 est toujours en cours de développement actif par une communauté de passionnés.
Cette année, l’événement est organisé au CNAM à Paris.
Veuillez consulter la page de l’organisation http://iwp9.org et la page de l’événement https://esd-en.cnam.fr/2025-edition-of-the-international-workshop-on-plan-9-1535133.kjsp au CNAM.
Cartopartie organisée par la ville de Bayonne
venez découvrir le projet OpenStreetMap et apprendre à contribuer.
Gratuit
Inscription obligatoire auprès de la cyber-base: 05.59.15.10.91
246ème émission Libre à vous ! de l’April. Podcast et programme :
Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.
Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Pour la 7ᵉ année consécutive Montpel’libre annonce la Linux Presentation Day pour la France et l’Afrique, des événements autour du 18 mai 2025 seront organisés pour montrer et démontrer et peut-être même pour certaines et certains « démonstrer » ou plus prosaïquement démystifier, que l’installation et l’utilisation de GNU/Linux n’est pas si compliquée que cela et même à la porter de tous.
Cette année encore Montpel’libre vous présente Linux Presentation Day (ou LPD) relayé par la GULL Academy. Cet événement est l’occasion de découvrir Linux et les logiciels libres. Un grand nombre de groupes d’utilisateurs de Linux (GUL) et/ou Logiciels Libres (GULL) du monde, ainsi que des entreprises et des universités, organisent chaque année, à la même période, des rencontres afin de présenter GNU/Linux et plus largement les Logiciels Libres.
Grâce à la mobilisation exceptionnelle des GUL, chaque année, cette manifestation est une réussite.
Linux Presentation Day (ou LPD) est un événement à grande échelle qui a pour but de promouvoir Linux et les logiciels libres auprès du grand public.
L’idée d’organiser un événement de manière synchronisée sur l’ensemble de l’Europe a été initiée par le groupe d’utilisatrices et d’utilisateurs de Linux berlinois (BeLUG), afin de faire connaître et découvrir Linux et les logiciels libres à un large public et d’éveiller l’attention des médias.
Des présentations, voire l’installation de plusieurs distributions GNU/Linux seront possibles, ainsi que des démonstrations et mini ateliers peuvent être organisés ou toute sorte de manifestation qui feront la part belle au système d’exploitation GNU/Linux.
Alors, à vos agendas ! Le prochain Linux Presentation Day aura lieu autour du 18 mai, mais plus largement sur tout le mois de mai, en Afrique et en France, mais bien sûr partout ailleurs.
Si vous avez des propositions, merci de les indiquer !
Ainsi, nous vous proposons d’inscrire sur cet espace, les activités de votre structure sur les présentations de GNU/Linux qui auront lieu lors du mois de mai. Pour les inscriptions sur l’Agenda du Libre, pensez bien à taguer votre événement avec « linux-presentation-day » (NdM: linux_presentation_day pour LinuxFr.org)
Inscription de votre événement sur framaforms.
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Finalement Fabrice Bellard est comme tout le monde, lui aussi numérote ses versions avec des dates, c'est plus simple. Voici donc la version annuelle de QuickJS (licence MIT), son moteur JavaScript incorporable et compact (le binaire Linux 64 bits fait 757 kiB). QuickJS est compatible avec ECMAScript 2023 — sauf pour les appels tails que les auteurs ne trouvent pas indispensables — et passe presque toute la suite de tests ECMAScript (en sélectionnant ES2023).
En 2023, pour revivifier un développement un peu dormant, la fourche QuickJS-NG a été lancée (par un des contributeurs de Jitsi). QuickJS-NG est intéressant pour ceux qui veulent utiliser cmake et compiler le projet sous Windows avec le compilateur C Microsoft. Il intègre aussi le support de quelques fonctionnalités récentes de la norme JavaScript que QuickJS ne supporte pas encore. (Je cite Fabrice Bellard). Les différences ne sont pas énormes. La version 0.10 est toute neuve.
