[01net.com] Linux fait le plein dans les centres de données

Extrait de l'article du site par en date du :

« ''Jean-Baptiste Su, à San Francisco, 01net., le 08/08/2008 à 17h10'' http://www.01net.com/editorial/387843/linux-fait-le-plein-dans-les-centr...
S'il y a une leçon à retenir de cette dernière édition de Linux World, c'est bien celle de l'ubiquité de Linux, du téléphone aux serveurs dits « critiques ». « Les médias se focalisent toujours sur la date à laquelle Linux s'imposera sur le poste de travail, ce qui ne se produira pas cette année. Mais en réalité, le gros de l'action se déroule côté serveurs et notamment dans les centres de données et les serveurs haute performance (HPC). Dans ce domaine, Linux est au coude à coude avec Windows, et parfois loin devant quand il s'agit du marché des HPC », explique Jean Bozman, analyste chez IDC.
Linux et cloud computing, le couple gagnant dans les centres de données
Avec la mobilité, le thème des centres de données a dominé ce Linux World grâce, notamment, aux présentations des directeurs informatiques de la banque Merrill Lynch et du studio de cinéma Lucasfilm. Pour l'un comme pour l'autre, Linux est au coeur de leurs centres de données, grâce au faible prix des serveurs qui l'utilisent et aussi grâce à la virtualisation.
« Avec le concept de Cloud computing, je me demande si cela vaut encore le coup de payer plus cher pour des serveurs lames hautement sécurisés et fiables, au lieu de versions plus entrée de gamme. Comme le fait déjà Google. C'est le bon modèle », souligne Jeffrey Birbaum, le directeur informatique de la banque new yorkaise.
Même son de cloche chez Oracle, qui en a profité pour dévoiler son projet Sequoia prévu en 2010. Ce centre géant de données, qui va fédérer l'infrastructure informatique de la cinquantaine d'entreprises acquises par l'éditeur durant ces dernières années, sera basé exclusivement sur Linux, la version d'Oracle et celle de Red Hat, des serveurs x86 standards et des outils de virtualisation. En revanche, Oracle n'a pas l'intention d'utiliser la technologie de virtualisation de VMware, préférant la sienne, moins chère !
Ubuntu vers les serveurs
Pour faire bonne mesure, VMware a indiqué qu'il rejoindra la Linux Foundation, l'association qui assure notamment l'interopérabilité de Linux. Un geste qui est peut-être le premier pas vers une version Linux de ses outils d'administration. « La concurrence sur le marché de la virtualisation est d'autant plus rude que Microsoft est enfin prêt avec son hyperviseur Hyper-V et que Citrix continue de pousser la version open source de Xen. VMware qui est perçu comme une entreprise plus fermée n'avait donc pas trop d'autre choix que de montrer patte blanche envers la communauté open source », ajoute Jean Bozman.
Restait Ubuntu, aujourd'hui la version Linux pour poste de travail la plus ergonomique, pour fermer le bal en confirmant son intention d'entrer sur le marché des serveurs. Une stratégie que l'analyste d'IDC n'hésite pas à comparer à celle de Microsoft, lorsque ce dernier a lancé Windows NT. « Microsoft s'est appuyé sur le succès de son client graphique pour ensuite se lancer sur le marché des serveurs », conclut-elle.
Y aura-t-il un Linux World l'année prochaine ?
C'est la question que nombre de participants et d'exposants se posaient hier à la clôture du salon de San Francisco, dont les allées étaient bien vides cette semaine. L'organisateur, IDG Expo, assure pourtant avoir « quasiment » atteint la barre des 10 000 visiteurs, contre 12 000 l'année dernière.
« Linux World est un salon qui fédère toute la communauté Linux. Il y a beaucoup d'événements qui ont lieu en marge de la conférence », expliquait Melinda Kindle, la responsable de Linux World. Difficile de juger surtout en l'absence de Novell, Red Hat et même de Microsoft, pourtant présent les années précédentes, en signe d'ouverture sans doute. »

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