Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
En vingt ans, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft ont investi notre quotidien, colonisé nos imaginaires, mis la main sur nos données personnelles. Peut-on leur échapper? Pour chacun de ces services, les alternatives aux «Gafam» existent déjà, et rassemblent, pour certaines d’entre elles, plusieurs millions d’utilisateurs. Basta! vous les présente.
Lancé par Etalab, le site code.etalab.gouv.fr permet d’accéder aux codes sources des logiciels utilisés par les organismes publics. Ce référencement rassemble à ce jour près de 2 400 dépôts issus d’organismes variés dont le CNRS, l’IGN ou encore la DINSIC et l’ANSSI.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance a présenté l’«UNICEF Cryptocurrency Fund», un fonds alimenté par des dons en Bitcoin et Ethereum et qui investit dans des technologies open source bénéficiant aux enfants du monde entier.
Pour Jean-Luc Marini, directeur du Laboratoire d’intelligence artificielle, nous devons gagner notre indépendance technologique pour ne pas subir le contrecoup de l’aliénation aux outils numériques étrangers.
De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer l’influence grandissante de Microsoft sur Linux. Linus Torvalds ne s’en inquiète pas et vous ne devriez pas non plus. De nombreuses entreprises veulent contrôler Linux mais aucune d’entre elles ne le fera.
D’après le journal Bloomberg, la France se prépare à devenir le premier pays européen à utiliser la reconnaissance faciale pour ses services publics. Il suffira pour cela de créer un compte Alicem depuis son smartphone. L’utilisation de cette application n’est pas obligatoire pour le moment, mais elle entre dans un projet plus large, qui est celui de la dématérialisation administrative globale d’ici 2022. Certains organismes ont exprimé leurs réticences face à cette décision, car les utilisateurs de l’application n’auront pas d’autre d’alternative possible que l’identification par reconnaissance faciale. Le libre consentement sera donc ignoré.
Adieu l’État plateforme et l’open data, la feuille de route publiée par la Dinsic la semaine dernière marque un retour en force d’une approche informatique et centralisée de la transformation numérique de l’État. Pour l’heure, les collectivités semblent absentes des ‘instances de gouvernance’.
Richard Matthew Stallman (RMS) partira-t-il de la direction du projet GNU? C’est ce que souhaitent un groupe de développeurs GNU, même si l’initiateur du projet GNU semble vouloir conserver encore pour longtemps son rôle principal dans le projet. En septembre, le principal protagoniste du mouvement du logiciel libre RMS a démissionné de son poste de président de la Free Software Foundation (FSF) et de son conseil d’administration après avoir, un peu plus tôt dans la journée, quitté son poste au sein du CSAIL, le laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle du MIT.