Ci-après, Fabrice Bellard m'a très gentiment expliqué les principaux changements de QuickJS.
Les explications viennent de Fabrice Bellard :
QuickJS héberge des bibliothèque C qu'on peut utiliser pour d'autres projets :
Les binaires sont dispos avec jsvu (JavaScript Version Updater, de Google) ou esvu (ECMAScript Version Updater, projet communautaire), ainsi qu'en téléchargement depuis les sites respectifs. Fabrice Bellard a aussi préparé des binaires QuickJS construits avec la Libc Cosmopolitan pour Linux, Mac, Windows, FreeBSD, OpenBSD, NetBSD tant sur les architectures ARM64 que x86_64.
NumCalc n'est pas encore indépendant de QuickJS, mais c'est le but. Pour l'instant la nouvelle calculatrice (bfcalc) n'est disponible qu'en ligne de commande. ↩
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Le bureau LXQt est sorti le 17 avril 2025 en version 2.2.0. Comme prévu depuis la version 2.0, le développement est centré sur le confort : améliorations du support Wayland et ergonomie.
Pour mémoire, LXQt est un environnement de bureau fondé sur Qt, issu du rapprochement de deux projets, Razor-qt et LXDE, et publié sous licence GPL.
Le support de Wayland est encore meilleur, particulièrement en multi-écrans où on utilise des noms d’écrans plutôt que des nombres (appelez vos écrans mieux ça fera sourire Miou-Miou). En outre vous pourrez utiliser les dernières versions stables des compositeurs Wayland.
Niveau ergonomie, le gestionnaire de fichiers PCManFM-Qt accepte les terminaux personnalisés, le terminal QTerminal est encore plus lisible et tous les deux améliorent plein de petits trucs puisque c’est dans les détails que ça se cache. Dernier point notable, les utilisateurs de portables peuvent créer des profils d’énergie pour mieux gérer la batterie.
Pendant ce temps-là LXDE est abandonné.
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 64 événements (France: 59, internet: 4, Belgique: 1, Québec: 1) est en seconde partie de dépêche.
Montpel'libre réalise une série d’émissions régulières à la Radio FM-Plus intitulées « Temps Libre ». Ces émissions sont la présentation hebdomadaire des activités de Montpel’libre.
Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.
Ces émissions seront l’occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.
Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.
Vous vous demandez peut-être ce qu’est un logiciel libre. Il s’agit simplement d’un logiciel dont l’utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d’exécuter, d’étudier, de copier, d’améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.
Inscription | GPS 43.60524/3.87336
Fiche activité:
https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_017_Emission_Radio_Montpellibre_2024.pdf
Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire? CartONG vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne!
Le 5 mai, jour qui se prête aux manipulations numériques, l'environnement de développement Lazarus est sorti en version 4.0. Lazarus est écrit en Pascal et permet de développer en Pascal Objet, c'est à dire en Delphi. Il accompagne le compilateur libre Free Pascal.
Le langage Pascal est toujours très utilisé, l'index TIOBE de mai 2025 le classe en neuvième position (et ça progresse), loin devant PHP ou Rust. Et si on en parle peu malgré ses qualités c'est peut-être parce qu'il n'est pas porté par de grandes corporations.
Lazarus 4.0 est dispo sur Linux, *BSD, Macos, Windows, il y a même des paquets debian pour RapsberryPi. Il est compilé avec FreePascal 3.2.2. La LCL (Lazarus component library) fournit des widgets graphiques multi-plateformes pour
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
N. D. T. — Ceci est une traduction de la lettre d’information publiée régulièrement par l’équipe de communication de la XSF, essayant de conserver les tournures de phrase et l’esprit de l’original. Elle est réalisée et publiée conjointement sur les sites XMPP.org, LinuxFr.org et JabberFR.org selon une procédure définie.
