Extrait de l'article du site progilibre.com par Patrice Bertrand en date du 23 octobre 2009 :
« [...] Pour ces entreprises, Linux fonctionne sur une logique de coopérative agricole, une logique de mutualisation des moyens donc de division des coûts. Une variante de ce qu'on appelle parfois « coopétition », c'est à dire que l'intérêt bien réfléchi de chacun conduit à identifier un terrain de coopération dans un contexte général de compétition.
Créer seul un système d'exploitation solide et complet serait hors de portée, même pour un grand constructeur automobile. Utiliser un système propriétaire serait trop coûteux et pas toujours adapté à ses besoins spécifiques. Reste la mutualisation: chacun "met au pot" quelques développeurs, et ensemble ils disposent d'un OS de qualité exceptionnelle, sur lequel ils ont une certaine maîtrise. Bien sûr, cela signifie qu'aucun d'entre eux ne dispose d'un OS meilleur que celui de son concurrent: cet aspect là de la concurrence a été pratiquement neutralisé. Mais il leur reste encore bien assez de domaines dans lesquels ils peuvent porter le combat, être meilleur, écraser les concurrents. Au global, ce domaine de coopération apporte bien sûr de moindres coûts à chacun, et donc une meilleure compétitivité. »
Lien vers l'article original : http://www.progilibre.com/L-open-source-dans-sa-logique-mutualiste,-un-vecteur-de-competitivite_a965.html