Bienvenue dans la lettre d'information XMPP, ravie de vous retrouver !
Ce numéro couvre le mois de mars 2025.
Tout comme cette lettre d'information, de nombreux projets et leurs efforts au sein de la communauté XMPP sont le résultat du travail bénévole de certaines personnes. Si vous êtes satisfait des services et des logiciels que vous utilisez, n'hésitez pas à les remercier ou à aider ces projets ! Vous souhaitez soutenir l'équipe de la lettre d'information ? Lisez en bas de page.
La XMPP Standards Foundation a publié une Lettre ouverte pour inciter Meta à adopter XMPP pour l'interopérabilité de la messagerie. Il est temps de mettre en place une véritable interopérabilité. Faisons en sorte que cela se concrétise.
Adhésion à la XSFSi vous souhaitez rejoindre la XMPP Standards Foundation en tant que membre, posez votre candidature avant le 18 mai 2025, 00:00 UTC !
Hébergement fiscal de projets par la XSFLa XSF propose un hébergement fiscal pour les projets XMPP. Veuillez postuler via Open Collective. Pour plus d'informations, voir le billet d'annonce. Projets actuels que vous pouvez soutenir :
Événements XMPPXMPP Track au FOSSY : L'appel à propositions est ouvert jusqu'au 28 avril 2025 ! Cette année encore, le projet soprani.ca a le plaisir d'annoncer son offre annuelle de financement pour les participants potentiels qui pourraient être confrontés à des limitations financières, en particulier pour ceux qui voudraient donner une conférence sur XMPP. Rejoignez-nous sur discuss@conference.soprani.ca, et n'hésitez pas à demander plus d'informations.
Berlin XMPP Meetup [DE / EN] : réunion mensuelle des passionnés de XMPP à Berlin, tous les deuxièmes mercredis du mois à 18 heures (heure locale).
XMPP Italian happy hour [IT] : réunion mensuelle sur le web XMPP en Italie, tous les troisièmes lundis du mois à 19h00 heure locale (événement en ligne, avec mode réunion web et streaming en direct).
XMPP Sprint à Berlin : Les vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 mai 2025.
Installer son serveur XMPP avec Prosody par Codimp a été mis à jour pour refléter les changements introduits par la dernière version Prosody 13.0.0 [FR]
Kaidan 0.12.0 : Polissage de l'interface utilisateur et correction de la migration des comptes par melvo pour Kaidan IM.
Il est temps de mettre en place une véritable interopérabilité. Faisons-le ! par guus pour Ignite Realtime News.
Soutien à la lettre ouverte de la XMPP Standard Foundation à Meta pour une véritable interopérabilité par ProcessOne.
Monocles, le projet chapeautant les clients XMPP Monocles Web et Android, a lancé une campagne de crowdfunding. L'objectif principal est de créer une plateforme où la vie privée, la souveraineté numérique et la durabilité occupent une place centrale. Votre vie privée n'est pas négociable. La période de financement s'étend du 28 mars au 30 juin.
Gajim a publié les versions 2.0.1, 2.0.2, 2.0.3 et 2.0.4 avec des améliorations et des corrections de bugs. Rendez-vous dans la section Nouvelles pour plus de détails.
Kaidan a publié les versions 0.12.0, 0.12.1 et 0.12.2. Ces versions apportent des améliorations à l'interface utilisateur, des corrections pour la migration des comptes, pour les messages vocaux et le changement de mot de passe, pour la suppression des messages et des bulles, ainsi que d'autres corrections de bogues. Consultez le journal des modifications pour chaque version ici, ici et ici pour tous les détails.
Poezio a publié les versions 0.15.0 et 0.15.1 de son client XMPP console. Des informations détaillées sont disponibles sur l'annonce de publication.
Profanity a publié la version 0.15.0 de leur client console XMPP. Après plus d'un an et demi de préparation, cette publication embarque une large liste de nouvelles fonctionnalités, améliorations, correction de bogues, et plus encore. Vous pouvez trouver une liste détaillée des modifications dans le journal des modifications.
prose-web-app a publié les versions 0.6.2 et 0.7.0 de son implémentation web de l'application Prose.
ProcessOne a le plaisir d'annoncer la sortie de la version ejabberd 25.03 : une version importante avec de nouvelles fonctionnalités et de nombreuses améliorations, qui arrive trois mois et 180 commits après ejabberd 24.12.
Prosody IM a le plaisir d'annoncer la sortie de la version 13.0.0, la nouvelle version majeure du serveur Prosody XMPP. Cette version apporte un large éventail d'améliorations qui rendent Prosody plus sûr, plus performant et plus facile à gérer que jamais. Lisez tous les détails dans le journal des modifications. Comme toujours, des instructions détaillées de téléchargement et d'installation sont disponibles sur la page de téléchargement pour votre confort.
La XMPP Standards Foundation développe des extensions pour XMPP dans sa série XEP en plus des RFC XMPP.
Des développeuses, développeurs et experts en standards du monde entier collaborent sur ces extensions, en élaborant de nouvelles spécifications pour des pratiques émergentes et en affinant des méthodes existantes. Proposées par n’importe qui, celles qui rencontrent un grand succès deviennent Finales ou Actives, selon leur type, tandis que d’autres sont soigneusement archivées comme Reportées. Ce cycle de vie est décrit dans XEP-0001, qui contient les définitions formelles et canoniques des types, états et processus. En savoir plus sur le processus des standards. La communication autour des standards et des extensions a lieu sur la liste de diffusion des standards (archive en ligne).
Extensions proposéesLe processus de développement des XEP commence par la rédaction d'une idée et sa soumission à l'éditeur XMPP. Dans les deux semaines qui suivent, le Conseil décide d'accepter ou non cette proposition en tant que XEP expérimentale.
Si une XEP expérimentale n’est pas mise à jour pendant plus de douze mois, elle sera retirée de la catégorie Expérimental pour être classée comme Déférée. Si une mise à jour intervient, la XEP sera replacée dans la catégorie Expérimental.
Les derniers appels sont lancés une fois que tout le monde semble satisfait de l'état actuel d'une XEP. Une fois que le Conseil a décidé si la XEP semble prête, l'éditeur XMPP émet un dernier appel pour recueillir des commentaires. Les commentaires recueillis lors du dernier appel peuvent aider à améliorer la XEP avant de le renvoyer au Conseil pour qu'il passe à l'étape Stable.
Veuillez partager ces nouvelles sur d'autres réseaux :
Consultez également notre flux RSS !
Vous recherchez des offres d’emploi ou souhaitez engager une personne en tant que consultante professionnelle pour votre projet XMPP ? Consultez notre tableau des offres d’emploi XMPP.
Contributions et traductions de la lettre d'informationIl s’agit d’un effort communautaire, et nous souhaitons remercier les bénévoles pour leurs contributions. Le bénévolat et les traductions dans d'autres langues sont les bienvenus ! Les traductions de la lettre d'information XMPP seront publiées ici (avec un certain délai) :
Cette lettre d'information XMPP est produite de manière collaborative par la communauté XMPP. Chaque numéro mensuel de la lettre d'information est rédigé dans ce pad simple. À la fin de chaque mois, le contenu du pad est fusionné dans le dépôt GitHub de la XSF. Nous sommes toujours ravis d'accueillir des contributions. N’hésitez pas à rejoindre la discussion dans notre chat de groupe Comm-Team (MUC) et à nous aider à maintenir cet effort communautaire. Vous avez un projet et souhaitez partager vos actualités ? Pensez à partager vos nouvelles ou événements ici pour les promouvoir auprès d’un large public.
Tâches que nous réalisons régulièrement :
Cette lettre d'information est publiée sous la licence CC BY-SA.
Télécharger ce contenu au format EPUBCommentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Dans le cadre des 20 ans de Fedora-fr (et du Projet Fedora en lui-même), Charles-Antoine Couret (Renault) et Nicolas Berrehouc (Nicosss) avons souhaité poser des questions à des contributeurs francophones du Projet Fedora et de Fedora-fr.
Grâce à la diversité des profils, cela permet de voir le fonctionnement du Projet Fedora sous différents angles pour voir le projet au-delà de la distribution mais aussi comment il est organisé et conçu. Notons que sur certains points, certaines remarques restent d’application pour d’autres distributions.
N’oublions pas que le Projet Fedora reste un projet mondial et un travail d’équipe ce que ces entretiens ne permettent pas forcément de refléter. Mais la communauté francophone a de la chance d’avoir suffisamment de contributeurs et des contributrices de qualité pour permettre d’avoir un aperçu de beaucoup de sous projets de la distribution.
Chaque semaine un nouvel entretien sera publié sur le forum Fedora-fr.org, LinuxFr.org et le blog de Renault.
L’entretien du jour concerne Thomas Canniot (pseudo MrTom), ancien traducteur de Fedora en français et fondateur de l’association Fedora-fr.
Bonjour Thomas, peux-tu présenter brièvement ton parcours ?
Mon parcours est assez banal j’estime. Quand j’étais petit, je bidouillais sur un Amstrad CPC 6128 en Basic. Quand nous avons reçu notre premier ordinateur Windows en 1997, j’étais vraiment curieux de comprendre comment cela fonctionnait. J’ai rapidement découvert les logiciels libres et adhéré à l’époque à ses grands principes. Du coup, j’ai cherché très vite à utiliser le plus possible de logiciels libres tout en sachant qu’un jour je finirais par passer à Linux.
J’ai pu tester pas mal de distributions. À la fac de Lille, je participais à l’association Campux où j’ai pu rencontrer d’autres étudiants qui étaient sur Linux.
Question études, j’ai fait des études d’anglais puis d’ingénierie pédagogique à Lille. J’ai un master 2. Rien à voir avec l’informatique et pourtant.
Peux-tu présenter brièvement tes contributions au Projet Fedora ?
Les contributions ont été assez larges en fait. Je participais pas mal au forum et j’échangeais pas mal avec le créateur de Fedora-fr.org à l’époque pour lui demander des demandes d’améliorations, le développement du wiki, etc. Au final, il a fini par me céder le site et c’est avec des volontaires sur canal IRC que nous avons pu constituer une équipe (LLaumgui, Trashy et d’autres) autour du site pour le renforcer techniquement et lui donner un second souffle.
Qu’est-ce qui fait que tu es venu sur Fedora ?
Je cherchais une distribution à la pointe des derniers développements qui soit stable et « sérieuse ». J’aimais le fait que Fedora soit une distribution Linux assez jeune (j’ai débuté sur Fedora Core 2). La communauté et le site étaient assez jeunes, il y avait matière à faire quelque chose sans que je n’aie moi de compétences techniques poussées et encore moins en programmation.
Pourquoi contribuer à Fedora en particulier ?
J’aimais la distribution par sa communauté et le fait que le projet s’organisait en chemin. C’était hyper stimulant de participer à quelque chose qui se construit et de voir un projet de cette nature se construire, établir des processus de contribution.
En installant Fedora Core 3 ou 4, je me suis rendu compte qu’il y avait plein de phrases en anglais partout dans le système alors que celui-ci était bien configuré en français. Je me suis du coup penché sur la traduction de la distribution et nous avons pu grâce au forum fedora-fr et au canal IRC monter une équipe de 3 ou 4 personnes qui contribuaient nuits et jours à la traduction de Fedora. J’ai fait ça pendant 6 ou 7 ans je dirais, c’était vraiment un gros boulot, parfois même stressant, car nous essayions de traduire le plus possible de lignes de texte avant la prochaine sortie de la distribution.
As-tu contribué à d’autres Logiciels Libres ? Si oui, lesquels et comment ?
J’ai participé à d’autres projets de traduction. Aujourd’hui, je m’applique à traduire le logiciel de conversion vidéo Handbrake pour Mac, Linux et Windows.
Est-ce que tes contributions à Fedora sont un atout direct ou indirect dans ta vie professionnelle ? Si oui, de quelle façon ?
Participer au projet Fedora m’a appris énormément sur l’informatique et le développement des projets logiciels. C’est une plus-value énorme sur mon profil professionnel. L’informatique est partout, et même si vous n’êtes pas concerné par le développement ou l’achat de logiciels au quotidien, savoir ce qu’est un logiciel propriétaire, un logiciel libre, les différents types de licences et les problématiques de développement et de traduction qui en découlent sont des cordes supplémentaires indéniables à mon arc. J’ai aussi appris sur le tas à ménager la chèvre et le chou entre les différents profils des contributeurs du projet, tenté tant bien que mal de motiver les troupes et établir des relations saines avec l’équipe de Red Hat en charge de la communauté mondiale de Fedora.
Tu as fait partie des pionniers de la communauté francophone de Fedora et de l’association, quelles raisons t'ont poussé à t’y lancer ?
La raison la plus simple et primaire, c’est qu’il fallait une structure financière basique pour payer le serveur du site internet fedora-fr.org et le nom de domaine. Nous avons donc monté une association loi 1901 et commencé à recevoir quelques cotisations (les nôtres) pour le financement annuel du serveur.
Peux-tu nous faire un bref historique des débuts de la communauté et de l’association ?
L’association étant lancée, nous avons cherché à ce qu’elle grossisse un peu en permettant de faire la promotion de Fedora en France, en Suisse et en Belgique. Parfois même en Afrique du Nord. Nous sommes restés une petite association, avec une trentaine de membres pas toujours à jour de leur cotisation. C’était vraiment rock’n’roll parfois :) Tous les ans, nous faisions presser des live CD d’installation de la distribution que nous revendions parfois complètement à perte. C’était un peu le Graal d’avoir un objet qui symbolisait la distribution et qui portait les couleurs de la communauté Fedora francophone. C’était si je me souviens bien notre plus gros budget annuel de dépense, mais cela nous permettait d’avoir des choses à proposer sur les salons.
Tu as été pendant quelques années président de l’association Fedora-fr à l’époque. Peux-tu revenir sur les chantiers en cours à ce moment-là et des apports que tu as pu y faire ?
Les premières années ont été des années de développement et de structuration de l’activité de l’association. Nous faisions tous cela à côté de nos études ou de nos jobs, donc nous n’avons pas créé des choses incroyables. Beaucoup de monde ignore tout le bazar que peut générer la création d’une association en France, ne serait-ce que d’avoir une banque ou une assurance qui comprennent ce que vous faites et qui vous accompagnent. C’était un gros boulot de stabilisation administrative. Avec les cotisations des membres, nous avons pu développer les activités de l’association : pour en faire la promotion sur les salons informatiques locaux ou nationaux, permettre aux membres de prendre en charge tout ou partie de leurs frais de déplacements, leur fournir des goodies et des live CD, des flyers, etc. Tout cela prend du temps à penser, créer, imprimer, organiser, etc.
Tu as été traducteur pour le Projet Fedora, et même des FWN (Fedora Week News) en podcast. Peux-tu nous dire l’importance que ça a de traduire un projet de cette taille ? Le rythme des FWN n’était-il pas trop élevé ?
La traduction c’est du bénévolat ingrat, car vous êtes en bout de chaine et c’est chez les traducteurs qu’est la pression de terminer le travail le plus vite possible avant que la distribution ne soit packagées et disponible en version finale. Le Projet Fedora nous a fréquemment réduit les deadlines de contributions, donc nous sommes allés au plus urgent très souvent.
J’avais oublié que j’avais réalisé un podcast avec Trashy. C’était vraiment fait sur un coin de table, mais c’était vraiment un plaisir d’essayer de faire ça. Oui le rythme était intense, mais j’aimais bien l’audio et le format.
Comment fonctionne le monde de la traduction logicielle ? Quels outils sont à disposition pour réaliser ce travail ?
Au tout début, c’était vraiment rock’n’roll et je ne comprenais pas réellement comment je devais le faire. Faire un commit de fichier quand vous êtes complètement novice en développement, ça relève de la sorcellerie.
On récupérait donc les fichiers à traduire, on les traduisait et on les renvoyait. Il y a(vait) une liste de diffusion pour organiser l’équipe de traduction et les processus. Pour éviter que plusieurs personnes ne travaillent sur les mêmes fichiers en même temps, ou pour chercher un relecteur, avant de publier la traduction. Nous étions plutôt bien organisés avec les petits outils à disposition. Ensuite, pour traduire, rien de tel qu’un logiciel comme Lokalize et un bon dictionnaire parfois.
Plus tard dans la vie du projet, le site Transifex a été lancé. Je l’utilise encore aujourd’hui pour traduire Handbrake avec beaucoup de nostalgie.
Le volume de traduction que cela représente est plutôt élevé, quelle était ta motivation à l’effectuer durant tout ce temps ?
En toute franchise, je l’ai fait par passion au début. Vers la fin, c’est devenu une contrainte, mais j’essayais de participer, car je ne voulais pas voir la distribution mal traduite. C’est terrible quand vous installez un logiciel et qu’il n’est pas entièrement en français. Personnellement je déteste cela.
Si ce n’est pas indiscret, tu as quitté maintenant Borsalinux-fr et le Projet Fedora, quelles en sont les raisons ?
Plusieurs raisons. Je me sentais un peu usé d’avoir participé pendant de nombreuses années et la motivation s’en est allée petit à petit.
J’ai également fait mon entrée dans le monde du travail et le temps disponible s’est considérablement réduit.
Enfin, Apple est passé par là. J’étais un peu frustré de devoir ré-installer mon ordinateur tous les 6 mois alors qu’un Mac ça ne bouge pas, vous l’allumez et ça fonctionne. Point. Mes proches avaient des Mac, des machines silencieuses qui fonctionnaient sans manipulations et sans problèmes… la tentation a été trop forte.
Que conseillerais-tu, comme lecture ou travaux, à un jeune contributeur de faire pour contribuer dans tes domaines ? Quelles compétences ou qualité sont utiles pour réaliser ce travail ?
Deux choses :
Ne pas se fixer des objectifs inatteignables. Les projets de logiciels libres sont en grande partie structurés et il faut parfois y aller doucement et faire ses preuves avant de prendre des responsabilités.
Être persévérant et ne pas se décourager. Parfois la marche peut sembler haute, mais n’hésitez pas à en parler à d’autres utilisateurs et contributeurs qui pourront vous donner un coup de main ou débloquer des situations. Ce sont des projets d’équipes, personne ne doit rester seul dans son coin.
Merci Thomas pour ta contribution !
ConclusionNous espérons que cet entretien vous a permis d’en découvrir un peu plus sur la traduction dans Fedora et les débuts de Fedora-fr.
Si vous avez des questions ou que vous souhaitez participer au Projet Fedora ou Fedora-fr, ou simplement l’utiliser et l’installer sur votre machine, n’hésitez pas à en discuter avec nous en commentaire ou sur le forum Fedora-fr.
À dans 10 jours pour un entretien avec Robert-André Mauchin, empaqueteur du Projet Fedora en particulier concernant l’écosystème Go et Rust.
Télécharger ce contenu au format EPUBCommentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Deux-cent-quarante-cinquième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :
Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur